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Les Chroniques de Cybérie
25 avril 2000

© Les Éditions Cybérie inc.

25 avril 2000

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Microsoft : vers un démantèlement?
Tempêtes boursières
Mis à part la bourse...
Mafiaboy, bien des questions
Ananova, la présentatrice virtuelle

 Microsoft : vers un démantèlement?
Le scénario que l'on croyait peu probable, celui du démantèlement, serait en fait l'option retenue par le ministère américain de la Justice (DoJ) et les 19 États co-plaignants dans la poursuite anti-trust intentée contre Microsoft. 

Bref rappel des faits.  En novembre dernier, après plusieurs mois de procès, le juge Thomas Penfield Jackson publie ses conclusions de faits qui établissent que Microsoft détient un monopole dans le marché des systèmes d'exploitation et des logiciels fureteurs.  Début avril, arrivent les conclusions de droit du juge Jackson qui trouvent Microsoft coupable d'avoir agi illégalement pour acquérir et maintenir ce monopole.  La balle est maintenant dans le camp des plaignants, ceux-ci devant recommander au juge Jackson avant ce vendredi, 28 avril, des mesures visant à retirer à Microsoft son monopole.

Lundi, trois grands journaux américains (Washington Post, Wall Street Journal, USA Today) citent des sources anonymes près des milieux gouvernementaux et affirment que l'option retenue par le DoJ et les co-plaignants serait celle d'exiger le démantèlement de Microsoft.  On opterait pour un modèle de «démantèlement horizontal», soit un fractionnement des activités selon les catégories de produits.

D'après les rapports concordants des trois quotidiens, on verrait au moins deux entités résultant du fractionnement, soit une entreprise regroupant les activités liées aux systèmes d'exploitation (Windows et ses déclinaisons), aux serveurs et autres dispositifs réseaux, et une autre entité s'accaparant les activités des logiciels d'application (Internet Explorer, Office, etc.).  Si on songe à une troisième entité, celle-ci regrouperait les activités liées à Internet (logiciel Explorer, réseau MSN, et autres sites Web).  Le fractionnement pourrait s'accompagner de mesures d'encadrement des activités commerciales de Microsoft, et ce pour la durée d'une période de transition vers la nouvelle structure qui pourrait être de deux ans.  On apprend en dernière heure que l'équipe de conseillers économiques de la Maison Blanche sera informée, aujourd'hui, mardi, des intentions du DoJ dans le dossier Microsoft.

Réaction initiale prudente de Microsoft, on affirme qu'il est difficile de déterminer si cette nouvelle aux allures de «fuite contrôlée» représente un simple coup de sonde de l'opinion publique et des milieux intéressés, ou encore s'il s'agit de l'amorce d'un consensus dans le camp des plaignants sur l'imposition de sanctions contre Microsoft.  Quoi qu'il en soit, «rien de ce qui a été soulevé au cours du procès ne justifie une telle solution qui irait à l'encontre des intérêts de l'industrie et des consommateurs» a déclaré Greg Shaw, porte-parole de Microsoft. 

De plus, Microsoft a affirmé à maintes reprises son intention d'en appeler de tout jugement, procédure qui ne pourrait pas être enclenchée avant la fin du présent procès prévue pour cet été.  Prochaines étapes de la saga juridique : Microsoft a jusqu'au 10 mai pour répliquer aux demandes des co-plaignants, et des audiences seront tenues, devant le juge Jackson, à compter du 24 mai.  Une décision finale (sujette à appel) pourrait intervenir en juin.

Jeudi dernier, après la fermeture des marchés boursiers, Microsoft dévoilait ses résultats financiers pour le dernier trimestre (janvier à mars 2000).  Hausse des revenus de 23 %, meilleur rendement que ce qui avait été prévu par les analystes, mais une mise en garde de John Connors, premier responsable aux finances de Microsoft.  Ce dernier a recommandé aux analystes de revoir à la baisse les projections de revenus et de rendement du titre MSFT pour le prochain exercice financier.  Connors explique qu'il y a un ralentissement des ventes d'ordinateurs depuis trois mois, partiellement attribuable au renouvellement du parc informatique que l'on a constaté avant le passage à l'an 2000. 

Conjuguée aux rumeurs de demande de démantèlement de Microsoft, la bourse n'a pas aimé cette annonce d'une diminution des attentes relatives au titre Microsoft.  Le cours du titre a brusquement chuté de 15 % en ouverture de séance, lundi, un affaissement dont il a eu du mal à se relever.

Microsoft n'est pas pour autant sans le sou.  Elle dispose de réserves en liquidités ou disponibilités à court terme de 21,2 milliards de dollars, et d'un portefeuille d'investissement de 21,3 milliards de dollars (aux cours de fin mars).

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 Tempêtes boursières
On regrettait fort de ne pas être en mesure (pour des raisons de santé, disons-le) de commenter, la semaine dernière, les fluctuations importantes sur les marchés boursiers.  Mais ce n'était que partie remise.

Deux mille milliards de dollars.  C'est l'ensemble des pertes subies sur les marchés nord-américains entre le 10 et le 14 avril.  Depuis un certain temps, on constatait un drôle de jeu de vases communicants sur les marchés.  L'indice Dow Jones (économie traditionnelle) montait? Le NASDAQ (nouvelle économie) baissait.  Le lendemain, l'inverse se produisait sans que l'on ne s'inquiète trop des flux. 

On ne rappellera pas la liste des avertissements servis au cours des derniers mois sur un dégonflement, voire un éclatement, de la bulle boursière.  Il y a une limite au «positionnement», à vouloir être là parce que ce sera rentable un jour, à vouloir renverser les règles de base des marchés.

Par exemple, avant la débâcle, le prix moyen d'une action d'une société faisant partie de l'indice Dow Jones était évalué à 26 fois les profits (coefficient prix/rendement), celui d'une action d'une des sociétés du NASDAQ à 186 fois les profits.  On parle bien ici de «prix moyen»; dans le cas de la société canadienne Research in Motion (RIM - fabricant de dispositifs sans fil) pour ne citer que celui-là, le coefficient prix/rendement était d'environ 600. 

Si on ne peut se surprendre de la forte tendance baissière des marchés, on évitera de l'attribuer uniquement, et de manière un peu trop réductrice, aux déboires de Microsoft. 

On peut cependant examiner certains des effets collatéraux, profonds, qui découlent de ce que l'on peut maintenant, statistiques à l'appui, appeler un krach.

Le mois dernier, nous citions un article du quotidien Le Devoir qui faisait état d'une hausse inquiétante du crédit sur marge accordé aux investisseurs par les courtiers de valeurs mobilières.  Uniquement pour la bourse de New York, depuis octobre, la dette sur marge était passée de 60 milliards $ US, pour atteindre un solde cumulé de 243 milliards à la fin de janvier.

Tentons d'expliquer sommairement le principe.  Je veux acheter 1 000 actions de la société XYZ qui est cotée à 10 $, donc une transaction de 10 000 $.  Dans le meilleur des cas, mon courtier me prêtera 70 % (7 000 $) de la valeur de l'achat à un taux d'intérêt préférentiel, je contribuerai 3 000 $, et le courtier gardera les actions en garantie.  Si le cours de l'action double, mon portefeuille de XYZ atteint 20 000 $, et ma marge de crédit passe à 14 000 $; je peux donc acheter à crédit d'autres actions pour une valeur de 7 000 $ sans dépenser un sou (sauf les intérêts).  Dans un marché haussier, c'est le bonheur total.

Par contre, si le cours de XYZ baisse de moitié, mon portefeuille n'est plus que de 5 000 $.  Je dois déjà 7 000 $ à mon courtier pour l'achat initial, mais lui ne dispose plus que d'une garantie de 5 000 $.  Il me réclame donc immédiatement 2 000 $ en liquide pour couvrir la balance.  Donc, pour un portefeuille d'actions XYZ qui a maintenant une valeur de 5 000 $, entièrement nantie chez le courtier, j'aurai versé 3 000 $, je devrai encore 7 000 $ à mon courtier pour l'achat initial des actions de XYZ, et je devrai verser un autre 2 000 $ en garantie additionnelle.  Tout ça pour des actions qui ne m'appartiennent pas en propre car elles sont en garantie chez le courtier.  Et si je n'ai pas su résister à la tentation d'utiliser la marge supplémentaire, accordée lors de la hausse de XYZ, ou encore si le cours de XYZ plonge de plus de 50 %, alors c'est le désastre, et le rappel de marge du courtier peut me mettre dans une très fâcheuse situation.

Parlons maintenant des options d'achat d'actions accordées aux salariés des entreprises du secteur de la haute technologie.  La pratique a deux objectifs principaux.  Dans un marché où les entreprises se livrent une farouche concurrence pour attirer et conserver les personnes de talent, productives, créatrices, les options d'achat d'actions constituent un avantage à l'emploi non négligeable.  Puis, pour les jeunes entreprises en démarrage parfois aux prises avec des problèmes de liquidité, les options peuvent suppléer à des conditions salariales autrement moins intéressantes. 

Disons qu'un ou une jeune ingénieur est recruté par une entreprise et se voit accorder une option d'achat, au prix courant de 5 $ l'action, d'un bloc de 5 000 actions (valeur de 25 000 $).  Ces offres d'options sont généralement à terme (un an ou deux), après quoi l'employé peut se prévaloir ou non de la possibilité d'acheter les actions au prix convenu.  Si l'action a doublé, l'employé se retrouve donc détenteur d'actions d'une valeur de 50 000 $ pour lesquelles il ne paierait que 25 000 $.  Il peut conserver le tout, vendre une partie pour amortir l'achat du reste des actions, etc.  C'est d'ailleurs le principe des options d'achat d'actions qui a permis à Microsoft, au fil des ans, de «créer» 2 000 millionnaires dans ses rangs.

En revanche, si l'action ne «bouge pas», n'a pas de potentiel de croissance en raison de la frilosité des marchés, ou pire, perd de sa valeur, l'employé aura espéré en vain une rétribution sous forme de portefeuille d'actions.  Déception, moral à la baisse, au vu des récentes déconvenues boursières, on peut parier sur une grande fluidité du marché de l'emploi dans les semaines à venir, tant dans le secteur des techniciens, ingénieurs, programmeurs, analystes que dans celui des cadres de direction.  Saison ouverte, donc, pour les recruteurs et chasseurs de têtes, mais retour aux valeurs de base pour les employeurs qui pourront moins miser qu'auparavant sur l'attrait des options d'achat d'actions.  On voudra voir les billets verts.

Le financement des entreprises est aussi touché par la situation actuelle.  Nombre de sociétés qui préparaient un placement initial de titres ont repoussé leurs projets, dont la puissante CMGI qui entendait lancer le titre du moteur de recherche AltaVista.  Pour les sociétés déjà inscrites en bourse, la décote boursière diminue leur pouvoir d'emprunt et n'est pas de nature à favoriser les investissements importants et les prises de participation.  Conséquence directe : bon nombre de sociétés dites de la nouvelle économie (dont Amazon.Com, CDNow.Com, DrKoop.Com, Corel, etc.) font face à de sérieux problèmes de liquidités.  Bref, on pouvait fonctionner à perte tant que de l'argent frais irriguait les trésoreries, mais maintenant que la fête est terminée...

Plusieurs analystes ont vu dans le raffermissement partiel des cours boursiers, dans la semaine du 17 au 21 avril, un signe encourageant.  Mais ils ont été plus nombreux à dire qu'on n'avait pas encore touché le fond, et qu'il faut s'attendre à de nouveaux seuils planchers.  Dans le camp des optimistes, on croit que la présente crise pourrait durer encore quatre ou cinq semaines.

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 Mis à part la bourse...
C'est clair, pour sortir de sa crise et assurer une reprise peut-être moins spectaculaire mais plus viable, le secteur des entreprises technologiques doit repenser son développement.  Ce serait toutefois avoir une vision des choses bien étroite que de penser que seul le modèle économique soit à repenser.  Ne faudrait-il pas également repenser l'offre de contenu, dans son sens le plus large, ce qui inclurait, sans toutefois s'y limiter, les services d'information en ligne, le commerce électronique, les fonctionnalités Web, les applications logicielles?

La finance (grand mot qui comprend le financement, le crédit, les valeurs boursières, etc.) est devenu en peu de temps le vecteur principal de manifestation de la technologie.  Relégués au second rang, la valeur fondamentale des produits, l'impact communicationnel, la réponse aux attentes du public, les solutions à des problèmes concrets, la valeur ajoutée.  «C'est une “point com”? Investissons.» Peu importe si l'idée consiste à vendre sur le Web des sommiers de matelas, à embrigader cinquante de vos connaissances dans un cercle d'acheteurs, à vouloir suivre à la piste les utilisateurs dans leurs déplacements sur le Web, à promettre aux utilisateurs une ouverture sur le monde puis à les diriger vers des portails fermés, et que sais-je encore.

Ça nous rappelle la Gerda de Robert Musil : «Possibilités! C'est ainsi que vous pensez toujours.  Jamais vous n'essaierez de vous demander comment les choses “devraient” être!»

Dans cette perspective, on est en droit de se demander si c'est la bulle qui a éclaté, ou si c'est la coquille qui a implosé, la nature détestant le vide et ayant décidé de remplir celui de la coquille.

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 Mafiaboy, bien des questions
Mercredi, 19 avril, conférence de presse conjointe à Montréal de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du Federal Bureau of Investigation (FBI, police fédérale américaine).  On annonce l'arrestation du responsable de la cyberattaque contre le site Web de la chaîne CNN en février dernier, un jeune homme de 15 ans surnommé «Mafiaboy», résidant de l'ouest de l'île de Montréal. 

Mais cette annonce, pour nous, soulève bien des questions.

En vertu de la loi canadienne, on ne peut dévoiler l'identité de prévenus d'âge mineur, ou encore des détails pouvant servir à les identifier.  Le Washington Post ne s'est pas trop formalisé des dispositions de la loi canadienne, révélant le nom de son père, la municipalité de résidence, l'emplacement et la couleur de la résidence familiale, le fait que la maison soit à vendre depuis quatre mois (et que l'on en ait réduit le prix demandé à 250 000 $ US récemment), le nom de l'école fréquentée par le jeune prévenu, le numéro du circuit d'autobus qu'il emprunte quotidiennement, etc. 

Et pourquoi parler du père du prévenu? La ligne téléphonique de la résidence du jeune homme faisait l'objet d'écoute électronique par la GRC.  Mafiaboy s'était vanté de ses exploits dans des forums de bavardage, la GRC avait obtenu les dossiers d'utilisation du jeune homme auprès de son fournisseur d'accès, et surveillait tout ce qui se disait sur la ligne téléphonique.  Mais c'est en voulant surveiller le fils que la GRC a intercepté une conversation du père.  Ce dernier, exploitant d'un service de transport dans le secteur touristique, cherchait à convaincre un homme de main de faire un mauvais parti à un de ses associés.  C'est alors que la GRC a décidé d'intervenir et de procéder à l'arrestation du père et du fils.

Mais n'eût été des mauvaises intentions présumées du père, la preuve que détenait la GRC était-elle suffisante pour arrêter le fils et mettre un terme à l'écoute électronique? L'enquête était-elle complète, les résultats concluants, le moment opportun? On peut en douter, car aux dires de la GRC, l'enquête se poursuit.

En outre, la GRC prétend que l'attaque de déni de service contre CNN aurait paralysé 1 200 sites hébergés par cette dernière, ce qui s'ajouterait à la gravité des actions de Mafiaboy.  À ce que l'on sache, CNN exploite des sites (une trentaine en tout) mais n'offre pas de service d'hébergement.  Alors, pourquoi parler de 1 200 sites? On ne peut que déplorer que les journalistes présents n'aient pas demandé des éclaircissements à ce sujet.

Puis, est-ce le bon Mafiaboy sur lequel la GRC a mis le grappin? On peut en douter aussi.  Le site de «hackers blancs» 2600 affirme que le personnage de Mafiaboy est une pure invention des médias, un surnom que quiconque en mal de reconnaissance peut emprunter sur un forum de bavardage.  À preuve, 2600 publie une transcription d'un échange entre un «faux» Mafiaboy et le soi-disant expert en sécurité qui revendique l'identification de Mafiaboy, Michael Lyle.

En somme, bien des questions qui demeurent sans réponse, et un procès à suivre.  Entre temps, le père et son présumé complice dans l'affaire du complot pour voies de fait ont comparu en cour samedi dernier, et ont été remis en liberté moyennant caution.  Pour ce qui est de Mafiaboy, après comparution sommaire, il a été remis en liberté en attendant sa comparution en chambre de la jeunesse le 6 juin prochain.

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 Ananova, la présentatrice virtuelle
D'origine britannique, Ananova est née, sur papier, en avril 1999.  À partir d'un croquis de base, le Digital Animations Group a numérisé les paramètres physionomiques en trois dimensions, puis travaillé sur une interface de reproduction de la voix à partir de textes.  Après des mois de gestation, Ananova était prête à quitter le laboratoire familial et à aller exercer la profession pour laquelle on l'avait destinée, celle de présentatrice virtuelle d'information sur le Web.  Depuis deux semaines, Ananova livre sur demande l'actualité britannique et internationale et effectue une «lecture» de bulletins de nouvelles régulièrement mis à jour, des grands titres de l'actualité sportive, de l'agenda des sorties et du guide des émissions télévisées.

Gadget? Prouesse technique? Tendance forte?

Plus qu'un simple gadget, on peut dire que le système fonctionne.  La collecte de l'information (malgré de légers retards occasionnels) ne connaît pas de ratés, pas plus que l'assemblage des bulletins et le transfert vers l'interface de présentation.  Sur le plan de la technique, ça demeure encore très «virtuel».  Si on atteint un degré de réalisme comparable à celui de certains films d'animation, on est encore loin de ce que l'on peut espérer voir comme simulation au cinéma.  Reconnaissons cependant qu'au cinéma, on peut mettre des jours pour réaliser une scène de cinq secondes, alors qu'Ananova doit pouvoir rendre toute l'information dont on l'alimente, et ce en continu.  On a donc dû faire des compromis.  L'interface de rendu de la voix est aussi assez élémentaire, le débit monotone, soporifique.

Ce qu'il faut considérer, ici, c'est que l'expérience Ananova n'en est qu'à ses débuts.  Quand on sait à quelle vitesse on avance dans les techniques d'animation, parions que les générations suivantes seront beaucoup plus perfectionnées, qu'on pourra à loisir adapter différents personnages sur les sites Web, les faire interagir, les adapter aux appareils mobiles, bref, l'avenir est prometteur.

Entre temps, Béatrice Schoënberg et les autres présentatrices de bulletins télévisés n'ont rien à craindre.

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine et vous convions mardi prochain pour une chronique de format habituel.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


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