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Les Chroniques de Cybérie
Chronique du 3 octobre 1997

© Les Éditions Cybérie inc.

Le 3 octobre 1997.

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

MS Explorer en version 4.0
La croisière s'amuse
Dossier pub : On n'a jamais une deuxième chance...
La culture et les sous
Gala de l'ADISQ
Votre voisin est-il branché?
Droit du cyberespace : Nouvelle référence
Lectures rapides
Relecture : Hunter S. Thompson
Beau détour
Le 12/18

 MS Explorer en version 4.0
C'est l'affluence au portillon, pire que les foules d'oenophiles à la sortie du Beaujolais nouveau.  Évidemment, on parle de la version 4.0 du fureteur Explorer de Microsoft.  On disposait de la version 4.0 de Netscape depuis un certain temps, maintenant ce sera la vague inévitable de comparaisons, de découvertes de bogues, de versions corrigées, etc.

Le service de nouvelles News.Com, prévoyant le coup, a ouvert une section spéciale sur ce nouveau chapitre de la guerre des fureteurs.  On y trouvera les toutes dernières dépêches venant du front.

Les fournisseurs d'accès s'attendent aussi à recevoir de nombreux appels d'utilisateurs en détresse, et ils ont pris des mesures pour répondre adéquatement au flot de questions habituellement engendrées par la sortie d'un logiciel aussi complexe que le MSIE 4.0.  Précisons que la version complète de MSIE oscille autour de 25 Mo, mais elle sera disponible en magasin sur cédérom. Haut de la page


 La croisière s'amuse
Tactiques de guérilla psychologique?  Fin de soirée un peu trop arrosée chez Microsoft?  On ne sait trop, mais la guerre des fureteurs a pris une tournure assez drôle, mardi soir, à la suite de la petite fête organisée à l'intention de quelque mille employés de Microsoft pour célébrer la sortie de la version 4.0 de Explorer.  Un petit groupe d'entre eux est allé déposer, aux petites heures du matin, un gigantesque logo de Explorer (en forme de «e», trois mètres sur quatre) à l'entrée de l'immeuble occupé par le concurrent Netscape.  Une carte accompagnait le joli présent, signée «De l'équipe Internet Explorer».  Drôle d'arrivée au bureau pour le personnel de Netscape qui a répliqué immédiatement en surmontant le logo Explorer d'une immense réplique de quatre mètres de hauteur de Mozilla, la mascotte du fureteur, tenant en main une pancarte sur laquelle on pouvait lire «Netscape 72, Microsoft 18».  C'est, selon certains analystes, les parts de marché respectives des deux fureteurs.  Le porte-parole de Netscape a qualifié le geste des employés de Microsoft de puéril.  Le service de presse de Microsoft n'a pas commenté. Haut de la page


 Dossier pub : On n'a jamais une deuxième chance...
... de faire bonne impression.  C'est un peu ce qui se dégage d'une vaste étude sur la publicité en ligne menée pour le compte de l'Internet Advertising Bureau (IAB) par la société MBinteractive : douze sites à fort achalandage (dont CNN, ESPN SportsZone, Excite, HotWired, MacWorld, et National Geographic Online), 16 758 répondants.  Si certaines des constatations de l'étude ne viennent que confirmer ce que l'on savait déjà, soit que les bandeaux publicitaires sont un excellent moyen de rehausser l'image d'un produit ou d'un service et d'influer sur les intentions d'achat, l'étude jette un nouvel éclairage sur un autre facteur de la pub en ligne.

Bien que certains publicitaires veuillent rémunérer les diffuseurs de contenus sur le Web proportionnellement au ratio de consultation (click-throughs) généré par un bandeau (par opposition au simple nombre de fois que le bandeau est vu sur une page, c'est-à-dire l'impression), l'étude de l'IAB estime négligeable l'«effet click» généré par un bandeau.  En fait, l'impression publicitaire simple contribuerait pour 96 % à rehausser l'image d'un produit, alors que l'effet d'action publicitaire (click) n'y apporterait que 4 %.  C'est ce qui fait dire aux auteurs de l'étude que «l'effet click peut constituer un élément important de certaines campagnes, mais avec une moyenne de 2 % enregistré à l'échelle de l'industrie, le véritable effet communicationnel se manifeste là où la majorité de la clientèle est exposée au message».  De plus, en raison de la nature interactive du médium, une publicité sur le Web est plus susceptible d'être remarquée qu'un message publicitaire à la télévision.

Pour sa part, Seth Goldstein, de CKS SiteSpecific dit croire qu'il est préférable qu'un effort publicitaire se marie au contenu d'un médium plutôt que de distraire de son expérience la personne qui le consulte en l'attirant sur un autre site.

Ces résultats viennent donc contester la tarification basée sur le ratio de consultation.  Nous y voyons aussi un corollaire.  C'est que les concepteurs et infographistes devront redoubler d'originalité dans la création de bandeaux qui «livrent la marchandise» sans pour autant devenir envahissants.  Des exemples de bandeaux efficaces nous sont offerts chaque semaine sur Microscope, la critique hebdomadaire et commentée de la pub en ligne.

«Action publicitaire», «ratio de consultation», «impressions», rappelons le Lexique des définitions opérationnelles préparé par Cossette Interactif en collaboration avec le Groupe de travail sur les applications publicitaires d'Internet (GTAPI).

Autre nouvelle dans le milieu de la pub cette semaine, la société Nielsen, bien connue pour ses sondages de cote d'écoute radio et télévision, s'apprête à offrir un service de mesure d'achalandage des sites Web, selon Inter@ctive Week qui annonce que le service serait en fonction au cours du premier trimestre de 1998.  À partir de données recueillies sur un échantillon assez large, on établirait des projections de fréquentation pour les sites américains les plus importants.

Pour sa part, un autre acteur du milieu, RelevantKnowledge, qui semble plus occupé à compiler des résultats qu'à les rendre disponibles sur son propre site Web, laissant cette tâche à PC Week, vient d'établir son palmarès des dix sites les plus fréquentés au cours du mois d'août dernier.  Yahoo arrive en tête de liste avec 14,8 millions de visiteurs qui cependant, en raison de la technique de mesure, ont pu visiter ce site plus d'une fois.  Arrivent ensuite Microsoft (12 millions), Netscape (10,8), AOL (8,3), Infoseek (7,9), Excite (7,6), Geocities (7,1), MSN (6,2), Lycos (4,9) et AltaVista (4,7).

Cinq sur dix au palmarès pour les répertoires et moteurs de recherche, c'est en phase avec les résultats d'études antérieures.  Deuxième et troisième place à Netscape et Microsoft, ça prouve que bien des gens ne prennent pas le temps de changer la page implicite de démarrage de leurs fureteurs (et se privent d'un malin plaisir).  AOL et MSN, deux services en ligne, le résultat est normal là aussi.  Enfin, Geocities au septième rang ne fait qu'illustrer le besoin (et la popularité corollaire) des services d'hébergement gratuit d'espaces Web. Haut de la page


 La culture et les sous
On apprenait la semaine dernière d'un sondage que plus des deux tiers des Québécois et Québécoises étaient d'accord pour que le gouvernement consacre une part plus importante de son budget aux arts et à la culture.  Ventilation intéressante des résultats, cette opinion croît en fonction de la scolarité comme chez les gens qui ont une formation universitaire (79,5 %) ou collégiale (73,9 %).  «Les francophones (73,4 %) et les allophones (75,6 %) souscrivent plus nombreux que les anglophones (57,2 %) à cette revendication du milieu.  Mais il n'y a pas de différence significative selon l'âge, l'état matrimonial, les revenus ou le sexe du répondant» pouvait-on lire dans Le Devoir.

Retenu pour thème de l'émission «Droit de parole», on ne peut prétendre que la question des subventions soit un cri alarmiste de la part des milieux culturels.  Selon les données publiées jeudi dernier par Statistique Canada, les dépenses publiques totales au titre de la culture ont régressé, et ce pour une sixième année consécutive.  «Les administrations fédérale, provinciales, territoriales et municipales ont consacré en tout 5,82 milliards de dollars à la culture de 1995 à 1996, soit 0,4 % de moins que l'année précédente.  Après correction pour tenir compte de l'inflation, les dépenses publiques totales au titre de la culture enregistraient un recul de 1,3 % par rapport à l'année précédente et un recul de 6,5 % par rapport au sommet atteint de 1989 à 1990.» Haut de la page


 Gala de l'ADISQ
Toujours dans le monde de la culture, c'est le 26 octobre que se déroulera le 19e Gala annuel de l'ADISQ, l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo.  L'espace Web événementiel de l'ADISQ est fort révélateur de l'état de la situation de l'industrie du disque et du spectacle au Québec, un véritable who's who, un «qui fait quoi» en musique et sur scène en ce moment.  On a aussi bien apprécié les nombreux extraits sonores et vidéo disponibles sur le site, et la navigation qui se fait simplement d'une section à l'autre.  Autre révélation, il est impressionnant de voir combien, parmi les artistes en nomination, ont leurs propres espaces Web.  Ainsi, de Luce Dufault à Zébulon, on constate que le Web est devenu un outil de promotion pour nombre d'artistes et leurs compagnies de disques.

Sur ce volet du Web comme outil de promotion artistique, je vous suggère l'Analyse de l'industrie de la musique alternative sur le World Wide Web réalisée par Harold Boeck sur l'espace Web de l'École des Hautes études commerciales.  Boeck a constaté trois fonctions commerciales des sites consacrés à des formations musicales alternatives : outil de promotion (100 % des sites analysés); service à la clientèle (31,8 %); vente de produits (36,4 %).  Un excellent survol accompagné de conseils sur ce que devrait contenir un Web de promotion musicale. Haut de la page


 Votre voisin est-il branché?
Au fil des lectures, un court article dans USA Today nous a fait sourire.  Un résidant de la petite ville de Harrison (New York) a décidé de lancer une recherche pour voir combien de ses concitoyens étaient branchés au réseau.  À sa surprise, il a trouvé 145 adresses électroniques.  Il a donc envoyé un court message à chacune d'elles; il a reçu une vingtaine de réponses.  La petite communauté plus-que-virtuelle de Harrison venait de naître.

Bel exemple de techno-tribalisme, la communautique serait, selon nombre d'experts, le nouveau mortier de l'édifice communautaire, rien de moins.  Pour Peter Krasilovsky, de Arlen Communications, l'exemple de Harrison n'est que la pointe de l'iceberg.  Une étude effectuée par l'entreprise qu'il dirige révèle que 51 % des utilisateurs et utilisatrices du réseau cherchent des contenus à pertinence locale et que des exemples comme celui de Harrison foisonnent un peu partout.

À Montréal, Tourisme Plateau Mont-Royal se propose de créer La Toile du Plateau, un répertoire des adresses électroniques et Web des entreprises, travailleurs autonomes, artistes et organismes communautaires oeuvrant dans le milieu, ainsi que celles des espaces personnels des résidants du quartier.  Excellente idée que nous appuyons d'emblée, les Chroniques de Cybérie étant elles-mêmes un produit du Plateau Mont-Royal, appellation d'origine contrôlée. Haut de la page


 Droit du cyberespace : Nouvelle référence
Si nous remettons parfois en question l'appui financier qu'accorde le Fonds de l'autoroute de l'Information (FAI) à certains projets, voici un exemple où la démarche aura porté fruit : Droit du cyberespace, un ouvrage de référence magistral publié aux Éditions Thémis avec l'appui du FAI.  Rédigé sous la direction de Pierre Trudel du Centre de recherche en droit public (CRDP) de l'Université de Montréal, cet ouvrage s'impose par l'impressionnante recherche qui soutient, au fil des 1 300 pages, le propos des auteurs, c'est-à-dire «expliquer comment se conçoivent les règles de conduite dans les environnements électroniques comme Internet dont on rappelle sans cesse qu'ils ignorent les frontières et semblent de ce fait échapper au droit».  Proposé en fonction du contexte juridique québécois, les auteurs n'ont cependant pas ignoré les régles pertinentes au droit international et d'autres territoires, ainsi que les concepts d'autoréglementation.

On trouvera traités dans ce livre tous les sujets de préoccupation actuels : réglementation, criminalité, vie privée, contenus problématiques et indésirables, droit d'auteur, noms de domaine, contrats et transactions, mécanismes de paiement électronique, résolution de conflits.  De plus, des explications techniques en clair sur les technologies afférentes sont fournies, ce qui aidera la lecture par les non-initiés au cyberespace.

La présentation sur Web du livre permet de consulter l'introduction et la conclusion, mais ceux et celles que la question intéresse ne voudront pas se priver de l'ensemble de cet ouvrage essentiel. Haut de la page


 Lectures rapides
«Préparer le Canada au monde numérique», c'est le titre du rapport final du Comité consultatif sur l'autoroute de l'information de l'administration fédérale.  Nous avions eu droit à des rapports provisoires sur les travaux de ce Comité dont la création avait été annoncée dans le discours du Trône de janvier 1994 et s'était concrétisée en mars de la même année.  Le rôle du CCAI était d'élaborer une stratégie canadienne pour les inforoutes et de conseiller le gouvernement en cette matière.  Voici donc, en ligne, le rapport final où on n'apprend rien de bien nouveau, sauf que le document en soi a valeur de référence en ce qui concerne les orientations fédérales en matière d'inforoutes et de société du savoir.

«Le droit à l'e-mail», un projet de l'administration publique française, qui prendra sa première expression le 24 octobre à Marly-le-Roi, petite ville de la banlieue parisienne.  On profitera des Netdays, journées promotionnelles de l'Internet dans l'enseignement, organisées sous l'égide de la Communauté européenne, pour promouvoir l'accès à l'Internet, du moins au courrier électronique, à partir de points d'accès communautaires dans la collectivité (bureaux de postes, bibliothèques, etc.).  Dossier/enquête dans Libération.  Aussi, entrevue de Paul Soriano, président de l'Institut de recherches et de prospective postales (IRPP) qui déclare que le courrier électronique, c'est le métier de la Poste.

Sur l'espace Web du journal VOIR, Dossier drogues où, entre autres, l'auteur, animateur de radio, et plus généralement être pluriel qu'est Jacques Languirand n'y va pas «par quatre chemins» pour faire l'éloge du pot et au passage y aller d'un commentaire sur l'utilisation de la substance, à l'époque et maintenant, par ses collègues de travail.  «Aujourd'hui, pour autant que je sache, le personnel de Radio-Canada ne fume pas ou alors très peu.  Et les contractuels de même.  J'ai envie d'ajouter que les émissions sont foutrement moins bonnes... (C'était facile.  Mais irrésistible...)».  De McLuhan à Pythagore, le chemin est long pour anirad7. Haut de la page


 Relecture : Hunter S. Thompson
Nous vous avons déjà dit pourquoi nous tenions l'oeuvre de Hunter S. Thompson en haute estime.  Mis à part les souvenirs personnels, le personnage a influencé tout un pan de génération du journalisme américain dans les années soixante et soixante-dix, père de l'école de journalisme gonzo qu'il définit comme un style fondé sur l'idée de William Faulkner que la bonne fiction littéraire est tellement plus «vraie» que n'importe quelle forme de journalisme.  Le gonzo, c'est le reportage devenu psychodrame.  C'est le journalisme en immersion totale, loin des 400 canaux push et cast commandités par les relationnistes de presse et de la prévisibilité du clique de la souris ou de la télécommande qui caractérise notre fin de soirée, de décennie, de siècle, de millénaire.

Irrévérencieux comme l'époque et ses figures politiques le méritaient, mis au ban par les autres journalistes qui n'en continuaient pas moins de le lire attentivement, de le citer, de le caricaturer et d'envier secrètement sa liberté de pensée, l'homme a marqué une époque.

Verrait-on sur le radar météo du journalisme l'approche d'un système de perturbations venant tout droit de Woody Creek, Colorado?  Pas vraiment, le confort et l'indifférence se sont trop bien ancrés dans les moeurs journalistiques; la rectitude politique, bien que décriée, fait en sorte que le pire écart aux bonnes moeurs d'un membre de la presse d'aujourd'hui équivaut à peu près au gamin qui prononce le mot «pipi», à table, devant les invités de ses parents horrifiés.  Cependant, on édite la correspondance de Thompson, on réédite ses livres, on tourne un film sur un des classiques de son oeuvre, Fear and Loathing in Las Vegas avec en vedette dans le rôle de Thompson, nulle autre que la star montante Johnny Depp.

En attendant la sortie du film, et d'avoir le temps de lire ou relire Thompson, pour ceux et celles qui sont des nostalgiques de l'époque, deux textes importants dans l'espace Web du Atlantic Monthly.

Strange Pollen : Dr. Thompson and The Spirit of the Age par Sven Birkerts qui met la table.  Fear and Loathing, la peur et le dégoût.  C'est un des thèmes récurrents de l'oeuvre de Thompson et, d'après Birkerts, c'est «ici que l'on perçoit le véritable registre de Thompson.  Comme Lenny Bruce, Norman Mailer ou Allen Ginsberg à leur meilleur, il a trouvé une façon de dire ce qui méritait d'être dit.  Peu de gens ont la témérité de dévoiler ainsi la profondeur de leur rage.»

La maison d'édition Villard vient de publier «The Proud Highway: Saga of a Desperate Southern Gentleman», un livre de 680 pages comprenant la correspondance écrite par Thompson de 1955 à 1967.  Deux autres tomes suivront.  Birkerts s'objecte à ce que le New York Times (bastion de la rectitude politique selon Thompson) écrive de ce livre qu'il soit, tout compte fait, un récit plutôt banal du quotidien de l'auteur à cette époque.  Pour Birkerts, c'est un ensemble de documents prenants, saisissants, passionnants, où on apprend entre autres l'origine du fameux Fear and Loathing.  C'est l'assassinat de John F. Kennedy, en novembre 1963, qui a cristallisé chez Thompson sa perception de peur et de dégoût pour la société américaine, ses establishments et «powers that be» et leurs intendants.

Si Birkerts dresse le couvert, c'est toutefois Matthew Hahn qui sert le plat de résistance sous forme d'une entrevue texte et multimédia avec Hunter S.  Tout y passe, mais on n'a pas l'impression que Thompson règle des comptes.  Les versements ont déjà été acquittés.  Referait-il le même parcours? : Oui, c'est le test incontournable de n'importe quel élément de notre vie, se poser la question «le referait-on?».  Critique de l'Internet et des nouveaux modes d'acquisition de l'information, il a été branché, puis s'est débranché, ployant sous le fardeau du volume d'information.  Une interview à lire, des propos à méditer.  Pour les inconditionnels de Thompson.

Et même si c'est impoli d'en redemander, faites-vous plaisir et allez voir The Great Thompson Hunt de Christine Othitis, le nouveau site référence sur Thompson et le gonzo. Haut de la page


 Beau détour
Vers le Jardin secret du professeur Albert Richards qui nous révéle la structure interne des fleurs au moyen de ... radiographies.  Un point de vue inusité, un site simple et efficace. Haut de la page


 Le 12/18
Une autre Chronique bien remplie il y a 12 mois, celle du 4 octobre 1996 où il a été question de l'arrivée de Diane Dufresne sur le Web, du Gala des Prix Gémeaux dont l'édition 1997 se tiendra ce dimanche 5 octobre, du journal manitobain La Liberté et du quotidien algérien La Tribune, de la procédure de renvoi à la Cour suprême relativement à une sécession éventuelle du Québec, de l'an 2000 et les ordinateurs, et du répertoire de signets Wired Source devenu depuis Wired Cybrarian.

Et le 5 avril 1996, l'incontournable UNGI (Un nouveau guide de l'Internet) de Gilles Maire qui nous offre la version 3.0 avec des nouveaux chapitres sur le HTML 4.0, les feuilles de style, et la lutte anti-spam.  Aussi, deux guides de programmation HTML, et L'Internet juridique de l'avocate Valérie Sédaillan (France) qui annonce la parution d'un ouvrage intitulé Droit de l'Internet : Réglementation, Responsabilités, Contrats.

Voilà, en vous remerciant de votre fidélité, je vous souhaite une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier

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