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Page daccueil Les Chroniques de Cybérie
Le jeudi 17 avril 2003

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Et aujourd'hui en Cybérie...

  Victoire par implosion
Si victoire il y a, c'est peut-être la meilleure description que l'on peut faire des récents événements de la campagne d'Irak, soit l'implosion, l'effondrement d'une masse sur elle même.  Singulière victoire, en effet, quand on constate que la majorité des pertes subies par les forces britanniques et étasuniennes ont été occasionnées par des bavures et ce que l'on appelle cyniquement des «tirs amis». 

Pas de traces d'armes de destruction massive, pas de liens découverts avec des réseaux terroristes, peu importe.  George Dubya Bush y voit «une révélation que l'humanité aspire à la liberté, ce qui comprend le peuple d'Irak, que c'est une doctrine qui n'est pas une doctrine Bush ou étasunienne, qu'elle nous vient de Dieu, et que tous les peuples de la Terre, s'ils ont le choix de renverser un gouvernement répressif, le feront.» Étrange lecture des événements.

On y va donc de mises en scène élaborées qui alimentent les «armes de persuasion massive» que sont devenus la plupart des grands médias étasuniens pour faire croire que les nouveaux maîtres de Bagdad maîtrisent la situation.

Déception chez les militaires qui croyaient en une campagne rapide.  Le lieutenant-général James T.  Conway est venu dire aux troupes que leur séjour en Irak serait de durée indéterminée.  Comme plus de la moitié des 170 000 Marines sont déployés un peu partout sur la planète, la rotation des troupes d'occupation en Irak sera plus longue que prévue.  Et Conway d'insister sur la nécessité d'une «présence mondiale». 

La Syrie serait maintenant dans la mire de Washington.  Mises en garde de Bush qui brandit de nouveau la menace des armes chimiques, démenti venant de Damas, temporisation du britannique Jack Straw qui veut discuter avec les autorités syriennes, Israël qui souhaite de son côté une plus forte pression américaine, et l'Europe qui appelle à la prudence.  Excellent article à lire dans Libération.

Le 30 mars dernier, en entrevue à la CBC, Richard Perle ne déclarait-il pas : «La perspective qu'un autre pays soit le prochain à faire l'objet d'une intervention n'est pas une mauvaise base pour la diplomatie».

On se demande toutefois si les États-Unis disposent maintenant des effectifs nécessaires à une autre campagne, alors que l'Irak est toujours dans une situation précaire.

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  Front intérieur, surveillance accrue et lois répressives
Si la situation en Irak est fluide, les choses se précisent sur le front intérieur aux États-Unis.  Dans son édition du 8 avril dernier, le New York Times (inscription sans frais requise) laissait planer une sombre perspective, soit que la loi anti-terroriste surnommée PATRIOT Act (Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act of 2001) pourrait bien s'inscrire en permanence dans le cadre juridique.  On se souviendra que lors de son adoption en octobre 2001, cette loi avait suscité de nombreux remous en raisons des dispositions relatives à une surveillance accrue des citoyens (voir notre chronique du 30 octobre 2001), non seulement aux États-Unis, mais dans les autres pays ayant adopté des lois semblables.

Seul élément de réconfort à l'époque, et encore, le PATRIOT Act devait devenir caduc à la fin de 2005 à moins que le Congrès n'en prolonge la durée s'il y voyait la nécessité.  Or, plus de dix-huit mois avant qu'elle ne vienne à échéance, le sénateur Orrin Hatch (Républicain, Utah) fait campagne pour que, non seulement elle soit maintenue, mais aussi bonifiée de dispositions permettant une surveillance plus étroite de personnes soupçonnées de vouloir commettre des actes terroristes isolés (lone wolf terrorism).

Ajoutons à cette démarche des législateurs républicains le projet de loi complémentaire, «The Domestic Security Enhancement Act of 2003» (Format PDF, Loi de 2003 sur le renforcement de la sécurité intérieure), projet de loi déposé par l'Attorney General John Ashcroft le 10 janvier dernier, une centaine de dispositions étalées sur 87 pages.  Révocation de citoyenneté, déportation, fichage par ADN, etc., la liste est longue.

En vertu de cette loi, les autorités pourraient, entre autres, exercer une surveillance électronique des communications téléphoniques et Internet, sur simple soupçon, sans besoin de mandat, pour une période de 15 jours reconductible.  Le projet de loi dispose que les autorités étasuniennes pourraient exercer une surveillance sur des individus à la demande de gouvernements étrangers.  On ajouterait une quinzaine de délits à ceux pour lesquels la Constitution autorise l'imposition de la peine capitale.  On prévoit également accorder une immunité aux sociétés délatrices, de même qu'aux agents gouvernementaux qui procèdent à des perquisitions ou à des activités de surveillance autrement jugées illégales.  Le projet de loi ne comporte aucune clause d'échéance.  Bref, on viendrait d'un coup éliminer l'ensemble des mesures qui font contrepoids à un pouvoir totalitaire.  Bienvenue dans le nouveau monde inspiré par les révélations divines de Dubya.

Ah oui, il ne faudrait pas oublier cet autre bijou de projet de loi à l'étude dans l'État de l'Oregon.  Le projet de loi 742 définit comme «terroriste» quiconque planifie ou participe à une action visant par au moins un des participants à troubler le commerce, le transport, les activités scolaires ou gouvernementales ou les rassemblements pacifiques.  Les parrains du projet de loi expliquent que la police a besoin de nouveaux outils pour contrer les manifestations pro-paix, rien de moins.  Le projet de loi dispose d'une peine automatique de 25 ans de prison pour toute personne accusée de terrorisme en vertu de sa définition.  Son adoption éventuelle est peu probable, d'après les services policiers eux-mêmes, il n'en témoigne pas moins d'un certain état d'esprit.  Détails dans Associated Press.

Et déjà adoptée, une résolution mixte du Sénat et de la Chambre des représentants du Montana, la Résolution 12 (format PDF), qui exhorte les législateurs fédéraux à adopter une loi reconnaissant l'importance de l'action citoyenne dans la lutte au terrorisme.  Cette loi permettrait l'accès libre aux outils nécessaires (dont les armes à feu) pour entreprendre des actions préventives, et l'exonération de toute responsabilité civile ou criminelle pour avoir entrepris «de bonne foi» ces actions contre d'éventuels terroristes.

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  Les bibliothécaires protestent
On sait qu'aux États-Unis, les bibliothécaires ont à maintes fois pris position pour la liberté d'expression et la protection de la vie privée, notamment dans leur refus d'imposer des logiciels de filtrage Web sur les postes de travail de 9 000 bibliothèques publiques (voir notre chronique du 4 juin 2002).  Mais avec l'entrée en vigueur du PATRIOT Act, les responsables de bibliothèques publiques sont de nouveau dans le feu de l'action. 

Par exemple, le 26 mars dernier, l'American Library Association rapporte que des agents de l'agence de sécurité intérieure (Homeland Security) se sont présentés dans des bibliothèques de l'Ohio et ont retiré des étagères le plan d'urgence local en cas de déversement de matières toxiques.  Les agents ont expliqué aux bibliothécaires que le document serait désormais consultable à leurs bureaux, après vérification de l'identité de quiconque souhaiterait le consulter.  On semblait craindre que le document puisse donner des indices à d'éventuels terroristes, mais on prive les citoyens d'une source d'information en matière de planification de mesures d'urgence.

Les enquêtes secrètes sur les usagers, permises en vertu du PATRIOT Act, dérangent aussi les bibliothécaires.

Déjà, le réseau de bibliothèques publiques de Santa Cruz (Californie) a adopté une résolution visant à avertir les usagers qu'ils peuvent faire l'objet de surveillance.  À cet effet, on trouve dans l'ensemble des bibliothèques du réseau cet avis : «Bien que les bibliothèques de Santa Cruz prennent tous les moyens pour protéger votre vie privée, en vertu du PATRIOT Act (Loi 107-56), les agents fédéraux peuvent obtenir les renseignements sur les livres ou autres matériels que vous empruntez des bibliothèques.  Cette loi fédérale interdit à notre personnel de vous informer si des agents fédéraux ont obtenu des renseignements vous concernant.  Si vous avez des questions à cet égard, prière de les adresser à l'Attorney General John Ashcroft, Ministère de la Justice, Washington DC, 20530.»

De plus, il est devenu pratique courante dans le réseau des bibliothèques de Santa Cruz de passer à la déchiqueteuse, en fin de journée, tous les documents imprimés non essentiels à la gestion de la bibliothèque sur les livres empruntés par les usagers.

Au New Jersey, l'association des bibliothécaires a tenu une séance d'information à l'intention de ses membres sur les pratiques à adopter pour protéger la vie privée des usagers.  On leur a recommandé d'installer des logiciels qui effacent l'historique des sites consultés sur les postes d'accès Internet, d'effacer chaque jour la liste de réservations des postes d'accès et d'effacer l'information relative aux livres empruntés lorsque ceux-ci sont retournés.  Selon le quotidien Star-Ledger, certains élus voudraient soustraire les bibliothèques de l'application du PATRIOT Act, proposition accueillie par une fin de non recevoir au ministère de la Justice.

La profession est cependant divisée sur l'attitude à adopter face à la loi, comme le révèle un sondage du Library Research Center de l'Université de l'Illinois.  Si 219 bibliothèques ont déclaré avoir collaboré volontairement (sans exiger de mandat) avec les enquêteurs fédéraux, 225 ont déclaré avoir refusé.  Le Library Research Center note toutefois un «creux» statistique.  Dans l'année qui a précédé les attentats terroristes, 703 bibliothèques ont rapporté avoir reçu la visite d'enquêteurs du FBI.  En revanche, au cous de l'année qui a suivi, on n'a signalé que 545 demandes de renseignements de ce genre.  C'est qu'en vertu du PATRIOT Act, il est désormais illégal de dire si, oui ou non, une bibliothèque a fait l'objet d'une demande de renseignements venant d'une agence fédérale.

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  Données personnelles à vendre trouvent acquéreur
On apprend que depuis 18 mois, le gouvernement des États-Unis a acheté des dossiers de renseignements personnels sur des centaines de millions de résidants de pays d'Amérique latine, et ce sans le consentement des personnes visées.  Ces achats de données personnelles se font auprès de la société ChoicePoint qui, elle, déclare faire affaire avec des entreprises locales de cueillettes de données au Brésil, au Mexique, en Colombie, au Venezuela, au Costa Rica, au Guatemala, au Honduras, au Salvador et au Nicaragua.

ChoicePoint est une société spécialisée dans la cueillette de données personnelles et commerciales.  Un de ses services en ligne, ChoicePointOnline, propose d'ailleurs 14 milliards de dossiers personnels et commerciaux.  Selon l'agence Associated Press, il y aurait une douzaine d'agences fédérales étasuniennes clientes de ChoicePoint, dont les services de citoyenneté et d'immigration, qui seraient à monter une énorme base de données sur les citoyens d'Amérique latine.

Dans le cas du Mexique, ChoicePoint aurait recueilli les dossiers nominatifs de six millions de conducteurs de la capitale, Mexico, ainsi que l'ensemble des dossiers des électeurs du pays.  En Colombie, ChoicePoint a fait l'acquisition de l'ensemble des données gouvernementales sur les citoyens (fiche d'identité, date et lieu de naissance, numéros de passeport et de carte d'identité nationale, noms des parents, description physique).

Toujours selon l'AP, le président du Nicaragua, Enrique Bolanos, a ordonné au ministère de l'Intérieur de faire enquête sur la vente de données nominatives à des sociétés étasuniennes et de déterminer si les lois ont été violées.  Au Mexique, Victor Aviles, porte-parole de l'Institut électoral fédéral, a affirmé que la vente de renseignements personnels détenus par son organisme était illégale.

Les lois relatives à la protection des renseignements personnels varient selon les pays concernés, mais les observateurs estiment que ces ventes de données sont souvent faites à l'insu des responsables gouvernementaux par des personnes y ayant accès.  ChoicePoint se défend en affirmant que les contrats d'achats de données exigent que les vendeurs déclarent avoir légalement obtenu les données.  À suivre.

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  Essoufflement du mouvement pacifiste?
Moins de monde dans les rues ce 12 avril dernier.  C'était à prévoir.  Bon nombre des propaix/antiguerre étaient sortis en masse les semaines précédentes, mais ont boudé les marches de samedi dernier comme s'il était désormais inutile d'afficher son opposition à ce qui est devenu l'occupation irakienne.

Le 13 mars dernier, une semaine avant le déclenchement de la campagne d'Irak, le professeur d'histoire Mark LeVine écrivait un texte passé sous silence ou presque, «“Bush Wins”: The Left's Nightmare Scenario» (Bush gagne : le scénario du pire pour la gauche). 

Premier scénario pré-guerre optimiste pour le mouvement pacifiste : «Nous gagnons.» Manifestations de masse, pressions diplomatiques forçant indéfiniment le report d'une intervention armée, sans pour autant se pencher sur la nécessité de déloger Saddam Hussein du pouvoir.

Lorsqu'il est devenu évident que Washington irait tout de même de l'avant, repli sur un second scénario : «Tout le monde perd.» Campagne militaire qui s'embourbe, déstabilisation au Proche et Moyen-Orient, pertes de vies humaines élevées, regain du terrorisme.  Bien que tragique en raison des conséquences humaines, LeVine estimait que cette issue mettrait un terme au «rêve impérialiste» de l'administration Bush et inciterait la population des États-Unis à contester sa politique extérieure, ce dernier point faisant partie intégrante des visées du mouvement pacifiste.

Mais Levine invitait les militants pacifistes à se préparer à un troisième scénario, «Bush gagne».  Opération militaire avec un minimum de pertes, mise en place rapide d'un mécanisme de transition politique, regain de pouvoir et d'influence pour l'administration Bush.  Il soumet que la première guerre du Golf et l'Afghanistan nous ont appris que la propagande va-t-en-guerre peut s'arrêter lorsque cessent les bombardements.  Après, le public se désintéresse de la question et retourne vaquer à ses occupations.

LeVine prévoyait que le mouvement pacifiste serait marginalisé dans ce scénario «Bush gagne», et devrait revenir à la case départ de ses efforts de mobilisation entrepris depuis des mois.  Il écrivait qu'il fallait rappeler sans cesse que les États-Unis n'ont jamais réussi, que ce soit en Amérique centrale, en Afghanistan ou ailleurs, à imposer leur modèle de démocratie, mais aussi proposer des solutions de rechange aux campagnes militaires pour déloger Saddam Hussein.

Ce serait donc le nouveau défi du mouvement pacifiste, soit remobiliser l'opinion publique, mais autour de questions et d'enjeux moins percutants pour les citoyens ordinaires que les images de bombardements nocturnes.

Samedi dernier, un collègue journaliste me demandait pourquoi j'étais à la marche de Montréal du Collectif contre la guerre.  J'ai commencé par préciser que j'y étais à titre de citoyen.  Puis, parce que rien n'est réglé en Irak (pas plus qu'en Afghanistan), parce que les forces d'occupation sont en violation directe de la Convention de Genève sur la protection des populations civiles en temps de guerre, parce que la démocratie ne s'impose pas «top down», parce que le gouvernement canadien joue un rôle discret et hypocrite dans ses appuis à cette intervention, parce que...  Ce ne sont quand même pas les arguments qui manquent.

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  En bref : retour de Transfert.net; Achat de NUA par Cyberatlas; Nando Times, retrait d'un pionnier; Néologisme, «Fisker»; Les prix Webby 2003
Comme annoncé dans notre édition précédente, le netmag Transfert.Net est revenu dans le paysage cybermédiatique, mais cette fois sous la forme d'une agence de presse associative.  Transfert.Net, racheté par l'association Transfert2, formée de Valentin Lacambre, Laurent Chemla et Gregory Fabre, a donc relancé le titre sous forme d'agence à contenu payant : 15 euros/mois pour les particuliers, 150 euros/mois pour les entreprises.  L'abonnement donne entre autres droit à un fil de presse quotidien ou hebdomadaire par courriel, l'accès illimité au site et aux archives de Transfert.net (6 800 articles depuis fin 1998), et d'autres services.

La société Jupitermedia, par l'entremise de sa filiale Cyberatlas, vient de se porter acquéreure du service de diffusion de données démographiques d'Internet NUA Internet Surveys.  Ce dernier avait été mis sur pied par le cabinet d'experts-conseils irlandais NUA qui, en juin 2000, faisait face à des problèmes de trésorerie et avait cédé le service de diffusion de données à Scope Communications.  Scope se défait donc à son tour de NUA estimant ses activités incompatibles avec ses plans à long terme.  Mariage de raison entre NUA et Cyberatlas, deux services évoluant dans le même créneau : les abonnés à la lettre d'information hebdomadaire de NUA recevront également la lettre bihebdomadaire de Cyberatlas, et cette dernière sera plus présente sur le site de NUA.

Le Nando Times, un des premiers quotidiens aux États-Unis à investir le Web et à miser sur le caractère immédiat de la livraison de l'information, mettra fin à ses opérations en ligne d'ici quelques semaines.  Selon Christian A.  Hendricks, vice-président de la société mère McClatchy Co., le Nando Times, publié dans la région de Los Angeles, ne cadre plus dans la stratégie de l'éditeur qui délaissera les marchés locaux.  McClatchy mettra également terme aux opérations de SportsServer, un site Web d'information sportive.  Mis en ligne au printemps 1994 par la société Nando Media, le Nando Times a vite fait d'attirer une clientèle fidèle, surtout qu'à l'époque l'offre de quotidiens en ligne relevait du dosage homéopathique.  On se souviendra qu'en septembre 1995, lors de l'attentat de Oklahoma City, le Nando Times avait été le premier journal à diffuser des images de la catastrophe grâce à son infrastructure Web.

On constate depuis quelques semaines l'émergence dans les blogues de l'anglosphère d'un nouveau verbe transitif, «fisker» (en anglais, «to fisk»).  À ne pas confondre avec le terme d'argot anglais qui signifie gambader, «fisker» signifie dans le vocabulaire blogue de Samizdat «déconstruire de manière critique, point par point, un article ou un texte».  Par exemple, «cet article mériterait d'être fiské», «Michael Moore fiské», etc.  La source étymologique serait le journaliste Robert Fisk du journal britannique The Independent dont, selon Samizdat, les articles font souvent l'objet de critiques systématiques.  Personnellement, j'y vois plutôt une allusion au style même de Fisk qui bien souvent défait par analyse simple les incongruités immenses du discours politico-militaire.  Quoiqu'il en soit, voilà un nouveau terme qui décrit une action qui mériterait plus souvent d'être engagée.

C'est le 5 juin prochain que seront décernés les Prix Webby (qui en sont à leur septième édition), destinés à souligner le meilleur du Web.  On retrouve dans la liste des sites mis en nomination des incontournables comme Google (catégories Nouvelles et Réussite technique), la BBC (catégorie Nouvelles), Wired News, MovableType, outil de publication bien connu des blogueurs (catégorie Pratiques exemplaires), Amazon.Com (catégorie Commerce électronique) et la NASA (catégorie Sites gouvernementaux). 

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Et sur ce, meilleures salutations à tous et toutes.

Site personnel de Jean-Pierre Cloutier

Collaboration à la recherche : Mychelle Tremblay

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