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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 12 septembre 1997

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 12 septembre 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...
Mes trois chemins de fer pour ton Boardwalk
Chaude concurrence prévue au Canada
Frontières de la presse en ligne
Enquête : Lecteurs en ligne
RISQ IV
Moteur de recherche : Northern Light
Éléments de preuve électronique
Trois qualités essentielles des technopoles
Marketing social
Beau détour
12/18

Mes trois chemins de fer pour ton Boardwalk
C'est en effet des tractations dignes des meilleures parties de Monopoly auxquelles on a eu droit avec la transaction impliquant H.R. Block, WorldCom, America Online (AOL) et CompuServe, annoncée ce lundi.  Le résultat a aussi des allures de création de monopoles sur le plan des infrastructures de base et des services en ligne.  Un dossier très étoffé sur TechWeb/CMPnet, sommaire de l'entente dans Libération.

Tentons de résumer.  La société H.R. Block détient 80 % du capital actions du service en ligne CompuServe pour lequel elle cherche acquéreur depuis des mois.  H.R. Block s'entend avec WorldCom pour l'échange de ce bloc d'actions, estimé à environ 1,2 milliard de dollars, pour une participation au capital de WorldCom.  WorldCom refile la base des abonnés (2,6 millions de clients) et le fonds de contenu de CompuServe à AOL (9 millions d'abonnés), mais acquiert de cette dernière l'infrastructure et la clientèle corporative de sa filiale ANS.  Bilan : WorldCom consolide sa position sur le marché des infrastructures et des services aux entreprises; AOL devient le plus important fournisseur de services en ligne aux particuliers (même s'il entend préserver la «culture» interne de CompuServe); H.R. Block ajoutera quelques lignes à sa déclaration de revenus pour l'exercice en cours.

Volet européen de cette transaction, et ce qui n'est pas rien, AOL et Bertelsmann (Allemagne) qui comptent 700 000 abonnés en Europe récupèrent les 870 000 abonnés européens de CompuServe Europe.  Le potentiel énorme du marché du branchement Internet en Europe, qui suivra la déréglementation des télécommunications, n'échappe donc pas aux stratèges du nouvel empire Aolien.

Répercussions par ricochet en bourse, la cote d'entreprises s'étant associées à AOL pour la prestation de services exclusifs à valeur ajoutée ou taillés sur mesure pour les abonnés a connu une montée prudente, mais certaine.  Ainsi, le répertoire Yahoo!, le détaillant de livres Amazon.Com et le système de paiement CyberCash se sont bien comportés sur les divers parquets boursiers à la suite de l'annonce de la transaction.

À prime abord, rien ne change pour l'immédiat car cette transaction doit recevoir l'aval des organismes de réglementation financière aux États-Unis, y compris celle de la division anti-monopole du ministère de la Justice.  Mais, comme dans toute transaction de cette envergure, il y a des à-côtés intéressants.

Par exemple, selon l'analyste financier Steve Harmon, en raison des autres transactions monétaires entre les acteurs, AOL paye 80 $ pour chaque abonné de CompuServe.  Prix élevé?  Pas du tout, c'est le tiers de ce que AOL dépense en frais de publicité, marketing, administration et autres pour inscrire un nouvel abonné à son service.

Si nous parlions plus haut de «culture interne», c'est que AOL et CompuServe s'adressent à deux clientèles relativement distinctes, typées.  Le service en ligne CompuServe, mis sur pied dès 1979, avait attiré et fidélisé une clientèle précoce des réseaux, principalement dans les milieux techniques et professionnels.  Après un an, le service ne comptait que 1 200 abonnés.  Mais deux ans plus tard, le fondateur Harry Gard vendait le service en pleine croissance à H.R. Block pour la somme de 22 millions de dollars.  Pour sa part, AOL est arrivé sur le marché des services en ligne en 1985 et, d'entrée de jeu, s'est efforcé de recruter une clientèle grand public.  La question que se posait cette semaine le Washington Post était de savoir si la fusion, sur le plan administratif et financier, des deux services n'allait pas provoquer l'abandon d'une part de la clientèle présentement fidélisée à CompuServe s'il y avait mutation trop radicale de la culture interne (et des services) de CompuServe.

De plus, AOL avait, à de nombreuses reprises au cours des derniers mois, éprouvé des difficultés techniques en raison de sa croissance trop rapide, ce qui se traduisait par des attentes indues de connexion pour sa clientèle.  Certains abonnés croient que la hausse de 30 % du nombre d'abonnés à desservir par AOL, qui découle de la transaction avec CompuServe, n'augure rien de très bon.

Dans quelques jours (le 15 septembre) le périodique HomePC dévoilera les résultats de son enquête sur le degré de satisfaction des services offerts par divers grands fournisseurs d'accès américains.  Faits saillants : IBM arrive en tête de liste, ATT et GTE se situent dans un créneau intermédiaire, Microsoft Network, CompuServe et America Online arrivent bons derniers.  Serait-ce dire qu'il y a nivellement par le bas?  En fait, nous avons souvent parlé dans nos chroniques des difficultés techniques (attentes de connexion, pannes) et des pratiques douteuses (manque de rigueur envers les cyberpromoteurs et les bombardiers «spammers») d'AOL qui prenait au fil des mois l'image de service bas de gamme.  Les banquiers, courtiers, publicitaires et investisseurs se réjouiront de cette récente transaction en vertu de la constitution d'une «masse critique» d'abonnés, mais la véritable question qui se pose est de savoir si les utilisateurs et utilisatrices seront mieux servis. Haut de la page


Chaude concurrence prévue au Canada
L'entente AOL/CompuServe a aussi des répercussions sur le marché canadien de l'accès.  AOL comptait déjà 100 000 abonnés auxquels s'ajouteront les 80 000 de CompuServe.  Par contre, le plus important fournisseur d'accès au Canada aujourd'hui est le service Sympatico de Bell qui compte 300 000 abonnés inscrits au cours des 18 derniers mois, à coup de publicité et de promotion arrimées aux services téléphoniques de Bell.  Voilà qu'un nouveau joueur arrive avec l'intention bien ferme de marquer des points, c'est le service Sprint, déjà présent dans le marché de l'interurbain, qui entend concurrencer Sympatico dollar pour dollar, avantage pour avantage, dans le marché de l'accès Internet.  Quatrième acteur dont l'arrivée en scène est prévue pour l'automne, AT&T Canada s'apprête à déployer son service WorldNet.

Ceci implique-t-il à terme la disparition des petits fournisseurs d'accès locaux ou régionaux?  La guerre des prix et services, déjà déclarée, fera à n'en point douter des victimes chez les fournisseurs.  Mis à part la question des tarifs, les fournisseurs devront rivaliser sur le plan de la valeur ajoutée à leurs services (soutien technique, logiciels, etc.) pour séduire deux types de clientèles : les nouveaux arrivés sur les réseaux, et ceux et celles qui sont déjà branchés.  Pour notre part, ayant fait l'essai des services de certains grands fournisseurs, nous trouverons peu de motifs de changer. Haut de la page


Frontières de la presse en ligne
C'est à Montréal, du 23 au 26 septembre, que se tiendra, en l'absence des médias en ligne, la conférence «Vie privée sans frontières» avec plus d'une centaine de conférenciers qui discuteront des impacts des nouvelles technologies sur la vie privée des citoyens.  Les organisateurs ont en effet décidé de limiter les accréditations de presse à une par média (radio, télévision, journaux, périodiques), mais d'exclure les lettres d'information spécialisée (newsletters) et les médias en ligne.  Après avoir communiqué avec le secrétariat de la conférence, Hydro-Québec, qui gère les relations avec la presse, et Communications 2000 qui détermine les politiques d'accréditation, nous avons pu obtenir des explications pour le moins fragiles sur l'exclusion des cybermédias.  Selon Maurice Cusson de Communication 2000, aucun travail de sélection n'a été fait et devant l'abondance des demandes (environ 150 selon M. Cusson), on a pris la décision de refuser l'accès à la conférence à tous les médias en ligne.  «N'importe qui sur la Rive-sud ou à Brossard peut s'inventer un média en ligne, pour nous ça ne veut rien dire» selon M. Cusson.  Interrogé à savoir si les 4 000 abonnés par courrier électronique et les plus de 60 000 lecteurs mensuels sur Web des Chroniques de Cybérie (donc vous) ne méritaient pas d'être informés sur les travaux de la conférence, M. Cusson nous a déclaré : «Parlez de nous avant, c'est bon pour les inscriptions, ça assurera la rentabilité.  Pendant ou après la conférence, pour nous, ça ne vaut rien.» Autrement dit : parlez de nous, amenez-nous votre clientèle, faites-lui dépenser son argent, mais pour ce qui est du contenu, lisez les journaux.  Les représentants des cybermédias sont donc invités à s'inscrire comme les autres participants et à débourser les 1 250 $ de frais d'inscription, invitation que nous déclinerons pour des raisons évidentes.

On dira que la plupart des journalistes en ligne peuvent s'accréditer sous la bannière d'autres médias, c'est vrai.  Mais c'est un principe qui est en jeu ici, soit la reconnaissance pleine et entière des nouveaux médias et de leurs clientèles.  Un nombre croissant de personnes consomment l'information en ligne, et cette clientèle tient très haut dans l'échelle de ses préoccupations les questions relatives à la vie privée (81,09 % selon l'enquête auprès de notre lectorat, 86,1 % selon les résultats partiels de la quatrième enquête du RISQ).

Un tel manque de vision de la part des organisateurs jette une ombre sur la conférence que les participants, tout aussi compétents soient-ils, auront du mal à dissiper.  Soulignons que le Gouvernement du Québec, le cabinet Lavery, de Billy, la Confédération des Caisses populaires et d'économie Desjardins et Hydro-Québec sont parmi les commanditaires de la conférence.  Tout commentaire peut être adressé au Secrétariat de la conférence. Haut de la page


Enquête : Lecteurs en ligne
New Century Network, le service en ligne offert par un groupe de grandes entreprises de la presse américaine (plus de 130 journaux présents sur le Web) a rendu publics les résultats de sa première enquête auprès du lectorat, réalisée par une société indépendante.  Il ressort que les lecteurs d'actualités en ligne, dont vous êtes, sont deux fois plus susceptibles que la moyenne des utilisateurs d'effectuer un achat directement sur Internet.  En fait, 57 % des répondants ont dit avoir effectué au moins un achat; parmi eux 80 % se sont prévalus de services relatifs aux voyages, 51 % de services financiers.  C'est donc dire que les sites Web qui traitent d'actualité sont des placements médias de choix pour les publicitaires.  Concernant le transfert des médias traditionnels, 52 % des répondants disent regarder un peu moins ou beaucoup moins la télévision, l'écoute de la radio demeurant stable.  Ces deux dernières données semblent des constantes dans la plupart des enquêtes sur les utilisateurs et utilisatrices du réseau. Haut de la page


RISQ IV
La quatrième enquête du RISQ sur le profil des internautes québécois se poursuit jusqu'au 30 septembre et déjà, comme nous le disions plus haut, des résultats partiels sont disponibles.  Clientèle moins novice, plus expérimentée que pour la troisième enquête, légère progression de la présence féminine.  Ce jeudi matin, 11 septembre, plus de 5 600 personnes avaient déjà répondu au questionnaire. Haut de la page


Moteur de recherche : Northern Light
Nouveau venu sur le marché des moteurs de recherche, Northern Light (NL) vient donc concurrencer les services établis en proposant une variante dans les documents consultés, puis dans la présentation des résultats.  Le lancement d'une recherche par mots clés peut se faire à partir des documents Web recensés par NL, à partir des ressources documentaires propres à ce moteur, ou dans les deux collections de documents.  La collection de documents de NL est constituée de textes issus de publications diverses.  Mais attention, il faudra payer pour avoir accès aux documents de la collection Northern Light, ce dernier agissant plus ou moins à titre de courtier pour la revente du contenu.  Seconde variante, la liste des résultats est classée par catégories de documents (sites commerciaux, SBL, en français, etc.).

Banc d'essai sommaire.  Actualité oblige, nous avons lancé une recherche sur le mot «algerie» (Algérie sans accent, le moteur établit les équivalences des lettres accentuées).  NL nous a recensé près de 3 500 documents.  Le classement des résultats par catégorie proposait entre autres une section «Women's Issues» qui, elle, contenait un seul document provenant de la collection NL, tiré d'une publication intitulée «Women Envision» du 30 septembre 1995.  Deux pages plus une illustration, datant de plus de deux ans, pour la somme de 3 $.

Le temps nous a manqué pour effectuer des tests plus approfondis.  La rapidité de la recherche semble adéquate, le nombre de résultats aussi, le classement des sites en catégories est certainement un atout.  Comme nous l'avons dit, les préférences que l'on établit envers un moteur de recherche reposent sur des critères des plus subjectifs.  À vous, donc, de faire vos tests et de voir si Northern Light répond à vos besoins.

D'ailleurs, cette intuition que nous avions sur la subjectivité dans le choix d'un moteur de recherche est confirmée par une récente étude du NPD Group.  Selon cette étude, quand une recherche s'avère infructueuse sur un moteur de recherche, les utilisateurs sont davantage susceptibles de raffiner leurs paramètres de recherche que de tenter de trouver de meilleurs résultats sur un autre moteur.

Cependant, dans le cas de Northern Light, nous nous permettons de douter du succès de la formule «contenus payants» qui, d'une part, va à l'encontre de la culture du cyberespace et qui, d'autre part, s'est avérée désastreuse pour bon nombre de services comme le New York Times, First Monday, et autres. Haut de la page


Éléments de preuve électronique
Cas de diffusion de pornographie juvénile, fraude par subtilisation de renseignements personnels, arnaques en tous genres, propagande haineuse, diffamation... l'Internet n'échappe pas à la criminalité.  Mais tant les agents spécialisés des forces de l'ordre que les procureurs chargés de poursuivre les fautifs devant les tribunaux s'accordent pour dire que l'établissement de la preuve s'avère parfois difficile.  En fait, qu'est-ce qui peut constituer un élément de preuve électronique?  C'est la question sur laquelle s'est penchée la Conférence pour l'harmonisation des lois au Canada, un organisme dont l'objectif principal consiste à promouvoir une harmonie législative entre les provinces canadiennes.  Elle prépare des lois uniformes dont elle recommande la promulgation par les provinces et les territoires et, le cas échéant, par le gouvernement fédéral.

Dans un document récent intitulé La loi uniforme sur la preuve électronique, publié par la Conférence, les auteurs commencent par définir ce que sont les documents électroniques, les données et les systèmes d'archivage.  On aborde ensuite les questions d'authentification, de règle de la meilleure preuve et de présomption de fiabilité.  Si ces questions n'ont qu'une obscure signification pour vous, la seconde section du document est composée de commentaires qui vous éclaireront davantage.

C'est un document intéressant dans son ensemble car il permet de saisir certaines subtilités de l'évolution du droit des nouvelles technologies, du moins de son adaptation éventuelle.  Par exemple, «les documents sur papier qui sont générés directement par ordinateur, comme les imprimés, sont eux-mêmes des documents électroniques, car ils sont le moyen de lire ou de visualiser le contenu du document», mais les photocopies de l'imprimé seraient des documents sur papier visés par les règles habituelles.  Aussi, il y aurait «une présomption de fiabilité des documents commerciaux des personnes qui ne sont pas des parties aux procédures», mais «la notion de documents commerciaux s'applique de façon générale aux documents des organismes sans but lucratif, tel que les gouvernements ou les entreprises sans but lucratif».

Le document n'est évidemment qu'une proposition faite par la Conférence pour l'harmonisation des lois au Canada, mais il sert déjà à entrevoir ce que pourrait être le contexte de la preuve électronique dans le nouveau cyberdroit.

À consulter aussi, sur ce même thème du cyberdroit, l'excellent document «L'espace cybernétique n'est pas une terre sans loi : Étude de la responsabilité relative au contenu circulant sur Internet» par Michel Racicot, Mark S. Hayes, Alec R. Szibbo et Pierre Trudel, sur le site Strategis d'Industrie Canada. Haut de la page


Trois qualités essentielles des technopoles
On ne peut que se réjouir pour Montréal que le géant des télécommunications MCI entende y investir deux milliards de dollars, ce qui créerait trois mille emplois sur quatre ans, selon le vice-premier ministre du Québec, Bernard Landry.  Rappelons cependant, puisque l'actualité est dominée par les nouvelles de mégatransactions, que la fusion MCI/British Telecom, conditionnelle à la venue à Montréal de MCI, est loin d'être chose faite.  On se félicite aussi de l'annonce des investissements de Nortel à Montréal.

Ceci dit, pourquoi les grandes sociétés choisissent-elles une ville ou une région plutôt qu'une autre pour leurs installations de recherche ou de production?  Le phénomène des technopoles est au centre des échanges de la conférence internationale Technopolis97 qui se tient depuis mardi à Ottawa.

Selon la professeure de Harvard Rosabeth Moss Kanter, qui prend part à cette conférence, les régions qui aspirent à devenir des technopoles et à attirer suffisamment d'entreprises pour constituer une concentration favorable d'activités, ou encore à maintenir leurs grappes techno-industrielles existantes, doivent posséder trois qualités essentielles.  Premièrement, ne jamais rien tenir pour acquis.  Le secteur de la technologie est fluide, mobile.  Il faut donc constamment veiller aux conditions optimales offertes aux entreprises pour s'installer et demeurer dans une région.  Deuxième condition, et cela va de soi, disposer d'un bassin de main-d'oeuvre compétente et bien formée, d'universités et de centres de recherche, pour répondre aux besoins des entreprises.  Troisième impératif, offrir un haut degré de qualité de vie.  Concurrence oblige, les cerveaux sont en demande et exigent un milieu de vie propice à leur développement.  Ils peuvent tout aussi bien vendre leurs talents dans la Silicon Valley, à Taedok en Corée, à Montpellier ou à Grenoble en France, à Cambridge en Grande-Bretagne, à Ottawa ou à Montréal, selon que le milieu saura répondre à leurs attentes et à leurs besoins autres que professionnels. Haut de la page


Marketing social
Les résidants de la Baie de San Francisco sont aux prises avec un problème de transport urbain provoqué par l'arrêt de travail des 2 600 employés du Bay Area Rapid Transit (BART), système de transport qui assure l'entrée quotidienne dans le centre urbain depuis les agglomérations périphériques de plus d'un quart de million de personnes.  Embouteillages monstres, on l'imagine, comme dans toutes les villes affectées par de telles perturbations du transport en commun.  Le fabricant de logiciel Symantec y a vu une occasion en or de promouvoir ses produits.  Pour la durée de la grève, Symantec offre gratuitement à toute entreprise de la région de San Francisco qui en fait la demande trois trousses de logiciels pcANYWHERE32 ou WinFax PRO pour favoriser le télétravail et contribuer, dit-elle, à réduire l'engorgement sur le système routier.  pcANYWHERE32 permet d'où que l'on soit de se brancher sur un ordinateur d'entreprise.  WinFax  Pro est le logiciel bien connu d'envoi et de réception de télécopies depuis son poste de travail.  Symantec espère ainsi répandre l'utilisation de ces logiciels et récolter une nouvelle clientèle pour ses autres produits.

Avec l'éventualité d'une paralysie du service postal au Canada, on se demande si les fabricants de logiciels retiendront l'idée de chercher des solutions pour alléger les tracas inévitables qu'entraînerait un débrayage de nos postiers. Haut de la page


Beau détour
Vers la National Gallery of Art à Washington, D.C.  C'est un très beau et très long détour que nous offre la NGA, à parcourir un dimanche matin pluvieux que nous réserve l'arrivée de l'automne.  Guides téléchargeables (format PDF) en cinq langues (français, anglais, allemand, italien, espagnol), recherche par artiste, par titre ou par sujet, visites virtuelles des collections de tableaux, de sculpture, d'art décoratif, d'estampes et de gravures.  Visite proposée cette semaine, les oiseaux d'Amérique d'Audubon et, sous la rubrique «Highlights», une étude approfondie du tableau de John Singleton Copley, Watson and the Shark.  Un site modèle. Haut de la page


12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 12 septembre 1996, nous vous avons souligné l'arrivée sur le Web du quotidien L'Humanité qui invite ceux et celles qui sont dans la région parisienne cette semaine à sa fête les 12, 13 et 14 septembre.  Il a aussi été question de pédophilie et de l'excellent site Computer Crime Research Resources.

Il y a 18 mois, dans la Chronique du 15 mars 1996, nous vous avons présenté la Maison européenne de la photographie à Paris, où vous trouverez des informations sur les expositions en cours, et Horizon, Le réseau d'information académique du Québec qui se veut le point central pour connaître les médias étudiants et institutionnels, les associations et regroupements étudiants, et les nouvelles en matière d'éducation.

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine,
Écrire à Jean-Pierre Cloutier
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