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Page daccueil Les Chroniques de Cybérie
Le mardi 18 septembre 2001

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

  Bourses : rentrée difficile
Depuis les attentats, un vent de pessimisme soufflait sur les bourses mondiales qui ont enregistré de lourdes pertes alors que les différents parquets demeuraient fermés aux États-Unis.  Pour certains investisseurs, il fallait, dès la reprise des transactions, se départir des actions détenues dans de nombreux secteurs (lignes aériennes, assurances, technologie), alors que pour d'autres il fallait acheter au maximum de ses moyens, manifester sa confiance dans l'économie et générer une «reprise patriotique».

Résultat de quatre jours de fermeture : chute de 684,81 points au Dow Jones, la pire dégringolade en termes absolus de son histoire; chute de 115,75 points au NASDAQ et de 53,77 points au S&P.  Bref, les niveaux les plus bas en trois ans.  Par secteurs : des pertes chez les transporteurs aériens, les lignes de croisières, les compagnies d'assurances, les chaînes hôtelières, les services de réservations de billets, les parcs thématiques.  Le complexe militaro-industriel a affiché une certaine stabilité, mais a connu une hausse dans l'électronique militaire.  Autres secteurs en hausse : les systèmes de sécurité (compréhensible), la location de bandes vidéo de divertissement (on prévoit que le public sera plus casanier), les systèmes de vidéoconférence (réduction des déplacements d'affaires).  Des phénomènes sectoriels tous explicables par les événements.

On avait cependant pris des mesures structurelles pour atténuer les effets d'une panique boursière.  Mercredi, 12 septembre, la Federal Reserve (banque centrale) avait injecté 38 milliards de dollars dans le système bancaire américain, et vendredi elle ajoutait un autre 70 milliards, sommes destinées (selon le Washington Post) à assurer que les institutions prêteuses puissent financer sans peine les investisseurs et maisons de courtage.  La Fed annonçait également des ententes valides pour 30 jours avec des banques centrales étrangères pour faciliter les flots monétaires.  Puis, 30 minutes avant l'ouverture des bourses, on abaissait le taux préférentiel d'un demi point.

La Securities and Exchange Commission (SEC - commission des valeurs mobilières) avait relaxé les règlements pour permettre aux grandes sociétés de racheter leurs propres actions en cas de débandade.  De plus, dans un même esprit, les autorités du NASDAQ avaient assoupli les conditions régissant les transactions.

Le pire est-il passé? Difficile à dire.  D'une part, la baisse de nombreux titres, notamment dans l'assurance et dans le transport aérien, est liée aux transactions des derniers jours sur les bourses étrangères et pourrait constituer une correction de leur valeur par rapport aux marchés internationaux.  Dans la plupart des cas, les transporteurs aériens manqueront de liquidité dans les 30 jours.  Pour ce qui est des compagnies d'assurances, on estime la facture des attentats à environ 30 milliards de dollars.

D'autre part, dans certains secteurs, on trouvera des aubaines à prix plancher, ce qui pourrait amorcer une légère hausse dans les prochains jours, sans pour autant parler de reprise complète.  Reste la confiance des consommateurs qui déjà, avant les attentats, montrait des signes de fléchissement.

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  Pouvoirs accrus de surveillance
Jeudi dernier, le Sénat des États-Unis approuvait un train de mesures visant à permettre aux différentes agences fédérales de mieux lutter contre le terrorisme.  Sous forme d'amendements aux crédits votés pour différents ministères, le sénateur Orrin Hatch a déposé le projet de loi SA1562, nommé Loi de lutte antiterroriste de 2001 (Combating Terrorism Act of 2001), qui donne de larges pouvoirs de surveillance et de perquisition aux autorités policières.  Entre autres, les amendements prévoient des processus simplifiés de demande d'autorisation d'écoute électronique, et l'extension des méthodes d'écoute aux communications Internet.

Dimanche, après avoir accordé une série d'entrevues aux grandes émissions d'affaires publiques des principales chaînes de télévision, l'Attorney General John Ashcroft rencontrait des élus pour leur donner un aperçu des modifications législatives qui seraient demandées au cours des prochains jours.  À la lecture des comptes rendus, il est clair que tout est sur la table et qu'aucun des acquis durement arrachés depuis des années en matière de protection de la vie privée n'est garanti.

Au menu législatif des élus au cours des prochaines semaines, oublions la législation sur la recherche des cellules souches, la ponction de dix milliards dans les fonds de retraite pour équilibrer le budget, le projet de loi Tauzin-Dingell sur la déréglementation des dorsales à large bande.  Le Tech Law Journal publiait hier (lundi, 17 septembre) une longue analyse sur les différents changements législatifs attendus en réaction aux attentats de mardi dernier.  En plus des lois sur l'écoute électronique et la surveillance des communications Internet, le Journal prévoit des modifications, entre autres, sur les lois en matière de dispositifs de type GPS dans les téléphones portables, les lois permettant la cryptographie, l'établissement de profils raciaux, les opérations de la CIA en sol étranger, la sécurité énergétique du pays.

L'adoption précipitée de mesures législatives destinées à combattre le terrorisme en inquiète plus d'un.  Par exemple, la Electronic Privacy Information Center (EPIC) diffuse sur la page d'accueil de son site deux citations.  La première est tirée d'un éditorial du New York Times du 12 septembre : «Le président Bush et le Congrès doivent soupeser avec soin le besoin d'accroître la sécurité et la nécessité de protéger les droits constitutionnels du public.» La deuxième est de l'ex-juge de la Cour suprême Thorgood Marshall : «L'Histoire nous apprend que de grandes menaces à la liberté font souvent surface en temps de crise, quand les droits constitutionnels semblent trop exagérés pour être maintenus.»

Au Center for Democracy and Technology (CDT), on déclare que le renoncement à la liberté ne garantira pas la sécurité, que les valeurs démocratiques sont des forces et non des faiblesses, et que des réseaux et systèmes de communication ouverts constituent de précieux atouts dans la lutte contre la violence et l'intolérance.

Plus concrètement, le chroniqueur du netmag eWEEK, Peter Coffee, soulève une question d'importance : qu'adviendra-t-il du commerce électronique et des transactions bancaires en ligne si on adopte une réglementation plus sévère en matière de cryptographie? Coffee soumet qu'aucune réglementation, pas plus qu'un hypothétique bouclier anti-missile, n'aurait pu empêcher les attentats de New York et Washington.  Et d'ajouter Coffee, à moins que les éventuels terroristes n'aient la délicate attention de parler anglais, une réglementation plus stricte de la cryptographie ne réglera rien.  Citant l'ouvrage de James Bamford sur la National Security Agency (NSA) publié plus tôt cette année, «Body of Secrets», Coffee rappelle que bon nombre des communications interceptées demeurent secrètes parce qu'il n'y a pas assez de traducteurs et d'interprètes, ou d'analystes qui maîtrisent des langues étrangères, De conclure Coffee : «S'il n'ont pas accès à des outils puissants de cryptographie, les criminels et les terroristes ont d'autres moyens pour protéger leurs communications, mais la liberté des échanges commerciaux sera durement atteinte, et n'est-ce pas en partie ce qu'ils visent?»

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  La prochaine attaque sera-t-elle cyber?
Comme nous l'écrivions dans notre chroniques précédente, dans la confusion qui a suivi les attentats, les services de surveillance et de protection des infrastructures comme le CERT et le National Infrastructure Protection Center (NIPC) ont eu tôt fait de confirmer que le réseau Internet n'était pas compromis et ne subissait aucune attaque.  Les autorités redoutent les conséquences que pourrait avoir une attaque d'envergure non seulement dirigée vers Internet mais également sur l'ensemble des autres réseaux sur lesquels repose le fonctionnement des infrastructures en Amérique du Nord.

Le NIPC a cependant émis une alerte vendredi dernier, 14 septembre, déclarant qu'il s'attendait à une recrudescence imminente d'incidents.  Le Centre estime qu'il y aurait deux volets à la nouvelle menace.  D'une part, des h@acktivistes «patriotiques» pourraient s'attaquer à ceux qui sont perçus comme responsables des attentats; d'autre part on pourrait raviver certains virus connus et en changer le nom pour qu'il colle davantage aux récents événements.  Le NIPC rapporte déjà un de ces incidents, le virus life_stages.txt.shs a été rebaptisé wtc.txt.vbs.

La possibilité d'une cyberattaque est évoquée par John Pescatore, un ancien de la National Security Agency (NSA) et maintenant directeur de la sécurité chez Gartner.  Pescatore a déclaré au Government Computer News qu'elle suivra de peu les représailles militaires qu'entreprendront les États-Unis.  Elle serait menée par des hackers ordinaires mais aussi par d'autres ayant des motifs politiques.  Contrairement aux assauts des installations matérielles, une attaque des réseaux de communication ne nécessite pas de matériel stratégique ou dispendieux, et peut être menée de n'importe quel point du globe. 

Selon diverses sources, un groupe d'une soixantaine de hackers joindraient leurs efforts pour s'en prendre à des sites Web et à des installations afghanes et palestiniennes.  Dans le netmag ZATAZ, on rapporte du canal privé WoH (World of Hell) qu'un groupe de pro-palestiniens composé d'asiatiques et d'européens avait l'intention d'attaquer des serveurs situés aux États-Unis.

Pendant ce temps, l'influent Chaos Computer Club (CCC), véritable institution dans le monde de l'h@cktivisme qui célèbre cette année son vingtième anniversaire, a lancé un appel au calme et condamné toute attaque contre des systèmes de communication.  Le porte-parole du groupe, Andy Müller-Maguhn, a déclaré : «Les infrastructures de communication électronique comme Internet sont maintenant nécessaires à une meilleure compréhension à l'échelle internationale.  Dans une telle situation, que l'on comprendra extrêmement tendue, il est tout à fait inacceptable de couper des liens de communication et de renforcer ainsi les bases de l'ignorance.»

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  Le public a choisi la télé
Le Pew Internet & American Life Project (PIP) publiait samedi dernier les résultats d'un sondage mené au cours des deux journées qui ont suivi les attentats et portant sur les principales sources d'information du grand public.  Il en ressort que 81 % des répondants ont dit s'être informés principalement à la télévision, 11 % à la radio et 3 % sur Internet.  On ne note aucune différence entre abonnés et non abonnés à Internet pour cette préférence de la télévision.

Chez les utilisateurs d'Internet, 29 % ont utilisé le réseau pour se renseigner (environ 30 millions de personnes), et de ce nombre 43 % ont dit avoir éprouvé des difficultés à avoir accès à des sites d'information.  Parmi les utilisateurs ayant éprouvé des difficultés, 38 % ont persisté jusqu'à ce qu'ils aient accès aux sites qu'ils tentaient de consulter, et 19 % ont abandonné leurs recherches.

On donnait dans le multitâche chez les utilisateurs du réseau; environ le quart des répondants ont dit écouter la radio ou regarder la télé pendant qu'ils utilisaient Internet.  Pour 30 % des utilisateurs, Internet les aura aider à mieux se renseigner sur les événements, et pour 29 % le réseau leur aura permis de communiquer avec des parents ou amis.  On estime que pour cinq millions d'utilisateurs, le courriel aura suppléé aux appels téléphoniques.  On note à cet égard une utilisation plus grande du courriel par les femmes que par les hommes (constante des autres sondages du PIP).  De plus, la participation à des forums de discussion ou des «chats» a été trois fois plus importante qu'à l'habitude (13 % comparativement à 4 % en temps normal).

Pour l'ensemble de la population, les attentats ont suscité des manifestations d'esprit civique : 32 % ont arboré un drapeau devant leur demeure; 19 % ont assisté à un service religieux commémoratif; 16 % ont fait un don en argent à un fonds de secours; 11 % ont voulu participer à une collecte de sang.  Le PIP souligne que les utilisateurs d'Internet étaient davantage susceptibles d'adopter ces comportements que les non utilisateurs.

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  En marge de la crise : 15,8 milliards en dommages aux infrastructures; recherche sur Google; billets électroniques; fonds de secours Microsoft et modification de Flight Simulator
Selon le cabinet de recherche Computer Economics, les attaques contre le WTC et le Pentagone ont infligé des dommages de l'ordre de 15,8 milliards de dollars aux infrastructures de TI et de communications.  On parle de coûts immédiats et pour les prochaines semaines de 1,7 milliard (remplacement de matériel, services), de coûts à long terme pour les entreprises utilisatrices de 8,1 milliards, et de coûts de 6 milliards pour la reconstruction de l'infrastructure des sociétés de services de télécommunications.

Le moteur de recherche Google a publié certaines statistiques sur les mots clés les plus fréquemment utilisés entre les 10 et 16 septembre.  Dans l'ordre : nostradamus, cnn, world trade center, osama bin laden, pentagon, fbi, american red cross, american airlines, afghanistan, american flag.  En fait, dans les minutes qui ont suivi les premiers événements, le nombre de recherches liées aux sites d'actualité a bondi de 60 fois son niveau normal; on enregistrait 6 000 recherches à la minute pour le mot «cnn»; 80 % de l'ensemble des recherches avaient trait aux attentats.

Dans la foulée du renforcement des mesures de sécurité dans le secteur du transport aérien, la Federal Aviation Administration (FAA - organisme de réglementation) suggère aux détenteurs de billets émis électroniquement (par exemple, billet d'avion acheté en ligne) de communiquer avec leur transporteur avant de se présenter à l'aéroport.  Dans un document d'information émis le 14 septembre, la FAA rappelle que seuls les détenteurs de billets munis de pièces d'identité avec photo pourront franchir certains périmètres de sécurité.  Les transporteurs détermineront les documents nécessaires à l'embarquement (billet, carte d'embarquement, confirmation de réservation).

La société Microsoft a annoncé qu'elle verserait cinq millions de dollars au fonds de secours mis sur pied et coordonné par les organismes United Way et New York Community Trust, et contribuerait en matériel, logiciel et services pour une somme équivalente à cinq millions de dollars.  De plus, Microsoft s'engage à verser en contrepartie, dollar pour dollar, jusqu'à concurrence de 12 000 $ par année, les dons de ses employés à des organismes caritatifs.  Plus de 20 000 employés de Microsoft participent au programme de dons.  C'est donc potentiellement 480 millions de dollars qui pourraient ainsi être versés à des organismes sans but lucratif.  Parallèlement, on apprenait de l'Associated Press que Microsoft modifiera son jeu de simulation de vol Flight Simulator pour tenir compte dans son infographie de la disparition des tours jumelles du paysage de New York.  Microsoft a cependant retardé indéfiniment la sortie de la nouvelle version de Flight Simulator, prévue pour cet automne.  Rappelons que depuis l'an dernier, les forces aériennes de la marine des États-Unis utilisent Flight Simulator dans le programme de formation des pilotes d'avions de type T-34C (voir article sur CNN).

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  Internet et diplomatie
Aux États-Unis, et ce avant les attentats, le Département d'État (State Department) estimait qu'Internet et le Web ont un rôle crucial à jouer dans l'expression et la diffusion des perspectives et des politiques.

Lors de la deuxième conférence annuelle «Net Diplomacy», tenue à Washington il y a deux semaines, plus de 450 participants (ambassadeurs, diplomates, cadres supérieurs des relations étrangères, gens d'affaires menant des activités à l'étranger) se penchaient sur la diplomatie réseau.  Le sous-secrétaire d'État, Marc Grossman, a déclaré : «Nous devons utiliser ces technologies pour faire valoir le point de vue des États-Unis, pour promouvoir nos intérêts et, qui sait, peut-être faire avancer l'idée de la liberté et de la démocratie à l'échelle du globe.»

La conférence était organisée par le bureau des programmes d'information internationale (Office of International Information Programs), une unité du Département d'État mise sur pied pour contrer la propagande étrangère à l'endroit des États-Unis.  Le bureau exploite un portail Web qui combine des sources d'informations officielles de l'administration publique (Maison Blanche, Département d'État, ministère de la Défense et autres ministères) et diffuse des documents en six langues (anglais, français, espagnol, arabe, russe, chinois).  Selon le coordonnateur du site Web, John Dwyer, cité par l'agence Associated Press : «Nous sommes des fournisseurs de contenus, des créateurs de contenus, et aussi des créateurs de contexte.» Notion intéressante que celle de «créateur de contexte».

Colin Powell, secrétaire d'État (et ancien membre du conseil de AOL avant sa fusion avec Time Warner) s'est adressé aux participants et a mis l'accent sur le potentiel énorme de diffusion de l'information qu'apporte Internet.  Si d'aucuns doutaient qu'il existe des personnalités politiques de haut niveau qui soient des utilisateurs avides d'Internet, l'exemple de Colin Powell vient les contredire.

Powell avoue (comme si c'était une faute) qu'au réveil, la première chose qu'il fait est de se brancher au réseau et de consulter un outil de veille de l'actualité en ligne dont il établit lui-même les paramètres.  «Alors, bien avant que les systèmes formels, les rapports de renseignement et autres merveilleux outils dont nous disposons au secrétariat d'État commencent à m'alimenter en information, et avant de prendre ma première tasse de café, j'ai une bonne idée de ce qui se passe dans le monde.  Après, je lis les journaux et j'espère trouver une corrélation entre ce que j'y lis et ce que j'ai lu sur Internet.» Powell ne va pas jusqu'à affirmer que les journaux ne sont pas importants, mais il admet suppléer de plus en plus à ce qu'il y lit en consultant des sites Web.

Au bureau, Powell utilise deux ordinateurs : l'un sert à tenir un agenda et à communiquer par courriel; l'autre sert uniquement au Web.  «J'ai une fenêtre ouverte en permanence sur un moteur de recherche.  Je me suis débarrassé de tous les documents de référence imprimés que j'avais l'habitude de consulter; plus de dictionnaires, plus d'encyclopédies.  Tout est dans les moteurs de recherche» de dire le secrétaire d'État, qui refuse cependant de divulguer le nom de son moteur préféré sur avis de ses avocats.

Sur le plan de la communication, Colin Powell a rappelé aux participants (diplomates, cadres, ambassadeurs, envoyés spéciaux) qu'ils devaient tenir compte de cinq auditoires dans leurs messages : la presse, le grand public étasunien, les 170 capitales d'États étrangers, l'«ennemi», et enfin les troupes militaires.  «Gardez à l'esprit tous ces auditoires et assurez-vous que nous ne parlons pas qu'aux chefs d'États.  Nous parlons à des citoyens ordinaires, des enfants, des adolescents et des étudiants qui consultent nos sites Web pour savoir ce que les États-Unis pensent, pour savoir ce en quoi nous croyons et ce que nous défendons.»

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Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Site personnel de Jean-Pierre Cloutier

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