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Les Chroniques de Cybérie

Le 18 avril 1997.
© Les Éditions Cybérie

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine, il sera beaucoup question de sous.  Mais d'abord...

DURE SEMAINE POUR LES MINISTRES FRANÇAIS
Un ne parle pas, mais on dit le citer.  L'autre parle, mais on ne lui répond pas.  Le premier, c'est le ministre français de la Justice Jacques Toubon à qui l'hebdomadaire américain US News and World Report attribuait des propos sur la place du français par rapport à l'anglais sur Internet, et nous citons dans le texte : «If we do nothing, it will be too late, we will be colonized.» On pouvait lire, peu de temps après, sur le site AFP/Nomade (qui, en passant, s'avère une excellente source d'information sur les inforoutes et le multimédia) que «dans un communiqué transmis à l'AFP par son ministère, M. Toubon "dément avoir tenu ces propos, et avoir accordé le moindre entretien à ce magazine"».  Le deuxième, c'est Hervé de Charette, ministre français des Affaires étrangères qui s'est plaint auprès de Jacques Santer, président de la Commission européenne, de la place prédominante de l'anglais sur les sites Web de la CE.  M. de Charette voudrait que l'on accorde une plus grande place aux dix autres langues parlées dans les pays membres de la Commission, une diversité linguistique qui est le reflet d'une richesse culturelle.  Fin de non-recevoir des autorités de la CE.  Ici, la nouvelle nous a été communiquée... en anglais, par le service canadien Canoe.

DOSSIER PUB : PREMIÈRES STRUCTURES QUÉBÉCOISES DE MESURE
Le Groupe de travail sur les applications publicitaires d'Internet (GTAPI), fondé à l'automne 1996 et dont les membres proviennent du milieu des annonceurs et des médias du Québec, annonçait ce mercredi le résultat de ses travaux préliminaires sur la mesure de fréquentation des sites Web, l'achalandage qui servira à évaluer les tarifs publicitaires versés aux propriétaires, diffuseurs, créateurs ou exploitants de sites Web.  Le rapport présenté en conférence de presse sous le titre CyberMédia est un excellent travail de synthèse sur la problématique, les outils de mesure, et l'utilisation du fichier journal du serveur (log file) comme donnée de base.  Il comporte aussi un lexique, pour que tous les acteurs parlent le même langage.  Nous avons apprécié que le GTAPI exclut d'emblée les méthodes intrusives de mesure de fréquentation ou de suivi de la clientèle comme les fichiers témoins (cookies).  L'analyse se basera donc sur le décorticage du fichier journal du serveur pour lequel le GTAPI a mis au banc d'essai différents logiciels spécialisés.

Pour les diffuseurs de contenus, l'analyse du fichier journal peut se faire à l'interne ou être confiée à une entreprise spécialisée sur une base ponctuelle, hebdomadaire ou mensuelle.  Première à offrir ce service au Québec, Cossette Interactif, elle-même membre du GTAPI.  Les coûts varient selon l'importance de la fréquentation d'un site et la fréquence des rapports présentés.

La validation par un tiers des statistiques de fréquentation d'un site ajoutent, à coup sûr, un élément susceptible de rassurer les annonceurs sur la visibilité de leurs campagnes.  Par ailleurs, interrogés à savoir si le groupe de travail s'était penché sur la question des coûts de cette validation pour les producteurs et diffuseurs de contenus, les membres présents ont dit ne pas s'être attardés sur le sujet.

Présentement, sur chaque dollar de recette publicitaire, 15 % est automatiquement versé en commission d'agence.  Les agences intermédiaires comme Soussy.com ou InventionMédia, qui agissent aussi comme conseillers auprès des annonceurs, proposeront aux sites Web qu'ils représentent des frais oscillant autour de 35 %.  Voilà donc plus de 50 % des recettes des producteurs qui sont versées pour des services de représentation.  Ajoutons à cela les frais de validation de la fréquentation, et pourquoi pas, comme le suggérait un des participants à la conférence de presse, de la publicité pour mousser son propre site, et on conçoit que les producteurs et diffuseurs de contenus verront les recettes se diluer en services divers et disposeront donc de moins de ressources à affecter... au contenu.

L'argument selon lequel une solide structure de représentation pourrait tripler les recettes publicitaires ramène donc les producteurs de contenus, ceux et celles sans qui il n'y aurait pas de marché, à la case de départ puisqu'ils risquent à travers tout cet exercice de ne conserver que le tiers des recettes (n'oublions pas les taxes, les frais administratifs, etc.).

Pendant ce temps, aux États-Unis, les dépenses publicitaires des annonceurs ont connu un plafonnement et, dans certains cas, une baisse au cours du premier trimestre de l'année.  Selon Advertising Age, les 25 plus importants fournisseurs de contenus Web ont connu une chute de leurs recettes publicitaires de 8,5 % en janvier seulement.

INFORMATISATION DES MÉNAGES QUÉBÉCOIS
Selon une enquête menée conjointement par le CEFRIO, le Bureau de la statistique du Québec et des partenaires des secteurs public et privé, le quart des ménages québécois (24 %) disposent d'un ordinateur à la maison; un ménage informatisé sur quatre est branché à l'autoroute de l'information; la moitié des ménages informatisés disposent d'un lecteur cédérom; un ménage informatisé sur cinq a l'intention de renouveler son matériel au cours des prochains 12 mois; un peu plus de 10 % des ménages non informatisés déclarent avoir l'intention d'acheter un micro-ordinateur au cours de la prochaine année; ce sera donc 330 000 micro-ordinateurs qui seront achetés par les ménages québécois au cours de l'année 1997, des dépenses totales de l'ordre de 740 millions de dollars.  Vous voulez en savoir plus?  Il vous en coûtera 125 $ pour avoir une copie de ce rapport de 99 pages, réalisé en grande partie avec l'aide de fonds publics.  On se demande si une telle pratique résisterait à une contestation en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics ou à une plainte auprès de la Commission d'accès à l'information du Québec.

MIM'97
L'an dernier, le Marché international du multimédia (MIM) s'était greffé à la tenue de la Conférence INET'96.  Cette année, du 19 au 21 mai, il s'arrime à la Conférence des ministres francophones chargés des inforoutes.  Léger changement d'appellation, c'est maintenant le Marché international des inforoutes et du multimédia qui sera le théâtre de rencontres, conférences et événements autour des thèmes de l'heure.  Par contre, pas tout à fait «grand public» comme événement, le forfait de trois jours est offert pour la modique somme de 740,70 $, ou 555,76 $ si vous êtes étudiant (ces frais ne comprennent pas les déjeuners-causerie).  Si vous n'aviez pas prévu l'investissement, consolez-vous, vous n'aurez qu'à débourser 28,49 $ pour vous faire vanter les mérites des nouveautés techniques au salon des exposants.  Rappelons que le MIM bénéficie aussi de contributions que l'ont dit généreuses du ministère canadien du Patrimoine, du Bureau fédéral de développement régional, du ministère québécois de la Culture et des Communications et de celui des Relations internationales ainsi que de commanditaires privés.

Dans le cas de l'étude du CEFRIO, comme dans celui du MIM, on ne peut qu'être étonné de l'écart entre le discours politique et la réalité.  D'un côté, les gouvernements ne cessent de dire aux jeunes diplômés, aux sans emploi et aux assistés sociaux de foncer, de se créer eux-mêmes des emplois et des entreprises dans les nouveaux secteurs de l'économie.  D'un autre côté, ils appuient des actions stratégiques qui sont complètement hors de la portée de la clientèle ci-haut visée.  La morosité c'est dans la tête déclarait récemment un ministre, mais il faudrait bien qu'on nous explique s'il y a un plan, et en quoi il consiste.

L'ATTERRISSAGE D'UBISOFT SE FERA-T-IL EN DOUCEUR?
Et toujours dans le domaine du multimédia au Québec, un texte choc qui vient tout juste de paraître et que avons à peine eu le temps de parcourir dans le journal VOIR Montréal, sous la plume de Michel Dumais et Robert Cassius de Linval.  Sous le titre «L'affaire UBISOFT : Qui dit vrai?», les auteurs soulèvent de sérieuses questions.  «L'industrie du multimédia québécois est en crise.  L'élément déclencheur?  L'arrivée prochaine de la société française Ubisoft.  Avec les subventions que s'apprêtent à lui verser les différents paliers de gouvernements, l'industrie québécoise, financièrement fragile, se trouve-t-elle désavantagée face au géant européen?» Nous aurons l'occasion d'y revenir.

CONFÉRENCE SUR LE DIVERTISSEMENT NUMÉRIQUE
C'est du 19 au 21 juin à Atlanta que se déroulera la grande conférence E3 sur le divertissement numérique interactif.  Discours d'ouverture par Tom Brokaw, chef d'antenne du réseau NBC, et Andrew S. Grove, premier dirigeant de la société Intel.  Trois jours haut calibre; les frais de participation s'élèvent à 175 $.  Comme le soulignait le président de l'Interactive Digital Software Association (IDSA), Douglas Lowenstein à Hervé Pasgrimaud du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs français, la lutte contre le piratage et la contrefaçon constitueront l'un des thèmes majeurs de la conférence d'Atlanta.

ÉCHOS DE LA CONFÉRENCE WWW6
C'est du 7 au 11 avril dernier que se tenait à Santa Clara (Californie) la Sixième conférence internationale du Web, le WWW6.  L'événement a été marqué par de nombreuses présentations techniques, mais surtout par des interventions frappantes de la part de légendes vivantes du Web comme Tim Berners-Lee, un des artisans du protocole HTTP qui permet le chargement des pages Web.  Pour Berners-Lee, le Web devait être porteur de changements sociaux profonds, habiliter les particuliers, contribuer à une plus grande efficacité de la société, et rendre l'informatique présente dans chacun des volets de la vie quotidienne.  Déçu, notre visionnaire?  Pas vraiment.  Selon lui, bien que la communauté présente sur le Web puisse être distraite par des objectifs à court terme, le médium évolue constamment vers une réalisation de ses promesses.  De plus, Berners-Lee suggère de délaisser un peu les artifices techniques et de tenir compte d'abord et avant tout de la dimension humaine.  Avec une pointe d'ironie, il confiait à son auditoire : «Au début, l'hypertexte était perçu comme un mode de communication qui portait à confusion; aujourd'hui, nous avons des groupes de travail qui s'efforcent de tout compliquer».

Presque dans le même esprit, un autre pionnier du Web et des cybercollectivités, Howard Rheingold, a réglé ses comptes avec la soi-disant convergence des technologies.  Selon lui, plus le Web commence à ressembler à la télévision, plus le Web s'abrutit.  Faut-il emprunter un modèle à un autre médium?  Si oui, sans oublier la dimension de diffusion de la technologie du Web, faisons en sorte que le Web ressemble davantage au téléphone, soit un outil de communication entre les personnes, un outil rassembleur et de communication de «plusieurs à plusieurs».

Autrement dit, faute de comprendre à fond le médium et de lui reconnaître un potentiel qui lui est propre, on s'efforce alors de le modifier, d'en influencer la trajectoire pour lui imprimer un phénomène de convergence vers des médias déjà connus, maîtrisés, contrôlables sur le plan informationnel et commercial.

Mais la révélation qui en a fait sursauter bon nombre est le rapport présenté par le Dr John Graham-Cumming d'Optimal Networks Inc. selon lequel le service de nouvelles à la carte Pointcast accapare à lui seul 18 % de la bande passante sur Internet.  Selon l'auteur du rapport, l'«utilisation continue et sans contrôle de la ressource» (typique de la technologie push) explique cette surconsommation.  Autre glouton de la bande passante, le site d'accueil de Netscape, qui bouffe 12 % des ressources.  C'est que bon nombre d'utilisateurs, plutôt que de mettre en fichier de départ leur liste de signets, conservent le réglage implicite de l'adresse du site d'accueil de Netscape.  Malgré sa très grande popularité, le site du mégarépertoire Yahoo! ne représente que 2,28 % du volume d'échange de données, en raison de l'économie de graphiques et de la présentation simple du contenu.  Toujours selon cette étude, 36 sites Web représentent 50 % de l'utilisation de la bande passante.  Et contrairement aux légendes urbaines du Web, les sites à contenus pour adultes représentent une infime partie de la consommation de la ressource.  Un rapport fascinant sur les causes de l'engorgement sur les inforoutes.

ANTÉMÉMOIRE SUR SERVEURS?
L'antémémoire (cache) de votre fureteur vous permet de conserver en mémoire (vive ou disque dur) pour un certain temps les pages Web que vous visitez.  Lors d'une seconde visite à un site, le logiciel fureteur ira voir s'il peut y trouver l'information liée à une adresse et, le cas échéant, chargera directement «de mémoire» l'information de façon à économiser du temps.  C'est que le chargement direct de l'information se fait plus rapidement car il n'est pas soumis aux aléas de votre connexion puisque l'information est déjà contenue dans la mémoire de votre ordinateur.  La société Inktomi proposera sous peu une nouvelle technologie permettant de doter d'antémémoire les serveurs locaux.  Ceci leur permettrait de conserver localement en mémoire le contenu des pages les plus fréquemment demandées, et de les acheminer plus rapidement à leurs abonnés.  Selon le directeur du marketing chez Inktomi, Kevin Brown, il est bien moins dispendieux de stocker l'information que de la transporter sur de longues distances.  Les antémémoires de serveurs pourraient donc, ici aussi, contribuer au désengorgement des inforoutes et accélérer le débit de l'information.

Par contre, en réduisant l'achalandage sur les serveurs d'origine, n'y aura-t-il pas une incidence sur les recettes publicitaires des producteurs de contenus originaux?

ROUGE POMME
Les analystes financiers de Wall Street et des autres places boursières prévoyaient des pertes importantes chez Apple pour le trimestre se terminant le 28 mars 1997.  On parlait de plus de 600 millions de dollars, mais c'est bien 708 millions de dollars en pertes qu'annonçait Apple cette semaine par voie de communiqué.  Au chapitre des dépenses qui ont pesé lourd sur le budget de Apple, citons l'exercice de dégraissage de ses effectifs se soldant par la mise à pied du tiers de ses employés (155 millions de dollars) et le retour au bercail de Steve Jobs négocié par l'achat de sa société, NeXT Computers (355 millions de dollars).  En outre, les revenus sont en baisse de 25 % et l'entreprise a en entrepôt une valeur de 500  millions de dollars en stocks invendus.

Cette dernière situation n'est pas sur le point de se régler.  Selon le San Jose Mercury News, de grandes chaîne de vente au détail comme CompUSA et Computer City accordent désormais une place moins visible sur leurs étagères aux produits Apple.  D'un indice de visibilité de 22 % il y a un an, Apple serait tombé à 9 %.  Michael Perlman, président de la chaîne BrandsMart, est plus direct : «Soyons clairs, la clientèle du marché au détail ne veut pas de produits Apple».  Une enquête de la société Audits & Surveys Worldwide révèle que la part du marché des produits Apple serait passée de 12 % à 9 %.

RÉTRIBUTIONS JUSTES ET ÉQUITABLES
L'an dernier, Gilbert Amelio, grand timonier du Titanic Apple a touché, malgré la piètre performance de l'entreprise qu'il dirige, 6,8 millions de dollars en salaire, bonis et autres considérations.  De plus, M. Amelio s'est vu accordé des options sur achat d'actions d'une valeur de 16,5 millions de dollars, pour un total de 23,3 millions de dollars en émoluments.  C'est ce qu'on apprend sur un nouveau site du syndicat américain AFL-CIO Executive Paywatch où on examine la question des salaires des dirigeants d'entreprises.  En 1965, les dirigeants touchaient des salaires qui équivalaient à 44 fois celui des travailleurs en usine.  Aujourd'hui, ils touchent des salaires qui, en moyenne, équivalent à 212 fois celui des travailleurs en usine.  Entre 1994 et 1995 aux États-Unis, le salaire moyen des travailleurs a augmenté de 1 %, l'inflation a été de 3 %, les profits des entreprises ont augmenté de 15 % et la moyenne des salaires des dirigeants a fait un bond de 30 %.

Au Québec, ce sont les salaires des dirigeants de banques qui sont passés au crible par Yves Michaud et son Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec (APEIQ) qui propose une relecture des critères selon lesquels on devrait évaluer le salaire des dirigeants de banques.  «Les limites du raisonnable sont largement dépassées lorsqu'un dirigeant de banque gagne dix fois plus qu'un premier ministre» et ce sans égard à la performance de l'entreprise qu'il dirige au nom des actionnaires de souligner M. Michaud.  Un dossier à lire.

LECTURES RAPIDES
Produit par les journalistes Anna Alter et Max Casmurro, Le Petit bouquet est un quotidien francophone entièrement électronique, disponible sur le Web et par courrier électronique.  On y traite de tous les volets de l'actualité : société, culture, politique, technologie.  On aime bien la rubrique «Le chiffre», comme ça, tous les jours, un chiffre étonnant dont on nous explique la signification.  Lu ce mercredi 16 avril : 240 milliards de francs (par an), c'est le prix du temps perdu par les Français pour remplir des formulaires, faire la queue à la préfecture ou à la Sécu... Aux États-Unis, ce temps public, mesuré plus finement depuis dix ans, est évalué à 6,6 milliards d'heures, soit un coût de 150 à 350 milliards de dollars.  Au total, l'addition s'élève à 10 % du PIB américain, contre 3 % en France.

Les Chroniques du bêta-bloquant, sur le site Admiroutes, s'interroge sur l'étrange facteur qui empêche l'administration française d'utiliser pleinement, pour se moderniser, les technologies de l'information?  Pourquoi, notamment, l'Internet suscite-t-il chez elle de telles réticences?  Pour bien savourer l'humour de ce site, il conviendra de tenir à portée de souris le dictionnaire bêtabloquant-français.  Extrait : «N'importe qui, n'importe quoi : ceux qui, selon le bêta-bloquant, ouvrent des sites Web, et ce qu'ils y publient.  NB : il n'applique ce jugement qu'à l'Internet, mais non à la littérature, aux arts plastiques et autres formes de création qui, curieusement, ne présentent jamais la moindre faiblesse.  Exemple: "Aujourd'hui, n'importe qui fait un web, pour y mettre n'importe quoi"».

Le guide d'éthique pour la publicité tel que publié par le Vatican.  Non, ce n'est pas une blague, mais bien le texte intégral (en anglais) du Conseil pontifical extrait du guide des communications sociales, repris sur le site de AdAge.  On y trouve des sections sur les bienfaits de la publicité, les effets nocifs, puis des principes moraux et éthiques que les publicitaires devraient respecter.

BEAU DÉTOUR
L'arrivée des oies blanches sur le territoire québécois, en direction du Nord, annonce habituellement le retour du printemps.  Les plus jeunes sont venues la semaine dernière, en éclaireurs, et ont rebroussé chemin pour avertir les adultes accompagnant les nouveaux- nés, qui attendaient plus au Sud, qu'il fallait patienter.  On nous annonce un peu de neige fondante pour demain.  En attendant... allez voir le site de la Audubon Society, Wild Wings: Heading North, pour en savoir plus sur ces avant-coureuses ailées, maintenant appelées «oies des neiges».

12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 19 avril 1996, nous vous avons signalé le site Info SIDA Québec, une réalisation d'Amazones Infographie.  Des ressources importantes, essentielles.

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 17 novembre 1995, deux sites pour les amateurs de belles images : la Fisher West Art Gallery en Australie, et le site du photographe belge David Ken.

Bonne semaine à tous et à toutes,

Jean-Pierre Cloutier
jpc@cyberie.qc.ca

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