ACCUEIL | ARCHIVES | RECHERCHE S'ABONNER | NOUS ÉCRIRE
Page daccueil Les Chroniques de Cybérie
Le mardi 16 avril 2002

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine en Cybérie...

  Pour effacer, appuyer sur le 7...
Une étrange fuite d'information est venue perturber le processus d'achat/fusion de la société Compaq par la société Hewlett-Packard.  La semaine dernière, le San Jose Mercury News publiait un article faisant état de tractations de dernière minute de la part de Carly Fiorina, première dirigeante de Hewlett-Packard, pour s'assurer de l'appui de gros porteurs d'actions lors du vote des actionnaires devant entériner la transaction en mars dernier.  On sait que cette transaction est contestée par certains membres de la famille Hewlett.

Le Mercury News a reçu une copie audio (format Real) d'un message laissé par Madame Fiorina dans la boîte vocale de Bob Wayman, agent financier principal de Hewlett-Packard.  Elle s'inquiétait de ce que deux de ces gros porteurs (Deutsche Bank et Northern Trust) n'endossent pas la transaction et elle demandait à Wayman de communiquer avec la Deutsche Bank, suggérant même qu'il faudrait peut être faire «quelque chose d'extraordinaire» pour s'assurer de leur appui.  Bob Wayman a confirmé l'authenticité du message, Carly Fiorina a refusé de commenter l'affaire au Mercury News.

Or, les implications sont très importantes.  Walter Hewlett, descendant d'un des fondateurs de HP et opposé à l'achat/fusion HP/Compaq, conteste le vote des actionnaires devant les tribunaux et soutient, entre autres, que des pressions indues ont été exercées sur la Deutsche Bank pour qu'elle appuie la transaction du poids de 17 millions de votes liés à ses portefeuilles d'actions.  De plus, la transaction fait l'objet d'enquêtes de la Securities and Exchange Commission et d'enquêteurs fédéraux.

Brian Bergstein de l'Associated Press examine quelques scénarios sur la manière dont le message aurait pu faire son chemin de la boîte vocale de Bob Wayman à celle d'une journaliste du Mercury News.  Imprudence de la part de Wayman avec le mot de passe donnant accès à sa messagerie vocale? Intrusion sophistiquée dans les serveurs hébergeant les messageries? Et quelle que soit la méthode, quels motifs pour l'auteur de la fuite? Les paris sont ouverts.

Trois jours d'audiences sont prévus, à compter du 23 avril, dans la contestation judiciaire du vote des actionnaires.  Parions qu'il sera question de «quelque chose d'extraordinaire».

Haut de la page

  ...  ou cliquer sur l'icone poubelle
Certains courriels reviendront hanter des analystes boursiers au cours des prochaines semaines.  L'Attorney General de l'État de New York, Eliot Spitzer, a demandé par voie de subpoena des copies de courriels d'analystes qui recommandaient aux petits porteurs l'achat de certains titres, mais déconseillaient ces mêmes titres à de gros investisseurs.

Selon le Mercury News, l'enquête porterait sur les firmes Merrill Lynch, Credit Suisse First Boston et Morgan Stanley Dean Witter.  Le Washington Post, pour sa part, se penche plus particulièrement sur le cas de l'analyste vedette de Henry Blodget de la firme Merrill Lynch et de sa gestion du portefeuille du moteur de recherche Goto.Com (par la suite devenue Overture Services).  En échange d'une entente de représentation exclusive pour le lancement d'une filiale européenne, Blodget aurait accordé une cote favorable à Goto.Com.  Cette dernière, insatisfaite du travail de Merrill Lynch, décide de passer à Credit Suisse First Boston.  Blodget réplique alors en diminuant la cote de Goto.Com, sans toutefois qu'il y ait eu de changement significatif dans le portrait financier de la société.

Haut de la page

  G.-B. : surveillance du courriel illégale?
Selon la commissaire à l'information du gouvernement britannique, Elizabeth France, la surveillance du courriel des employés par les entreprises pourraient enfreindre la Loi sur la protection des données.  Une ébauche de code de pratique sur l'utilisation des données personnelles dans les rapports employeurs/employés, publiées par la commissaire, détermine des règles strictes en matière de surveillance des communications des employés en milieu de travail, qu'il s'agisse de conversations téléphoniques, de courriel ou d'accès Internet (Voir la section 6 du document, format PDF).

Pour la commissaire, il existerait deux types de surveillance : celle liée à la mesure du rendement professionnel, et celle ayant trait au comportement des employés.  Elle suggère fortement aux entreprises de consulter les employés ou le syndicat avant de mettre sur pied des méthodes de surveillance et de les informer des buts visés et des moyens utilisés.  En outre, l'adoption par l'entreprise d'une politique claire et explicite en matière de surveillance, et la sensibilisation du personnel à cette politique, sont des éléments essentiels.

Elle rejette toute idée de surveillance cachée : «Quelles que soient les circonstances, il est difficile de justifier une surveillance liée au rendement qui se fasse à l'insu du personnel.  Pour ce qui est de la surveillance ayant trait au comportement, elle ne peut être justifiée que dans des circonstances précises, par exemple, si en informer le personnel causerait un préjudice à la prévention ou à la détection d'actes criminels ou à l'arrestation et à la mise en accusation de personnes responsables de tels actes.»

Concernant le courriel (point 6.3.2 du document), Madame France précise d'entrée de jeu que les employés ne devraient nullement être tenus responsables des courriels qu'ils reçoivent, n'ayant aucun contrôle sur l'envoi de ces derniers.  S'il s'avère nécessaire de surveiller le courriel, cette surveillance devrait porter sur le volume des messages reçus et envoyés, et uniquement dans des circonstances exceptionnelles, sur l'objet des messages, et en dernier recours sur le contenu des communications.  Toute surveillance visant à détecter des virus/vers ou codes malicieux devrait s'effectuer à l'aide de logiciels en fonction automatique.

Le document de 63 pages, bien que rédigé en tenant compte des lois britanniques, constitue un énoncé important pour les droits à la vie privée des employés et pour le respect de leurs communications en milieu de travail, un sujet qui revient fréquemment dans l'actualité.

Par exemple, il y a deux semaines, on apprenait que la société Dow Chemical avait été contrainte par un comité d'arbitrage de réembaucher 12 employés congédiés en août 2000 pour utilisation abusive du courriel en milieu de travail (voir SiliconValley.Com).  On leur reprochait d'avoir fait circuler sur le système de courrier électronique de l'entreprise des messages à caractère sexuels et violents.  Dow Chemical disait que cette décision intervenait après l'examen des comptes de courrier électronique de ses 6 000 employés.

En complément d'information, le dossier d'actualités sur la surveillance informatique et électronique en entreprise du site de l'Itinérant électronique.  Également, les divers modèles de politiques rédigés en français par les juristes de la société Jurifax.

Haut de la page

  Pornographie juvénile : campagne pour un renforcement des lois
À la suite de l'acquittement de James Robin Sharpe qui avait été accusé de possession de matériel de pornographie juvénile sous la forme d'ouvrages et de manuscrits de récits pédophiles, invoquant leur «mérite littéraire ou artistique» (notre chronique du 2 avril 2002), un organisme canadien lance une campagne visant au renforcement des lois en la matière.

Focus on the Family (FOTF), organisme voué au respect des valeurs familiales, a retenu des pages de publicité dans deux grands quotidiens et fait circuler une pétition pour demander aux élus canadiens, dont le premier ministre et le ministre de la Justice, d'adopter des lois plus sévères.  Il qualifie d'outrage la décision rendue dans l'affaire Sharpe et affirme qu'il s'agit là d'un message : les enfants canadiens sont à risque.  Selon le Dr Darrel Reid, président de l'organisme : «Le parlement se doit d'être très clair et d'affirmer que la pornographie juvénile, de quelque nature qu'elle soit, ne sera pas tolérée au pays.»

Un des arguments avancés par FOTF pour appuyer ses demandes est un sondage de la firme Léger et Léger selon lequel 83 % des Canadiens et Canadiennes croient que le système judiciaire canadien n'est pas assez sévère dans les causes impliquant la pédophilie (90 % au Québec).

Haut de la page

  Venezuela : contre-coup
Trois jours de vive tension au Venezuela au cours desquels on a assisté à des événements pour le moins incongrus.  À la suite de manifestations organisées par un grand syndicat, en appui aux cadres de la société d'exploitation pétrolière, un président populiste est renversé par une faction de l'armée qui installe au pouvoir le chef du patronat.  D'autres éléments des forces armées s'agitent, exigent le retour du président légitimement élu.  Les hauts gradés militaires se ravisent, l'administration fantoche cède la place, le président revient.  VHeadline.Com, site Web vénézuélien d'information en anglais propose un retour complet sur les événements.

Il y a deux semaines, nous vous tracions le portrait de Otto Juan Reich, Secrétaire d'État adjoint responsable pour l'hémisphère occidental dans le cabinet de George Dubya Bush.  D'origine cubaine, spécialiste des coups fourrés (affaire des contras nicaraguayens), Reich est responsable de l'application de la politique des États-Unis dans les Amériques.  Le 12 mars dernier, Reich déclarait au cours d'une allocution que le Département d'État s'inquiétait des rapports qu'entretenaient le président vénézuélien Hugo Chávez avec l'Iran, l'Irak, la Libye (comme le Venezuela, tous membres de l'OPEP) et Cuba.  «C'est une question que nous surveillons de près», déclarait-il.

On apprend aujourd'hui (16 avril) du New York Times que des membres importants de l'administration Bush ont rencontré à de nombreuses reprises au cours des derniers mois les leaders de la «coalition» qui a tenté de renverser le président vénézuélien, et leur avait signifié qu'ils approuvaient leur démarche.  Ce qui est moins clair, selon le NYT, c'est la marge de manoeuvre et l'appui que l'administration Bush accordait aux conspirateurs.

Dans le Washington Times, on signale que le président Chávez, au cours d'une conférence de presse, a déclaré vouloir faire enquête sur la présence d'un avion privé immatriculé aux États-Unis à la base militaire de l'Île de La Orchila où il avait été conduit par les putschistes.  «C'était un avion privé des États-Unis, pas un appareil officiel» a-t-il déclaré.  À Washington, le Département d'État a dit ne pas être au courant de l'affaire.  À savoir si les États-Unis reconnaissent Hugo Chávez comme président légitime du Venezuela, un porte-parole de l'administration a déclaré : «Il a été élu démocratiquement.  Cependant, la légitimité ne se confère pas uniquement par une majorité de votes.»

De nombreux observateurs et diplomates latino-américains ont reproché à Washington son peu d'empressement à dénoncer le coup perpétré contre un chef d'État démocratiquement élu.  Les responsables de l'administration Bush disent que les informations en provenance du Venezuela étaient trop confuses, et qu'ils attendaient que la situation se précise avant de se prononcer. 

Thomas C.  Dawson, directeur des relations externes du Fonds monétaire international (FMI) n'a toutefois pas fait preuve de telles réserves.  Vendredi matin, alors que le président Chávez était toujours détenu par les rebelles militaires et que se profilait la nouvelle administration vénézuélienne à géométrie sociale invariable, il a déclaré en conférence de presse : «Nous sommes disposés à apporter notre soutien à la nouvelle administration de quelque manière qu'elle juge appropriée.»

Si Hugo Chávez entreprend un vaste dialogue national, que les militaires putschistes ont été relevé de leurs fonctions, que les opérations pétrolières ont repris leur cours normal, tout n'est pas réglé.  En fait, rien n'est réglé, surtout pas sur le plan du pétrole.

Le Venezuela est le quatrième producteur mondial de pétrole et le troisième fournisseur en importance des États-Unis.  Ses réserves confirmées s'établissent à 77,7 milliards de barils, et de milliards de barils de pétrole lourd et de bitume.  N'oublions pas le gaz naturel : 4 000 milliards de mètres cubes, deuxième réserve en importance dans l'hémisphère occidental, huitième réserve mondiale (voir fiche du ministère de l'Énergie des États-Unis).

Un des reproches que l'on faisait à Hugo Chávez était sa gestion de l'entreprise d'État Petróleos de Venezuela (PDVSA), nationalisée en 1975/1976.  Chávez souhaite limiter la part des investissements privés en exploration et en exploitation (ce qui déplaît aux grandes sociétés pétrolières) et une meilleure distribution des profits de la société d'État vers le développement social.  Concernant ses ventes de pétrole à Cuba, à des tarifs préférentiels, on oublie de souligner qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'ententes plus larges qui comprennent, entre autres, l'envoi d'équipes médicales cubaines dans des zones vénézuéliennes défavorisées.

C'est cet amalgame d'État dirigé par un populiste de gauche, disposant d'énormes réserves énergétiques, qui s'oppose à l'exploitation à outrance par des intérêts privés, qui ne cadre pas avec les visées de ceux qui ont porté George Bush au pouvoir.  Prochain chapitre : on fera jouer la lutte au terrorisme en Colombie voisine pour déstabiliser de nouveau Hugo Chávez, déjà accusé de prêter main forte aux forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC).

Compléments de lecture sur le Web.  Le magazine en ligne Petroleumworld (que l'on ne peut taxer de gauchisme) publiait en mars dernier un article intitulé «Venezuela: Next Chile?» (Venezuela, le prochain Chili?) et dans lequel l'auteur analysait la question de l'intérêt stratégique du pétrole au Venezuela.  Dans l'édition d'août 2000 du Monde diplomatique, un article de l'écrivain Gabriel García Márquez, «L'énigme des deux Chávez».  Il y a presque un an se tenait à Québec le Sommet des Amériques.  Retour sur les déclarations finales : le Venezuela exprimait ses réserves sur l'expression «démocratie représentative», lui préférant «démocratie participative».  Relire également la «clause démocratique» de la déclaration finale : «toute altération ou interruption inconstitutionnelle de l'ordre démocratique dans un État de l'hémisphère...»

Haut de la page

  Washington : le week-end de toutes les manifs
Hier, lundi 15 avril, se tenait à Washington une importante manifestation d'appui à l'État d'Israël (voir CNN).  Répétition générale pour les forces de sécurité de la capitale étasunienne qui attendent, en fin de semaine prochaine, des dizaines de milliers d'autres manifestants aux doléances assez différentes de ceux d'hier.

À compter de vendredi se tiendra à Washington la réunion annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.  Un groupe ministériel du G-7 y tient également une rencontre.  Plus de 800 juges fédéraux assisteront à une conférence.  On prévoit aussi la présence du premier ministre israélien Ariel Sharon dans la capitale pour un événement public.  En fait, l'activité sera telle que, selon le Washington Post, les autorités policières s'attendent au pire et ont demandé à l'administration fédérale neuf millions de dollars pour défrayer les coûts additionnels de main-d'oeuvre.

Comme pour toutes les grandes manifestations, la mobilisation en vue des événements de la fin de semaine prochaine se fait largement sur Internet.

Le groupe «Stop the War» marchera pour la fin de cette «guerre sans fin» au terrorisme.  Il s'agit d'une vaste coalition d'organismes sociaux, religieux et étudiants qui rappelle le maillage des forces vives qui s'opposaient, il y a trente ans, à la guerre au Vietnam.

Le groupe National Mobilization on Colombia s'oppose au «Plan Colombie» de l'administration Bush : officiellement, 7,5 milliards de dollars en aide militaire à la Colombie pour la lutte au terrorisme et aux trafiquants de drogue.

Pour sa part, Mobilize for Global Justice est un groupe anti-mondialisation qui a dans sa mire les réunions du FMI et de la Banque mondiale.

À suivre dans les grands médias, et sur le Independent Media Center de Washington.

Haut de la page

  Daniel Pearl : suivi
Allons à l'essentiel : le procès des quatre co-accusés dans l'enlèvement et le meurtre de Daniel Pearl n'a pas débuté comme prévu vendredi dernier, 12 avril; le début du procès a été fixé au 22 avril.  Toutefois, le tribunal anti-terroriste, qui siège à huis clos, s'est occupé à des procédures préliminaires.  Entre autres, les sept présumés complices des accusés, toujours au large, ont été accusés et seront jugés par contumace.  De plus, Me Abdul Waheed Katpur, avocat du principal accusé Ahmed Saeed Omar Shaikh, a demandé à ce que le président pakistanais Pervez Musharraf soit accusé de mépris de cour car il a publiquement déclaré qu'il voulait voir l'accusé condamné à la peine capitale.  Détails dans le quotidien Dawn.

En marge du procès :

Dans son édition du 10 avril, le périodique New York Press publie une entrevue de John Strausbaugh avec le journaliste, romancier et cinéaste pakistanais Tariq Ali dans laquelle il déclare : «À mon avis, le meurtre de Daniel Pearl n'a pu être commis qu'avec la connaissance des services de renseignement.  N'importe quel journaliste occidental, quelle que soit la couleur de sa peau, qui arrive en ce pays et tente de mener une enquête indépendante sur le ministère de l'Information et ses agences est suivi en permanence.  Ils les tiennent à l'oeil [...] Je crois qu'il est arrivé trop près de quelque chose.  L'information que tout le monde cherche à savoir, ce sont les liens entre Al Qaeda et le renseignement pakistanais.  La plupart des gens croient que ces liens existent et qu'ils ont été en jeu le 11 septembre.  À savoir si les militaires étaient au courant des plans de ben Laden, personne ne peut le dire.  Les gens ne veulent pas échafauder d'hypothèses, ne veulent pas savoir, mais des liens existaient [...] Les preuves circonstancielles indiquent que Daniel Pearl avait commencé à découvrir ces liens, et que certains éléments au sein des agences de renseignement lui ont tendu un piège dans lequel il est tombé.  [...] Il faut que les États-Unis le sachent.  Comment Colin Powell peut-il affirmer “Nous savons que le gouvernement pakistanais n'est pas impliqué”? Comment sait-il? Personne ne croit ça au Pakistan.  Le général Musharraf lui-même a dit que Pearl était un journaliste trop curieux.»

Quelques jours auparavant, Tariq Ali exposait ces mêmes arguments dans le quotidien londonien The Guardian, et concluait : «Toute cette affaire est devenue si mystérieuse qu'on pourrait se demander qui dirige vraiment au Pakistan.  Le général Musharraf exerce officiellement le pouvoir, mais il est clair que ce pouvoir ne s'étend pas à tout l'appareil gouvernemental, encore moins à l'étendue du pays [...] Entre temps, la veuve de Daniel Pearl est en droit à des explications de son propre Département d'État et du général à Islamabad.»

Jeudi, 11 avril, le directeur adjoint de la CIA, John McLaughlin, arrive à Islamabad pour une visite officielle de deux jours.  Selon une source officielle, son programme comprend des rencontres avec les autorités pakistanaises visant à faire le point sur la lutte aux terroristes, et la participation du FBI et de la CIA à des descentes ayant eu lieu récemment au Pakistan.  Une séance d'information sur l'évolution de l'enquête dans l'affaire Pearl est également prévue (voir Frontier Post).

Haut de la page

Et sur ce, nous vous souhaitons à tous et à toutes une excellente semaine.

Site personnel de Jean-Pierre Cloutier

Collaboration à la recherche : Mychelle Tremblay

Ligne horizontale
ACCUEIL | ARCHIVES | RECHERCHE S'ABONNER | NOUS ÉCRIRE
Ligne horizontale
© Les Éditions Cybérie inc. | Revue de presse | Publicité
URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/20020416.html