RechercheAbonnementArchivesCourrier

Page d'accueil

Les Chroniques de Cybérie
23 février 1999

© Les Éditions Cybérie inc.

23 février 1999

Salutations à tous les Cybériens et Cybériennes!

Cette Chronique n'est optimisée ni pour Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.

Cette semaine...

delete root folder/altern.org
Politique québécoise des inforoutes :
le nouveau ministre annonce ses couleurs
Les Pentium III tatoués : lancement et boycott
Amnistie contre USA
Wired en kiosque, Amazon en chiffres
Suivi : syndrome du canal carpien
AltaVista dans votre système
Beau détour

 delete root folder/altern.org
Mine de rien, cette commande a signifié dimanche dernier l’arrêt de mort pour 47 634 sites Web hébergés gratuitement par les services de AlternB.  «Après six procédures judiciaires pour avoir permis l'expression publique des citoyens, je rends mon tablier [...] l'informaticien va cultiver son jardin» commentait Valentin Lacambre, propriétaire d’AlternB.

C’est l’affaire dont nous vous parlions la semaine dernière, cet arrêt du 10 février 1999 de la Cour d’Appel de Paris qui condamne Valentin Lacambre, propriétaire du service d’hébergement gratuit à verser pas moins de 405 000 FF (104 000 $ CAN, 100 000 francs suisses) de provision et dommages à Estelle Lefebure Hallyday pour avoir hébergé un site Web où figuraient une dizaine de photographies strictement privées la représentant nue.

L’affaire fait du bruit.  Trois points de vue dans Libération, dont celui de Me Jacques-Georges Bitoun, avocat, que l’on dit spécialiste des nouvelles technologies et à qui on pourrait suggérer de mieux se renseigner avant de dire que c’est une «décision inattaquable», de parler des pseudo libertaires du Net, et d’affirmer que «la justice doit être présente à côté de la liberté (la vraie) sur le réseau.» Pour Meryem Marzouki, présidente de IRIS, «encore une fois, on condamne lourdement des intermédiaires, afin qu'ils effectuent d'eux-mêmes tous les contrôles, ou renoncent à leur activité [...] ainsi se grignote l'État de droit.  Il faut arrêter cela.» Puis, Jean-Christophe Le Tocqin, de l'Association des fournisseurs d'accès et de services Internet (AFA) recentre le débat et demande si le fournisseur est légitime à décider seul de la légalité d'un site.

Ce 23 février, parole à l’intimé, toujours dans Libération.  Valentin Lacambre explique la fermeture d’AlternB, «Je ne peux pas aujourd'hui laisser ouverts deux millions de documents qui viennent d'être portés, par décision judiciaire, sous ma responsabilité.  À chaque assignation, c'est 25 000 F de frais d'avocat et plusieurs centaines de milliers de francs réclamés.  C'est l'asphyxie.  Cela dit, je ne crois pas à une cabale contre Altern, mais bien plus à la conjuration des imbéciles : certains lobbies ont besoin d'une jurisprudence dure, et la meilleure façon de l'obtenir, c'est d'attaquer celui qui a le moins de moyens pour assurer sa défense.»

Donc, 47 634 sites Web hébergés par altern.org sont devenus SDF (sans domaine fixe).  Recherche rapide dans nos signets pour évaluer les dégâts.  On a perdu, entre autres, le site Web de l’Institut de Formation aux Professions de Santé (ifops), du forum du réseau zapatiste (zapnet), de l’ambassade de France à Santiago du Chili (ambafran), de la Ligue du Droit des Femmes (liguefemmes), de la Confédération nationale du travail (cnt), du Parlement Jeunesse du Québec (pjq), du répertoire de sites Web africains Baobab Afrique (baobabafrique), de la section de Montréal de la Corporation des Maitres Photographes du Quebec (cmpq), des Comptes rendus du Café Philosophique de Québec (cafephilo), d’un logiciel gratuit destiné aux Caisses d’Épargne en Afrique (simbajp), et j’en passe.

Les vautours n’ont cependant pas tardé.  L’hébergeur Tripod France, membre du réseau Lycos, lançait ce même jour une campagne de pub en ligne sur certains sites de médias français.  Si l’hébergement est gratuit, il faut quand même composer avec les omniprésentes publicités interstitielles (AlternB était exempt de publicité), ces nouvelles fenêtres qui s’ouvrent sans préavis sur votre écran et dont le seul effet est de s’interposer entre vous et l’objet de votre consultation.  L’arrimage aux contenus est assuré.  Ce dimanche, en consultant quelques textes sur le Tai Chi alternatif, je lisais qu’«à des techniques de mouvements codifiées par les maîtres asiatiques, on y associe un travail sur le souffle».  Et pop, un bandeau pub d’un service de vente aux enchères entre particuliers.  De quoi vous le couper, le souffle.

Si certains se réjouiront de la disparition d’AlternB, qu’ils n’oublient pas de remercier au passage l’Union des étudiants juifs de France qui a tiré la première salve en mai 1997, Estelle Hallyday pour l’affaire qu’on connaît, et la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour ce qui s’en venait.

Pendant que du côté de la Fête de l’Internet, et de ses deux sites concurrents (http://www.fete-internet.fr/ et http://www.fete-internet.asso.fr/) on se chamaille sur l’utilisation du million de francs accordé en soutien à l’événement par la ministre Catherine Trautmann, d’autres s’engagent dans des actions davantage en phase avec la réalité de dé-Fête.

De nombreux sites Web proches du mini-rézo ont fermé leurs portes en témoignage de leur soutien aux hébergeurs AlternB sans oublier Le Village, lui aussi aux prises avec la justice «petit j».  On est aussi à monter l’action La défaite de l’Internet qui au cours des prochains jours deviendra le point focal du débat sur l’hébergement et sur la nécessité d’établir une fois pour toutes que «le seul responsable d'une page Web est son auteur.  Il a le droit, en cas d'infraction, à être entendu par un tribunal indépendant et impartial, dans le respect des droits de la défense».  Car à défaut, «la justice imposera aux hébergeurs la pratique d'une censure préventive et expéditive, qui ne garantira pas aux auteurs des pages Web la possibilité de défendre leur liberté d'expression.»

Et l’auteur du site qui affichait les photos d’Estelle Hallyday sur AlternB? Anne-Cécile Brandenbourger, auteure multimédia et animatrice du netmag Anacoluthe ne l’oublie pas et lui adresse une lettre ouverte

Rappelons que la page «Défense de altern.org» est maintenue et que, comme précisait Libération, « En attendant, à Matignon, on assure suivre l'affaire de près.»

Haut de la page

 Politique québécoise des inforoutes :
le nouveau ministre annonce ses couleurs

Si, il y a trois semaines, nous disions souhaiter savoir ce que le gouvernement québécois mijotait en matière d’inforoutes depuis sa réélection de novembre dernier, l’occasion s’est présentée jeudi dernier.

C’est dans le cadre d’un déjeuner-causerie de la section montréalaise de la Fédération de l’informatique du Québec (FIQ) que M.  David Cliche, nouveau ministre délégué à l’Autoroute de l’information et aux Services gouvernementaux, a fait sa première intervention publique depuis sa nomination.  Au cours de son allocution, intitulée «L'autoroute de l'information, au coeur du développement du Québec», le ministre a exposé sa vision des enjeux, tenants et aboutissants des inforoutes.

Un peu plus tard, le ministre a tenu à rencontrer un petit nombre de représentants de la presse spécialisée, question de faire le point sur la Politique québécoise de l’autoroute de l’information et sa mise en oeuvre.

Si les propos de M.  Cliche ne comportaient rien de bien fracassant, il faut souligner que c’est un ministre et des adjoints en pleine maîtrise de leurs dossiers qui se sont présentés à la presse.  «Le mandat qui m’a été confié par le Premier ministre est de “faire décoller” la Politique» a-t-il confié aux journalistes présents après avoir repris les grandes lignes de son allocution.

Le projet d’adresses de courrier électronique pour chaque citoyen qui le souhaite accuse un certain retard, mais c’est en raison de la complexité de la tâche, du besoin d’un large consensus avec les fournisseurs de services, et surtout de l’exigence absolue de garantir aux citoyens et citoyennes, y compris les personnes d’âge mineur, le respect de la vie privée et l’intégrité de leurs renseignements personnels.  Le ministère travaille en étroite collaboration avec la Commission d’accès à l’information, de même qu’avec des fournisseurs de matériel, pour la mise en oeuvre de ce qui sera une première mondiale.  Cette mise en oeuvre sera appuyée par un vaste effort de sensibilisation de la population aux inforoutes et à leur utilisation.

Le ministère examine toujours la question de la publicité gouvernementale sur les sites Web, mais procédera à une évaluation du rendement des bandeaux publicitaires avant d’aller plus loin.

Les sites des ministères et organismes gouvernementaux (plus de 175) «fonctionnent bien» et sont appréciés de la population.  Le moteur de recherche Cassiopée, guichet unique de la recherche sur les sites de l’administration publique, enregistre plus de 100 000 demandes de recherche par mois.

Comme il l’avait préalablement souligné dans son allocution, le ministre songe à des mécanismes de concertation avec les «acteurs de la nouvelle économie» et évoque (sans lâcher le mot) l’idée d’États généraux, grande rencontre visant à faire le point sur le développement du secteur des inforoutes au Québec et à mieux cibler les efforts gouvernementaux.

Interrogé à savoir si les éditeurs de cybermédias et les journalistes «pur Web» seraient conviés à une telle rencontre, le ministre a souri avant de répondre «Il en tiendra à vous de déterminer si vous voulez participer aux discussions, ou encore faire par la suite bénéficier le ministère et le milieu de vos analyses averties».  Belle question identitaire pour tout citoyen/journaliste/éditeur, triple rôle joué par la plupart des journalistes de cybermédias.

Haut de la page

 Les Pentium III tatoués : lancement et boycott
En prévision de la sortie de ses Pentium III tatoués au Processor Serial ID Number (PSN) plus tard cette semaine, un prélancement a été organisé pour la presse par le fabricant Intel la semaine dernière.  Occasion pour Intel de réagir au boycott annoncé par plusieurs groupes de défense de la vie privée en présentant de nouveaux partenaires pour l’utilisation des Pentium III, pour la plupart des entreprises de sécurité informatique.  L’opération fait partie de la campagne de promotion des nouveaux Pentium.  Coût estimé : 300 millions de dollars.

Le PSN est un tatouage numérique unique à chaque processeur Pentium III et à son propriétaire.  Il permettra d’agir avec des logiciels, sera reconnu dans vos transactions et échanges électroniques, une «nouvelle approche» de l’Internet selon Intel.  Mais ce qu’Intel néglige de mesurer dans cette nouvelle approche, c’est que l’identification d’un processeur c’est aussi l’identification discrète de son propriétaire ou de son utilisateur.

De tous les fabricants de processeurs, Intel domine le marché.  Au quatrième trimestre de 1998, 75 % des processeurs du parc informatique mondial étaient des produits Intel.  Cependant, cette domination s’effrite car au trimestre précédent, la part de marché d’Intel était de 87 %.  Les principaux concurrents : Advanced Micro Devices Inc.  (AMD) qui lance un nouveau processeur de la série K-6 pour contrer la percée des P III dans les processeurs musclés, et Cyrix, une division de National Semiconductor Corp., qui se débrouille assez bien dans les gammes inférieures.

Côté boycott, l’opération Big Brother Inside lance une campagne de lettres aux grands fabricants d’ordinateurs (Compaq, Dell, Gateway, HP et IBM) pour leur signaler le mécontentement face à l’utilisation des P III tatoués.  Puis, l’Electronic Privacy Information Center (EPIC) a recours à la loi sur l’accès à l’information pour savoir de quinze organismes gouvernementaux (dont le FBI et l’agence nationale de sécurité) s’ils sont intervenus dans la conception du PSN pour faciliter la traque et la surveillance des utilisateurs de P III.

Haut de la page

 Amnistie contre USA
«Les mêmes droits pour tous».  C’est le slogan de la campagne d’Amnistie internationale Québec contre les violations des droits de la personne aux États-Unis.  À la guerre comme à la guerre, c’est sur le terrain des communications qu’AI entend porter le débat.  On nous annonce une des campagnes d'affichage les plus choquantes qu'Amnistie a pu réaliser depuis son existence au Québec.  De ces 4 affiches, plusieurs déclinaisons ont été réalisées dont un message télévisé de 30 secondes, une bande publicitaire cinéma de 63 secondes, 2 cartes postales (dont les destinataires sont l'ambassadeur américain à Ottawa et le président Clinton), des bouchons publicitaires imprimés et des bandeaux publicitaires sur Internet.  Selon Michel Frenette, directeur général, «Tout au long de l'année, la section canadienne francophone d'Amnistie internationale, à l'instar des autres sections d'Amnistie à travers le monde, va faire campagne pour que les autorités américaines renouvellent leur engagement vis-à-vis des droits humains et placent la protection de ces droits au coeur de la politique nationale et internationale des États-Unis».

Haut de la page

 Wired en kiosque, Amazon en chiffres
Le numéro de mars (7.03) du mensuel de la cyberculture Wired consacre sa page couverture ainsi qu’un article de Chip Bayers à Jeff Bezos, président fondateur du zéro surface le plus souvent cité en exemple, la cyberlibrairie Amazon.Com.  Bezos y décrit un nouvel univers de la consommation et prévoit que d’ici 2020, la plupart des produits de base (aliments non périssables, produits papier, nettoyants et autres) seront vendus électroniquement.  Les survivants de l’ère «brique et mortier», car il y en aura quelques uns, devront soit offrir une valeur ajoutée sous forme de divertissement, soit s’assurer d’être absolument là où il le faut et au bonnes heures d’ouverture.  Le reste des achats se fera dans des boutiques où le service hyper personnalisé sera de mise.

D’accord ou non avec ces prévisions, nous avons bien aimé le profil statistique de Amazon.Com tel que dressé par la recherchiste Jennifer Hillner.

Zéro surface peut-être, mais le cyberlibraire n’emploie pas moins 1 600 personnes dans ses divers services (paiements, expédition, suivi des commandes, site Web, etc.).  Le «catalogue» de l’entreprise compte 4,7 millions de titres.  L’an dernier, Amazon.Com a vendu des livres, disques compacts ou DVD à 4,5 millions de personnes; 64 % d’entre elles ont effectué plus d’un achat.  Le premier livre jamais vendu par Amazon.Com était une édition d’un ouvrage de Douglas Hofstadter sur les concepts fluides et analogies créatrices, modèles ordinés des mécanismes fondamentaux de la pensée.  C’est ce même Hofstadter qui écrivait un jour «Cette phrase se contredit - mais en fait, non.» En 1996, le palmarès des ventes était dominé par «Creating Killer Websites» de David Siegel, un livre sur l’art de créer les sites Web de troisième génération.  L’an dernier, l’honneur revenait à «A Man in Full» de l’essayiste et père du néojournalisme Tom Wolfe.  Toutes ventes confondues, le livre de Bill Gates «The Road ahead» arrive en 3 307e place, le roman de Charlotte Brontë «Jane Eyre» en 9 959e place, la Bible du bon roi James en 20 133e place, et «Le prince» de Machiavel en 33 838e place.

Concernant ce dernier titre, une anecdote me revient à l’esprit concernant Jean-Claude Duvalier, ex-président d’Haïti.  Après s’être fait lire l’ouvrage, Tèt Panye (c’était son surnom à l’école) demanda à un proche si l’auteur avait publié autre chose récemment...

Ceci dit, précisons que le contenu du numéro de mars de Wired devrait être disponible sur Web d’ici environ trois semaines.

Haut de la page

 Suivi : syndrome du canal carpien
La Occupational Safety and Health Administration (OSHA, agence américaine de la santé et de la sécurité au travail) ne lit peut-être pas nos Chroniques, ni notre récent survol du problème du syndrome du canal carpien, mais annonçait vendredi dernier une proposition en six points visant à exiger des entreprises qu’elles apportent des modifications en milieu de travail pour éviter les troubles de santé liés aux mouvements répétés.

Charles Jeffress, secrétaire adjoint au Travail, précisait qu’il y aurait évidemment des coûts pour les entreprises, mais estimait que pour chaque dollar dépensé dans un programme de prévention du SCC, les entreprises économiseraient 4 dollars en dommages compensatoires aux employés.

Mais voilà que le programme d’ergonomie mis de l’avant par l’OSHA soulève un tollé chez les organisations patronales.  La chambre nationale de commerce (trois millions d’entreprises) soutient que les nouvelles règles imposeraient un fardeau trop lourd aux employeurs.  Pour sa part, l’alliance des assureurs nie que les rapports accablants sur le nombre de personnes atteintes du SCC reposent sur des faits scientifiques, position que partagent certains membres républicains du Congrès.  La centrale syndicale AFL-CIO donne son appui en principe au programme, mais déplore qu’il faille porter plainte dans un cas précis avant que l’employeur ne soit forcé d’agir.

On ne s’attend pas à ce que les mesures, si adoptées, aient force de loi avant la fin de l’an 2000.

Haut de la page

 AltaVista dans votre système
On connaît tous le moteur de recherche Web AltaVista, on aime sa puissance, son interface, et on maîtrise les fonctions de recherche.  Voilà qu’on peut disposer d’une interface semblable pour indexer les documents présents dans son système.  C’est le logiciel Discovery, offert gracieusement par AltaVista.  C’est une excellente nouvelle pour ceux et celles qui, comme moi, ont des masses de documents, textes et archives sur un système.  En fait, dans mon cas, c’est près de 2G de documents (pas moins de 125 Mo en archives courrier seulement).

À l’installation, Discovery indexe tout le contenu de votre disque dur.  L’opération peut s’avérer longue (selon la priorité qu’on lui assigne), mais les actualisations (à intervalles définies ou sur demande) seront plus rapides.  Dès lors, vous pouvez effectuer une recherche dans vos documents (et simultanément sur le Web) en utilisant l’interface familière d’AltaVista, et toutes ses fonctionnalités.  Vous vous souvenez vaguement d’un message reçu par courrier électronique il y a quelques mois, mais êtes incapable de vous souvenir où il est classé? Quelques mots clés suffiront à le retracer en moins de trois secondes, l’ensemble des résultats de la recherche s’affichant dans votre fureteur, le message lui-même dans une visionneuse interne.  Même fonctionnalité pour les fichiers HTML, traitement de texte, etc.  C’est un économiseur de temps incroyable.

Quelques mises en garde, toutefois.  Le téléchargement (noyau d’initialisation puis fichiers subséquents) peut être assez long, au moins une heure à 33,5K dans des conditions réseau optimales.  Il faut comprendre que c’est un puissant moteur qu’on importe sur son système, et qu’il pèse assez lourd.  AltaVista prétend que Discovery se satisfera de 16 Mo de mémoire vive et 32 Mo sur disque.  Ce n’est pas l’idéal en mémoire vive, surtout si vous le voulez disponible en tout temps dans votre barre d’outils; pour ce qui est de l’espace disque, l’index de Discovery sur mon système occupe déjà 85 Mo.

Mais quelle puissance de recherche à votre disposition.  Un outil essentiel pour les ramasseurs de données et d’information.

Haut de la page

 Beau détour
En fait un retour sur A Room Without Walls de Ted Warnell.  À ne pas manquer, l’exposition permanente et les salles consacrées aux artistes invités.

Sur ce, nous vous souhaitons à tous et toutes une excellente semaine.

Écrire à Jean-Pierre Cloutier


Page d'accueilRechercheAbonnementArchivesCourrier
© Les Éditions Cybérie inc. | Revue de presse | Publicité

URL : http://www.cyberie.qc.ca/chronik/990223.html