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Les Chroniques de Cybérie

Le 12 septembre 1996
© Les Éditions Cybérie



Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

Suivi : l'affaire Trân Triêu Quân, cet homme d'affaires canadien condamné à la prison à vie le 24 janvier 1996 par un tribunal vietnamien, puis qui a vu sa sentence commuée à 20 ans de travaux forcés le 18 juillet 1996.  Il est détenu et emprisonné au Viêt-nam depuis maintenant deux ans et demi, suite à un différend commercial entre une compagnie canadienne qui se trouvait sa cliente et une entreprise gouvernementale vietnamienne qui avait signé un contrat avec cette compagnie.  Malgré l'intervention personnelle du premier ministre canadien, le gouvernement semble hésitant à exercer des pressions sérieuses pour la libération de Trân, et ce, malgré le fait que les fonctionnaires canadiens en poste au Viêt-nam reconnaissent qu'il est innocent, un «bouc-émissaire» et une «victime de fraude».  Tous les détails sur le site Web (Ndlr. inactif), mais aussi des actions que vous pouvez prendre pour aider à sa libération.

Chroniques d'un été ordinaire, c'est un petit Web qui vient nous faire réfléchir sur quelques-unes des questions sociales qui ont secoué la France et le Monde cet été.  Pendant que certains se prélassaient sur les plages, d'autres enfonçaient des portes d'église à la hache.  Informations extraites du Bulletin d'information de l'Observatoire des libertés publiques, Numéro 23 - Septembre 1996, bref survol d'un été dont on voudrait éviter la répétition, à http://www.ceic.com/thr/ete/index.html.

Observatoire, en son genre, le Centre d'études des médias, un organisme sans but lucratif fondé en 1992, est un lieu de recherche et joue un rôle d'agent de concertation entre les entreprises de communication, les milieux gouvernementaux et universitaires.  Un nouveau site Web à http://www.cem.ulaval.ca/ pour suivre les travaux du CEM, mais aussi pour consulter Actualités-médias, un service de résumés de nouvelles touchant l'actualité québécoise, canadienne et internationale des médias.  Un outil de recherche permet de consulter des archives par date ou par sujet.  Un site prometteur que nous revisiterons.

Inauguration officielle, ce samedi 14 septembre de QuéBel, serveur Web consacré à la coopération entre le Québec et la Belgique francophone à http://www.quebel.org.  C'est dans le cadre des Fêtes de Wallonie à Namur, dont le Québec est l'invité d'honneur, que les ministres Sylvain Simard du Québec et Robert Collignon de Belgique procéderont à l'ouverture officielle, événement qui pourra être suivi en direct sur le Web grâce à une caméra branchée du vendredi 13 jusqu'au dimanche soir.  L'idée de QuéBel est née à la suite d'un échange de jeunes francophones de Belgique et du Québec en octobre et novembre 1995.  Ces échanges fructueux ont permis de réaliser l'ampleur et la variété des coopérations possibles entre ces deux espaces francophones.  Québel, c'est encore un projet piloté principalement de Belgique, mais on devrait voir naître sous peu au Québec un groupe de participants à cet intéressant projet.  Vous avez le goût de la Belgique?  On vous attend.

À inscrire dans votre agenda si vous êtes de Suisse ou entendez y être entre le 11 et le 22 septembre, plus particulièrement à Lausanne, c'est le Navigator's Café qu'animeront nos amis du Webdo dans le cadre du Comptoir suisse 96.  On trouve les détails à http://www.webdo.ch/comptoir96.html.  Cours internet, cybercafé public et surtout soirées thématiques dont le programme est très étoffé.  Presse sur Internet, commerce électronique, musique, histoire et culture, applications pédagogiques, rien n'a été épargné par les responsables pour inviter des conférenciers de renom.  Le programme à lui seul, bourré d'hyperliens et disponible à http://www.webdo.ch/divers/comptoir/programme.html donne une bonne idée de l'ampleur et de l'intérêt que revêt l'événement, et du dynamisme helvétique en matière d'inforoutes francophones.

Édition 1997 d'Internet au bout des doigts, le guide d'utilisation de l'Internet publié aux Éditions Trécarré sous la direction de Jean Lalonde.  Édition revue et actualisée de ce succès de librairie, sans oublier le site Web compagnon à http://www.CJL.qc.ca/iabdd/, véritable complément du contenu imprimé.  IABDD se distingue d'autres guides en ce qu'il tient compte du mûrissement de la clientèle des réseaux et que, ce faisant, il s'adresse autant aux néophytes qu'aux utilisateurs et utilisatrices intermédiaires.  On y trouve même une section sur comment faire sa page Web; seul reproche, un parti pris trop évident pour l'approche d'intégration Netscape.

Des chroniques, des actualités du Web et de l'informatique; c'est vrai qu'avec la vitesse à laquelle évolue l'Internet ces jours-ci, on a besoin de sources constamment rafraîchies d'information.  Petit tour d'horizon donc, à vos signets, à commencer par la Section Multimédia du journal Le Monde à http://www.lemonde.fr/multimedia/.  C'est égal à la réputation de ce journal phare que l'on connaît pour le sérieux et la rigueur de ses dossiers.  Ajout récent fort utile, un moteur de recherche pour se promener dans les dossiers précédents, ce qui nous a permis de retrouver, avec le mot clé «Québec», l'article «Québec pleine toile» de Denis Fortier paru dans l'édition de la semaine du 29 juillet 1996 à l'adresse http://www.lemonde.fr/multimedia/sem3196/textes/act31961.html.

Changement de cap pour Le cahier Multimédia de Libération qui a suspendu sa parution pendant l'été.  On peut toujours consulter les dossiers et articles précédents à l'adresse habituelle, http://www.liberation.fr/multi/index.html, mais on prévoit à la rentrée ne plus reproduire la retranscription intégrale du cahier sur le Web pour plutôt en proposer une version différente, un prolongement.  On publiera un courrier des lecteurs étendu sur des thèmes proposés à l'avance, et on proposera également, sous forme de guide, une compilation des critiques de sites Web et de cédéroms parues dans le cahier.  Un site dont on attend avec impatience la réouverture, ce vendredi 13 septembre, car il nous a bien manqué cet été.

Les auditeurs et auditrices de France Info sont bien servis avec les chroniques Info Informatique et Info Net de Jérôme Colombain, mais les autres aussi car ces chroniques sont disponible en format texte et en RealAudio depuis le site Web de France Info à http://www.radio-france.fr/france-info/jcolombain/.  De plus, on a droit à une section archives (depuis décembre 1995) bien étoffée et fort utile ainsi qu'à une sélection des sites Web du mois.

Autre publication électronique à souligner, Inforoute - Le Mag à http://www.inforoute.cgs.fr.  C'est en quelque sorte le centre de service de La Plate-Forme Multimédia Cap Gemini Sogeti, et sert d'outil de communication entre les nouveaux utilisateurs, les abonnés, les fournisseurs de services et l'équipe de projet.  La présentation est malheureusement un peu lourde, la navigation pas toujours évidente, même par temps clair, mais on y trouve néanmoins un bonne sélection de contenus.

Un retour, une arrivée : Retour depuis début septembre de La Rafale, après une pause estivale que nous envions au chef de la brigade des rafaleurs, Davduf.  Même adresse virtuelle sur Web, http://www.imaginet.fr/rafale/, même adresse aussi avec les mots pour ériger des barricades contre la commercialisation du Web, contre l'homogénéisation de la pensée, pour les zones autonomes, temporaires ou autres.  L'arrivée, c'est l'Humanité, journal du Parti communiste français à http://www.humanite.presse.fr/.  Pas de chronique techno, de l'analyse d'un certain point de vue, et au moins on nous donne le choix entre la sauce javanaise ou la version nature de l'Huma du jour à http://www.humanite.presse.fr/journal/index.html.  Éditorial lu ce 10 septembre, et qui s'appliquerait bien à ce qui se passe au Québec en ce moment, «Ce n'est pas la guigne, ce n'est pas la scoumoune, c'est un gouvernement qui se prend les pieds dans le tapis des astuces ayant pour seule finalité de répondre à ce défi : comment faire passer une politique qui ne passe pas?».  Bienvenue à l'Humanité.

En anglais, Netsurfer Digest est un hebdomadaire expédié gratuitement par courrier électronique depuis 1994 à une liste d'abonnés et dispose aussi d'un site Web (tiens, ça me dit quelque chose, cette formule là).  Par courrier, on peut recevoir une version texte et une version HTM; depuis le site, on a aussi accès aux archives (décidément, ça me dit quelque chose).  Côté contenu, c'est une revue commentée de sites Web, des techniques, des documents disponibles; la présentation est simple et la navigation efficace, attribut des sites à contenu (hum...).  Une bonne source de renseignements sur le Web anglophone, c'est à http://www.netsurf.com/nsd/index.html.

Aux États-Unis, c'est reparti, la CIA risque de se retrouver de nouveau au centre d'une controverse, et ce en pleine campagne présidentielle américaine.  C'est qu'une série d'articles publiés à la fin août dans les éditions imprimées et Web du San Jose Mercury News, intitulée Dark Alliance, établit un lien direct entre l'entrée du crack (drogue composée à partir de cocaïne) sur le marché de San Francisco et une opération de financement des contras nicaraguayens qui se serait déroulée avec l'aide d'agents de la CIA.  La drogue entrait aux É.-U. avec la complicité de la CIA qui, avec les produits de la vente, procédait à l'achat d'armes destinées à renverser le gouvernement sandiniste.  Les arguments sont solides, les preuves semblent irréfutables, il n'en fallait pas plus pour que des leaders de la collectivité noire (dont Jesse Jackson), durement frappée par les proportions endémiques du problème du crack, demandent une enquête officielle.  L'affaire fait tellement de bruit que le Mercury News a ajouté sur son site une section «Postscripts» où figurent les réactions.  Dossier accablant, compléments d'information, point de départ à http://www.sjmercury.com/drugs/.

Dossier censure : drôle de façon de célébrer le vingtième anniversaire de la mort de Mao, la Chine prend des mesures pour bloquer l'accès depuis son territoire à plus de 100 sites Web étrangers.  Plus tôt, cette année, le gouvernement de Beijing avait ordonné que tous les serveurs Internet se branchent sur les installations du ministère des Postes et Télécommunications.  En programmant les routeurs, il devient très facile de bloquer l'accès à des sites que le gouvernement chinois trouve gênant; parmi les sites visés, ceux du Los Angeles Times, du Wall Street Journal, du Washington Post, de la Voix de l'Amérique, de CNN, du gouvernement de Taïwan, du Tibet Information Network et d'Amnistie internationale.  Les détails dans le Webdo à http://www.webdo.ch/webactu/cyber/cyber_9609.html.

Même problème, contexte différent : «Doit-on censurer Internet pour limiter la pédophilie ou ne pas le faire pour préserver la liberté d'expression?» C'est l'épineuse question qu'on nous posait à l'émission Droit de parole diffusée vendredi dernier sur les ondes de Télé-Québec.  Mais on l'avait aussi posée dans le cadre d'une enquête réalisée par la maison de sondage SOM entre le 30 août et le 3 septembre 1996.  Au total, 1 002 entrevues ont été complétées auprès d'un échantillon représentatif de la population adulte du Québec.  Résultats : pour la censure, 65 %; contre la censure, 23 %; ne savaient pas ou refusaient de répondre, 12 %.  Pourcentages pro-censure plus élevés en province qu'à Montréal, plus élevés aussi en fonction de l'âge.  Dans le groupe des 55 à 64 ans, 74 % des répondantes et répondants endossent l'idée d'une censure de l'internet, idée partagée par seulement 56 % des personnes du groupe 18 à 24 ans.  Par contre, peu de différence entre les hommes et les femmes.  Le résumé du sondage et la liste des personnes invitées pour débattre de la question à http://www.telequebec.qc.ca/parole/960906.html.

Bilan des échanges, bien résumés par l'une des participantes, il faut trouver ensemble des moyens pour mettre fin à l'exploitation sexuelle des enfants, sur Internet et ailleurs, sans tomber dans des dérives que nul ne souhaite et sans porter atteinte aux principes de la liberté d'expression.  Un des joueurs importants dans la recherche de solutions appropriées pourrait être l'Association des fournisseurs Internet du Québec, un organisme de création récente qui tente de regrouper l'ensemble des fournisseurs.  Les objectifs et mandats de l'AFIQ sont décrits sur le Web de l'Association à http://www.afiq.org [NDLR : inactif].  Problème de taille pour les responsables : proposer des modalités d'action qui fassent consensus chez les fournisseurs.  En effet, bon nombre d'entre eux semblent vouloir continuer à fonctionner en autarcie sans comprendre qu'un jour, ils devront bien s'unir pour défendre leur communauté d'intérêts.

On a aussi déploré le manque de ressources en français, sur Internet, pour documenter le problème, l'expliquer, aider à le comprendre et à y mettre un terme.  Il s'agirait là d'un projet très valable pour les créateurs Web en manque de sujet ou encore pour des groupes d'étudiants à la recherche d'un projet de session.  Par contre, en anglais, les ressources sont nombreuses.  Une des meilleures et des plus complètes est la section qu'y consacre le Christian Science Monitor à http://www.csmonitor.com/children/safechildindex.html.  Le Monitor n'y va pas de main morte, non plus.  Amorcée fin août, la série d'articles et de reportages sur la protection des enfants se poursuivra jusqu'en décembre; tous les thèmes seront abordés, dont l'exploitation sexuelle, la violence familiale et la santé.

Le débat engagé à l'émission «Droit de parole» a aussi permis d'échanger sur les aspects juridiques et policiers du problème.  De l'avis des représentants des forces de l'ordre, ces dernières sont mal équipées pour faire face au problème et manquent de ressources.  Là encore, belle occasion pour les producteurs et concepteurs Web en recherche de contenu.  En anglais, un bon point de départ est le Computer Crime Research Resources, mis sur pied par Bruce Fraser de l'université d'État de Floride et disponible à http://mailer.fsu.edu/~btf1553/ccrr/welcome.htm.  Reconnaissant le caractère nouveau du crime informatique (qui englobe la diffusion de contenus de pornographie juvénile), le CCRR fait oeuvre de pionnier et recense l'ensemble des ressources dans le domaine.

Mais si les forces policières ont du mal à «patrouiller» le territoire étendu du cyberespace, faut-il miser sur la participation de vigies bénévoles?  L'idée semble intéressante, mais comporte des risques, comme celui de voir monter aux barricades des milices autoproclamées.  Ainsi, Curtis Sliwa, fondateur des «anges gardiens» qui patrouillaient le métro de New York prêts à intervenir en cas de perpétration de crime, s'est converti aux nouvelles technologies et a mis sur pied CyberAngels, site Web à http://www.cyberangels.org/, une petite armée de volontaires qui sillonne l'Internet à la poursuite de prétendus actes illégaux.  L'intention est certes louable, mais la méthode est contestable et contestée.  En l'absence d'un code de conduite bien encadré, de quel droit les CyberAngels s'arrogent-ils pour dénoncer des abus ou des crimes?  En outre, Sliwa a déjà reconnu avoir eu recours à des mises en scène, à des simulacres d'agressions montés de toutes pièces, pour attirer l'attention des médias sur le travail des Guardian Angels.  Attitude déplorable tant dans le réel que dans le virtuel.  Deux textes d'analyse sur Sliwa et les CyberAngels, le premier dans HotWired à http://wwww.wired.com/wired/4.07/es.cyberangels.html sous la plume de Orgie van Bakel, le second publié dans Boardwatch par Lance Rose est disponible à http://www.boardwatch.com/mag/96/feb/bwm27.htm.

Côté utilisateurs, le Québec traîne de l'arrière.  Alors qu'il existe l'Association des utilisateurs de l'Internet de France (AUIF - http://www.aui.fr), qu'aux États-Unis on trouve une bonne demi-douzaine d'organismes de défense des droits des utilisateurs et utilisatrices, qu'il y a le Electronic Frontier Canada (EFC - http://www.efc.ca), rien encore au Québec, pas d'association, pas de chapitre de l'ISOC.  On avait bien senti, dans l'enthousiasme d'INET'96, une volonté de structurer un regroupement (http://www.isoc.qc.ca), mais pas de nouvelles depuis juin.

Pourtant, on le voit bien, une véritable concertation ne sera possible qu'en présence d'organismes structurés et représentatifs (fournisseurs, utilisateurs, etc.).  Rien n'est simple, rien n'est réglé, tout est à suivre, tout est à faire.  Si le chanteur Renaud demande «c'est quand on va où», la question se pose aussi à savoir «c'est à partir de quand, c'est au tour à qui».

Évolution des comportements sur le Web : Selon une étude présentée par Tod Johnson, premier dirigeant de la firme PC-Meter, il faut passer à une analyse proche de l'audimat et délaisser les méthodes de sondage traditionnelles.  PC-Meter a conçu un logiciel du même nom qu'on installe sur un échantillon représentatif d'ordinateurs de foyers ou de bureaux aux États-Unis, et qui enregistre tout ce que l'utilisateur fait.  L'entreprise conjugue alors tous les résultats enregistrés sur les ordinateurs et prétend ainsi arriver à une analyse plus exacte des comportements et utilisations des postes de travail, dont l'utilisation des services en ligne.  Première constatation, les répertoires et moteurs de recherche sur le Web sont les sites utilisés par le plus grand nombre de l'échantillon, 65 %.  Autre observation, les sites à contenus «adultes» qui attiraient au moins une visite par 25 % des utilisateurs par mois en janvier n'en attiraient plus que 20 % en mai.  En outre, de ces trois sites qui figuraient au palmarès des 50 sites les plus visités en janvier, il n'en restait qu'un en mai.  Les explications de Tod Johnson : un certain effet «douche froide» qu'aurait eu l'adoption (même contestée devant les tribunaux) du Communications Decency Act, mais aussi le nombre grandissant de femmes sur les inforoutes.  En effet, moins attirées par les contenus dits «adultes», la place plus importante qu'elles occupent dans la clientèle des réseaux (qui serait passée de 31,7 % à près de 40 % en cinq mois) expliquerait la baisse relative de fréquentation des sites Web adultes.  Les détails à http://www.npd.com/todsp2.htm.

Bonne nouvelle de chez Qualcomm, fabricant du populaire logiciel de courrier électronique Eudora.  Disponible en version Pro (environ 80 $) et en version Light (gratuite), ces deux versions affichent maintenant une nouvelle fonctionnalité, celle de reconnaître les URLs dans un message texte.  Netscape et certains autres fureteurs offraient déjà cette fonction, mais la lourdeur de leurs modules courrier ne nous ont jamais incité à nous départir d'un «vrai» logiciel de gestion de courrier électronique.  Eudora Light, version 1.5.4 disponible à http://www.eudora.com/ permet donc de lancer son fureteur ou une autre application (finger, FTP, gopher, etc.) en cliquant deux fois sur un URL contenu dans un message texte, ce qui évite d'avoir à prendre des notes manuscrites ou de faire des opérations copier/coller des URLs.  Eudora n'a pas, non plus, perdu ses fonctions de boîtes multiples et autres caractéristiques qui en ont fait le logiciel de courrier électronique le plus répandu.

Bientôt, 21 septembre, c'est l'équinoxe d'automne, période de juste partage entre la lumière et l'obscurité.  Puis, autre phénomène des planètes, il y aura éclipse complète de la lune le 26 septembre que l'on pourra peut-être observer par une belle nuit de l'été indien.  Deux sites à vous suggérer, le premier tant pour la météo que les observations astronomiques, celui de Ève Christian, La météo au quotidien à http://www.meteo.org.  À lire, le texte très informatif sur ce qu'est l'été indien, sur l'origine de l'expression, et bien des choses encore à http://www.meteo.org/bizarre/ete_ind.htm.  Puis, sur l'excellent site du Planétarium de Montréal où on trouve, dans la section Hyperespace, les commentaires de l'astronome Pierre Chastenay sur l'éclipse du 26 septembre à http://www.planetarium.montreal.qc.ca/SAPM/Hyperespace/eclipse_960926.html.

Septembre, c'est aussi mois des récoltes et de la bouffe gourmande.  Commençons par parler des récoltes, de ceux et celles qui les font, tout comme l'élevage, la transformation et toutes ces activités que la vie citadine a trop tendance à nous faire oublier.  Le Coopérateur agricole est une revue publiée neuf fois l'an par la Coopérative Fédérée de Québec, c'est l'organe d'information de la coopération agricole québécoise.  La bonne nouvelle, c'est qu'il est disponible sur le Web à http://www.coopfed.qc.ca/coopagri/index96.htm.  C'est un site très bien fait, très riche en contenu, facile à consulter et informatif.  Les concepteurs vont droit à l'information, sans négliger la présentation qui est efficace et sans lourdeur.  De bons dossiers dans le numéro courant : agriculture raisonnée en Europe; l'industrie laitière en région; incidences ici du «Farm Bill» de Bill Clinton.

Et pour faire honneur au labeur des agriculteurs et agricultrices de partout, deux sites de recettes.  La boîte à recette Web à http://www.imagine-mms.com/recettes.htm nous dispense de ces petits «cardex» où l'on tente tant bien que mal de ranger nos notes, conseils et astuces de cuisine.  De plus, on y trouve une section réservée aux recettes de restaurants, puis celles de la semaine.  Autre site à inscrire dans vos signets bouffe, Passion cuisine à http://www.mygale.org/~boutels .  En plus d'alléchantes recettes, on y trouve une section utile sur le vocabulaire.

Il y a 12 mois, dans notre édition du 15 septembre 1995 (950915.html), nous vous parlions, entre autres, de Designers, d'Audiogram, du Réseau scolaire canadien, de Jean-Loup Sieff dans Cybersphère, de l'ENST Bretagne, de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), du rhum Barbancourt, de World Media Network...

Il y a 18 mois, le 15 avril 1995 (950415.html), nous vous parlions de l'Internet Index, de Gallup USA, des vêtements Tilley, des Médiévales de Québec, de VIA Rail, de TV5 et du chocolatier Godiva.

Rappel médias : À la télé de Radio-Canada, l'émission BRANCHÉ le samedi à 17 heures, nouvelle série d'émissions et de reportages, et site Web remanié à http://www.src-mtl.com/tv/branche/index.htmlDemain la veille, dimanche à 13 heures (heure de l'Est) et sur le Web à http://www.src-mtl.com/radioam/demain.html.  Du nouveau du côté de TVO/TFO, la chaîne publique ontarienne, on attend l'émission On se branche qui prendra l'antenne dès le 29 septembre.  Concept intéressant, c'est la première dramatique à explorer le thème d'une famille qui apprivoise les nouvelles technologies de l'information.   Pour les abonnés et abonnées du service de câblodistribution de la ville de Québec, MICRO-INFO sur Télé-Mag 24, horaires de diffusion sur le site Web à http://www.telemag.qc.ca/micro-info/.  Tous les jeudis, la section Technologies de Voir à http://www.voir.qc.ca.  Aussi, tous les mardis, la section PL@NÈTE du quotidien Le Devoir à http://www.cam.org/~bmunger/.

Bonne semaine à tous et à toutes,

Jean-Pierre Cloutier
jpc@cyberie.qc.ca


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