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Salutations à tous les Cybériens et
Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine, il sera beaucoup question de sous.
Mais d'abord...
DURE SEMAINE POUR LES MINISTRES FRANÇAIS
Un ne parle pas, mais on dit le citer. L'autre
parle, mais on ne lui répond pas. Le
premier, c'est le ministre français de la
Justice Jacques Toubon à qui l'hebdomadaire
américain US News and World Report attribuait des propos sur la place du français
par rapport à l'anglais sur Internet, et nous
citons dans le texte : «If we do nothing, it
will be too late, we will be colonized.» On
pouvait lire, peu de temps après, sur le site
AFP/Nomade
(qui, en passant, s'avère une excellente source
d'information sur les inforoutes et le
multimédia) que «dans un communiqué
transmis à l'AFP par son ministère,
M. Toubon "dément avoir tenu ces propos, et
avoir accordé le moindre entretien à ce
magazine"». Le deuxième, c'est
Hervé de Charette, ministre français des
Affaires étrangères qui s'est plaint
auprès de Jacques Santer, président de la
Commission européenne, de la place
prédominante de l'anglais sur les sites Web de
la CE. M. de Charette voudrait que l'on
accorde une plus grande place aux dix autres langues
parlées dans les pays membres de la Commission,
une diversité linguistique qui est le reflet
d'une richesse culturelle. Fin de non-recevoir
des autorités de la CE. Ici, la nouvelle
nous a été communiquée... en anglais, par le service canadien
Canoe.
DOSSIER PUB : PREMIÈRES STRUCTURES
QUÉBÉCOISES DE MESURE
Le Groupe de travail sur les applications publicitaires
d'Internet (GTAPI), fondé à l'automne
1996 et dont les membres proviennent du milieu des
annonceurs et des médias du Québec,
annonçait ce mercredi le résultat de ses
travaux préliminaires sur la mesure de
fréquentation des sites Web, l'achalandage qui
servira à évaluer les tarifs
publicitaires versés aux propriétaires,
diffuseurs, créateurs ou exploitants de sites
Web. Le rapport présenté en
conférence de presse sous le titre
CyberMédia est un
excellent travail de synthèse sur la
problématique, les outils de mesure, et
l'utilisation du fichier journal du serveur (log file)
comme donnée de base. Il comporte aussi un
lexique, pour que tous les acteurs parlent le
même langage. Nous avons
apprécié que le GTAPI exclut
d'emblée les méthodes intrusives de
mesure de fréquentation ou de suivi de la
clientèle comme les fichiers témoins
(cookies). L'analyse se basera donc sur le
décorticage du fichier journal du serveur pour
lequel le GTAPI a mis au banc d'essai différents
logiciels spécialisés.
Pour les diffuseurs de contenus, l'analyse du fichier
journal peut se faire à l'interne ou être
confiée à une entreprise
spécialisée sur une base ponctuelle,
hebdomadaire ou mensuelle. Première
à offrir ce service au Québec, Cossette
Interactif, elle-même membre du GTAPI. Les
coûts varient selon l'importance de la
fréquentation d'un site et la fréquence
des rapports présentés.
La validation par un tiers des statistiques de
fréquentation d'un site ajoutent, à coup
sûr, un élément susceptible de
rassurer les annonceurs sur la visibilité de
leurs campagnes. Par ailleurs, interrogés
à savoir si le groupe de travail s'était
penché sur la question des coûts de cette
validation pour les producteurs et diffuseurs de
contenus, les membres présents ont dit ne pas
s'être attardés sur le sujet.
Présentement, sur chaque dollar de recette
publicitaire, 15 % est automatiquement
versé en commission d'agence. Les agences
intermédiaires comme Soussy.com ou InventionMédia, qui
agissent aussi comme conseillers auprès des
annonceurs, proposeront aux sites Web qu'ils
représentent des frais oscillant autour de
35 %. Voilà donc plus de 50 %
des recettes des producteurs qui sont versées
pour des services de représentation.
Ajoutons à cela les frais de validation de la
fréquentation, et pourquoi pas, comme le
suggérait un des participants à la
conférence de presse, de la publicité
pour mousser son propre site, et on conçoit que
les producteurs et diffuseurs de contenus verront les
recettes se diluer en services divers et disposeront
donc de moins de ressources à affecter... au
contenu.
L'argument selon lequel une solide structure de
représentation pourrait tripler les recettes
publicitaires ramène donc les producteurs de
contenus, ceux et celles sans qui il n'y aurait pas de
marché, à la case de départ
puisqu'ils risquent à travers tout cet exercice
de ne conserver que le tiers des recettes (n'oublions
pas les taxes, les frais administratifs, etc.).
Pendant ce temps, aux États-Unis, les
dépenses publicitaires des annonceurs ont connu
un plafonnement et, dans certains cas, une baisse au
cours du premier trimestre de l'année.
Selon Advertising Age, les 25 plus importants fournisseurs de
contenus Web ont connu une chute de leurs recettes
publicitaires de 8,5 % en janvier seulement.
INFORMATISATION DES MÉNAGES
QUÉBÉCOIS
Selon une enquête menée conjointement par
le CEFRIO, le Bureau de la
statistique du Québec et des
partenaires des secteurs public et privé, le
quart des ménages québécois
(24 %) disposent d'un ordinateur à la
maison; un ménage informatisé sur quatre
est branché à l'autoroute de
l'information; la moitié des ménages
informatisés disposent d'un lecteur
cédérom; un ménage
informatisé sur cinq a l'intention de renouveler
son matériel au cours des prochains 12 mois; un
peu plus de 10 % des ménages non
informatisés déclarent avoir l'intention
d'acheter un micro-ordinateur au cours de la prochaine
année; ce sera donc 330 000 micro-ordinateurs
qui seront achetés par les ménages
québécois au cours de l'année
1997, des dépenses totales de l'ordre de 740 millions de dollars. Vous voulez en savoir
plus? Il vous en coûtera 125 $ pour
avoir une copie de ce rapport de 99 pages,
réalisé en grande partie avec l'aide de
fonds publics. On se demande si une telle
pratique résisterait à une contestation
en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des
organismes publics ou à une plainte
auprès de la Commission d'accès à
l'information du Québec.
MIM'97
L'an dernier, le Marché international du
multimédia (MIM) s'était greffé
à la tenue de la Conférence
INET'96. Cette année, du 19 au 21 mai, il
s'arrime à la Conférence des ministres
francophones chargés des inforoutes.
Léger changement d'appellation, c'est maintenant
le Marché international des inforoutes et du
multimédia qui
sera le théâtre de rencontres,
conférences et événements autour
des thèmes de l'heure. Par contre, pas
tout à fait «grand public» comme
événement, le forfait de trois jours est
offert pour la modique somme de 740,70 $, ou
555,76 $ si vous êtes étudiant (ces
frais ne comprennent pas les
déjeuners-causerie). Si vous n'aviez pas
prévu l'investissement, consolez-vous, vous
n'aurez qu'à débourser 28,49 $ pour
vous faire vanter les mérites des
nouveautés techniques au salon des
exposants. Rappelons que le MIM
bénéficie aussi de contributions que
l'ont dit généreuses du ministère
canadien du Patrimoine, du Bureau fédéral
de développement régional, du
ministère québécois de la Culture
et des Communications et de celui des Relations
internationales ainsi que de commanditaires
privés.
Dans le cas de l'étude du CEFRIO, comme dans
celui du MIM, on ne peut qu'être
étonné de l'écart entre le
discours politique et la réalité.
D'un côté, les gouvernements ne cessent de
dire aux jeunes diplômés, aux sans emploi
et aux assistés sociaux de foncer, de se
créer eux-mêmes des emplois et des
entreprises dans les nouveaux secteurs de
l'économie. D'un autre côté,
ils appuient des actions stratégiques qui sont
complètement hors de la portée de la
clientèle ci-haut visée. La
morosité c'est dans la tête
déclarait récemment un ministre, mais il
faudrait bien qu'on nous explique s'il y a un plan, et
en quoi il consiste.
L'ATTERRISSAGE D'UBISOFT SE FERA-T-IL EN DOUCEUR?
Et toujours dans le domaine du multimédia au
Québec, un texte choc qui vient tout juste de
paraître et que avons à peine eu le temps
de parcourir dans le journal VOIR Montréal, sous la plume de Michel
Dumais et Robert Cassius de Linval. Sous le titre
«L'affaire UBISOFT : Qui dit vrai?», les
auteurs soulèvent de sérieuses
questions. «L'industrie du multimédia
québécois est en crise.
L'élément déclencheur?
L'arrivée prochaine de la société
française Ubisoft. Avec les subventions
que s'apprêtent à lui verser les
différents paliers de gouvernements, l'industrie
québécoise, financièrement
fragile, se trouve-t-elle désavantagée
face au géant européen?» Nous
aurons l'occasion d'y revenir.
CONFÉRENCE SUR LE DIVERTISSEMENT
NUMÉRIQUE
C'est du 19 au 21 juin à Atlanta que se
déroulera la grande conférence E3 sur le
divertissement numérique interactif. Discours d'ouverture
par Tom Brokaw, chef d'antenne du réseau NBC, et
Andrew S. Grove, premier dirigeant de la
société Intel. Trois jours haut
calibre; les frais de participation
s'élèvent à 175 $.
Comme le soulignait le président de
l'Interactive Digital Software Association (IDSA),
Douglas Lowenstein
à Hervé Pasgrimaud du Syndicat des
éditeurs de logiciels de loisirs
français, la lutte contre le piratage et la
contrefaçon constitueront l'un des thèmes
majeurs de la conférence d'Atlanta.
ÉCHOS DE LA CONFÉRENCE WWW6
C'est du 7 au 11 avril dernier que se tenait à
Santa Clara (Californie) la Sixième
conférence internationale du Web, le WWW6. L'événement
a été marqué par de nombreuses
présentations techniques, mais surtout par des
interventions frappantes de la part de légendes
vivantes du Web comme Tim Berners-Lee, un des artisans
du protocole HTTP qui permet le chargement des pages
Web. Pour Berners-Lee, le Web devait être
porteur de changements sociaux profonds, habiliter les
particuliers, contribuer à une plus grande
efficacité de la société, et
rendre l'informatique présente dans chacun des
volets de la vie quotidienne. Déçu,
notre visionnaire? Pas vraiment. Selon lui,
bien que la communauté présente sur le
Web puisse être distraite par des objectifs
à court terme, le médium évolue
constamment vers une réalisation de ses
promesses. De plus, Berners-Lee suggère de
délaisser un peu les artifices techniques et de
tenir compte d'abord et avant tout de la dimension
humaine. Avec une pointe d'ironie, il confiait
à son auditoire : «Au début,
l'hypertexte était perçu comme un mode de
communication qui portait à confusion;
aujourd'hui, nous avons des groupes de travail qui
s'efforcent de tout compliquer».
Presque dans le même esprit, un autre pionnier du
Web et des cybercollectivités, Howard Rheingold, a
réglé ses comptes avec la soi-disant
convergence des technologies. Selon lui, plus le
Web commence à ressembler à la
télévision, plus le Web s'abrutit.
Faut-il emprunter un modèle à un autre
médium? Si oui, sans oublier la dimension
de diffusion de la technologie du Web, faisons en sorte
que le Web ressemble davantage au
téléphone, soit un outil de communication
entre les personnes, un outil rassembleur et de
communication de «plusieurs à
plusieurs».
Autrement dit, faute de comprendre à fond le
médium et de lui reconnaître un potentiel
qui lui est propre, on s'efforce alors de le modifier,
d'en influencer la trajectoire pour lui imprimer un
phénomène de convergence vers des
médias déjà connus,
maîtrisés, contrôlables sur le plan
informationnel et commercial.
Mais la révélation qui en a fait
sursauter bon nombre est le rapport
présenté par le Dr John Graham-Cumming
d'Optimal Networks Inc. selon lequel le service de
nouvelles à la carte Pointcast accapare à lui seul
18 % de la bande passante sur Internet.
Selon l'auteur du rapport, l'«utilisation continue
et sans contrôle de la ressource» (typique
de la technologie push) explique cette
surconsommation. Autre glouton de la bande
passante, le site d'accueil de Netscape, qui bouffe 12 % des
ressources. C'est que bon nombre d'utilisateurs,
plutôt que de mettre en fichier de départ
leur liste de signets, conservent le réglage
implicite de l'adresse du site d'accueil de
Netscape. Malgré sa très grande
popularité, le site du
mégarépertoire Yahoo! ne représente que
2,28 % du volume d'échange de
données, en raison de l'économie de
graphiques et de la présentation simple du
contenu. Toujours selon cette étude, 36
sites Web représentent 50 % de
l'utilisation de la bande passante. Et
contrairement aux légendes urbaines du Web, les
sites à contenus pour adultes
représentent une infime partie de la
consommation de la ressource. Un rapport
fascinant sur les causes de l'engorgement sur les
inforoutes.
ANTÉMÉMOIRE SUR SERVEURS?
L'antémémoire (cache) de votre fureteur
vous permet de conserver en mémoire (vive ou
disque dur) pour un certain temps les pages Web que
vous visitez. Lors d'une seconde visite à
un site, le logiciel fureteur ira voir s'il peut y
trouver l'information liée à une adresse
et, le cas échéant, chargera directement
«de mémoire» l'information de façon
à économiser du temps. C'est que le
chargement direct de l'information se fait plus
rapidement car il n'est pas soumis aux aléas de
votre connexion puisque l'information est
déjà contenue dans la mémoire de
votre ordinateur. La société
Inktomi
proposera sous peu une nouvelle technologie permettant
de doter d'antémémoire les serveurs
locaux. Ceci leur permettrait de conserver
localement en mémoire le contenu des pages les
plus fréquemment demandées, et de les
acheminer plus rapidement à leurs
abonnés. Selon le directeur du marketing
chez Inktomi, Kevin Brown, il est bien moins dispendieux de stocker
l'information que de la transporter sur de longues
distances. Les antémémoires de
serveurs pourraient donc, ici aussi, contribuer au
désengorgement des inforoutes et
accélérer le débit de
l'information.
Par contre, en réduisant l'achalandage sur les
serveurs d'origine, n'y aura-t-il pas une incidence sur
les recettes publicitaires des producteurs de contenus
originaux?
ROUGE POMME
Les analystes financiers de Wall Street et des autres
places boursières prévoyaient des pertes
importantes chez Apple pour le trimestre se terminant
le 28 mars 1997. On parlait de plus de 600 millions de dollars, mais c'est bien 708 millions de
dollars en pertes qu'annonçait Apple cette
semaine par voie de communiqué. Au chapitre des
dépenses qui ont pesé lourd sur le budget
de Apple, citons l'exercice de dégraissage de
ses effectifs se soldant par la mise à pied du
tiers de ses employés (155 millions de dollars)
et le retour au bercail de Steve Jobs
négocié par l'achat de sa
société, NeXT Computers (355 millions de
dollars). En outre, les revenus sont en baisse de
25 % et l'entreprise a en entrepôt une
valeur de 500 millions de dollars en stocks
invendus.
Cette dernière situation n'est pas sur le point
de se régler. Selon le San Jose Mercury News, de grandes chaîne de vente au détail
comme CompUSA et Computer City accordent
désormais une place moins visible sur leurs
étagères aux produits Apple. D'un
indice de visibilité de 22 % il y a un an,
Apple serait tombé à 9 %.
Michael Perlman, président de la chaîne
BrandsMart, est plus direct : «Soyons clairs,
la clientèle du marché au détail
ne veut pas de produits Apple». Une
enquête de la société Audits &
Surveys Worldwide révèle que la part du
marché des produits Apple serait passée
de 12 % à 9 %.
RÉTRIBUTIONS JUSTES ET ÉQUITABLES
L'an dernier, Gilbert Amelio, grand timonier du Titanic
Apple a touché, malgré la piètre
performance de l'entreprise qu'il dirige, 6,8 millions
de dollars en salaire, bonis et autres
considérations. De plus, M. Amelio
s'est vu accordé des options sur achat d'actions
d'une valeur de 16,5 millions de dollars, pour un total
de 23,3 millions de dollars en émoluments.
C'est ce qu'on apprend sur un nouveau site du syndicat
américain AFL-CIO Executive Paywatch
où on examine la question des salaires des
dirigeants d'entreprises. En 1965, les dirigeants
touchaient des salaires qui équivalaient
à 44 fois celui des travailleurs en usine.
Aujourd'hui, ils touchent des salaires qui, en moyenne,
équivalent à 212 fois celui des
travailleurs en usine. Entre 1994 et 1995 aux
États-Unis, le salaire moyen des travailleurs a
augmenté de 1 %, l'inflation a
été de 3 %, les profits des
entreprises ont augmenté de 15 % et la
moyenne des salaires des dirigeants a fait un bond de
30 %.
Au Québec, ce sont les salaires des dirigeants
de banques qui sont passés au crible par Yves
Michaud et son Association de protection des
épargnants et investisseurs du Québec
(APEIQ) qui propose une
relecture des critères selon lesquels on devrait
évaluer le salaire des dirigeants de
banques. «Les limites du raisonnable sont
largement dépassées lorsqu'un dirigeant
de banque gagne dix fois plus qu'un premier
ministre» et ce sans égard à la
performance de l'entreprise qu'il dirige au nom des
actionnaires de souligner M. Michaud. Un
dossier à lire.
LECTURES RAPIDES
Produit par les journalistes Anna Alter et Max
Casmurro, Le Petit bouquet est un quotidien
francophone entièrement électronique,
disponible sur le Web et par courrier
électronique. On y traite de tous les
volets de l'actualité :
société, culture, politique,
technologie. On aime bien la rubrique «Le
chiffre», comme ça, tous les jours, un
chiffre étonnant dont on nous explique la
signification. Lu ce mercredi 16 avril : 240
milliards de francs (par an), c'est le prix du temps
perdu par les Français pour remplir des
formulaires, faire la queue à la
préfecture ou à
la Sécu... Aux États-Unis, ce temps
public, mesuré plus
finement depuis dix ans, est évalué
à 6,6 milliards d'heures, soit un coût de
150 à 350 milliards de dollars. Au total,
l'addition s'élève à 10 % du
PIB américain, contre 3 % en France.
Les Chroniques du bêta-bloquant,
sur le site Admiroutes, s'interroge sur
l'étrange facteur qui empêche
l'administration française d'utiliser
pleinement, pour se moderniser, les technologies de
l'information? Pourquoi, notamment, l'Internet
suscite-t-il chez elle de telles
réticences? Pour bien savourer l'humour de
ce site, il conviendra de tenir à portée
de souris le dictionnaire
bêtabloquant-français.
Extrait : «N'importe qui, n'importe
quoi : ceux qui, selon le bêta-bloquant,
ouvrent des sites Web, et ce qu'ils y publient.
NB : il n'applique ce jugement qu'à
l'Internet, mais non à la littérature,
aux arts plastiques et autres formes de création
qui, curieusement, ne présentent jamais la
moindre faiblesse. Exemple: "Aujourd'hui,
n'importe qui fait un web, pour y mettre n'importe
quoi"».
Le guide d'éthique pour la publicité tel
que publié par le Vatican. Non, ce n'est
pas une blague, mais bien le texte intégral (en
anglais) du Conseil pontifical extrait du guide des
communications sociales, repris sur le site de AdAge. On y trouve des sections sur les
bienfaits de la publicité, les effets nocifs,
puis des principes moraux et éthiques que les
publicitaires devraient respecter.
BEAU DÉTOUR
L'arrivée des oies blanches sur le territoire
québécois, en direction du Nord, annonce
habituellement le retour du printemps. Les plus
jeunes sont venues la semaine dernière, en
éclaireurs, et ont rebroussé chemin pour
avertir les adultes accompagnant les nouveaux-
nés, qui attendaient plus au Sud, qu'il fallait
patienter. On nous annonce un peu de neige
fondante pour demain. En attendant... allez voir
le site de la Audubon Society, Wild Wings: Heading
North, pour en savoir
plus sur ces avant-coureuses ailées, maintenant
appelées «oies des neiges».
12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 19 avril 1996, nous
vous avons signalé le site Info SIDA
Québec, une réalisation d'Amazones
Infographie. Des ressources importantes,
essentielles.
Il y a 18 mois, dans la Chronique du 17 novembre 1995, deux
sites pour les amateurs de belles images : la
Fisher West Art Gallery en Australie, et le site du
photographe belge David Ken.
Bonne semaine à tous et à toutes,
jpc@cyberie.qc.ca
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