États-Unis : profil des blogueurs
Profitons de l’accalmie pour examiner un rapport du Pew Internet & American Life Project, Bloggers: A portrait of Internet’s new storytellers (format PDF) rendu public le 19 juillet dernier. Commençons par préciser qu’il s’agit d’une enquête menée par téléphone auprès de 233 blogueurs qui s’étaient déjà identifiés comme tel dans des enquêtes précédentes du Pew menées aux États-Unis. Elle a été menée du 5 juillet 2005 au 17 février 2006. En raison de l’échantillon relativement restreint, la marge d’erreur varie entre 2 % et 7 % selon les ensembles de données.
Commençons par une bonne nouvelle. En février 2004, le Pew estimait que 17 % des abonnés au réseau lisaient des blogues. Or, cette plus récente enquête révèle que c’est maintenant 39 % des utilisateurs aux États-Unis qui consultent les blogues, soit 57 millions d’adultes.
Autre bonne nouvelle pour certains, ceux et celles qui croyaient que les blogues n’étaient qu’une mode et que l’engouement allait s’estomper peuvent se raviser. Le Pew rapporte que 82 % des blogueurs croient qu’ils blogueront toujours dans un an.
L’enquête déconstruit le mythe selon lequel la blogosphère étasunienne serait largement dominée par le discours politique. Pourtant, les chercheurs ont établi que 37 % des blogueurs citaient comme thème principal de leur blogue leurs «vies et expériences». Par contre, plus de la moitié (55 %) publie sous un pseudonyme ou un nom d’emprunt. De plus, seulement 34 % croit que leur blogue est une forme de journalisme.
La politique et les affaires publiques arrivent au deuxième rang avec 11 %, suivi du divertissement (7 %), des sports (6 %), de l’actualité générale (5 %) et du commerce et des affaires (5 %), de la technologie (4 %), des questions religieuses (2 %).
Le ratio hommes/femmes est équilibré chez les auteurs de blogues, mais plus de la moitié (54 %) ont entre 18 et 30 ans, 30 % s’inscrit dans le créneau 30/50 ans, 14 % dans celui de 50/64 ans, et 2 % dans celui des 65 ans et plus.
Même si seulement 11 :% des blogueurs écrivent sur la politique, ils n’en sont pas moins des consommateurs voraces d’information en ligne: 95 % s’informent en ligne, 72 % cherchent de l’information en ligne sur la politique et les campagnes électorales, 55 % sont abonnés à des listes de diffusion par courriel, et 47 % disent puiser leur information dans les blogues (26 % sur une base quotidienne).
Si le titre de l’enquête fait allusion à ces «nouveaux conteurs» que sont les blogueurs, c’est peut-être que 62 % d’entre eux n’avaient pas de site Web ou de page perso avant de bloguer, et que 54 % n’avaient jamais vu un de leurs textes publié en ligne ou autrement.
Parmi les éléments clés qui constituent un blogue «réussi», selon diverses recettes à la mode, figurent la spécialisation dans un sujet et la fréquence de publication. La théorie veut que la première fidélise le lectorat qui s’intéresse au sujet, la seconde qu’elle influence l’achalandage car les lecteurs savent qu’ils peuvent consulter un blogue chaque jour et y trouver du contenu «frais». Cette théorie est cependant ignorée par un majorité de blogueurs car seulement 13 % publient chaque jour et que 64 % disent aborder une variété de sujets.
Tous âges confondus, 87 % des blogueurs permettent la fonction commentaires sur les blogues, et 82 % ont déjà formulé un commentaire sur un autre blogue que le leur. Pour ce qui est d’une liste de liens vers d’autres blogues (blogroll), 41 % disent en avoir une (70 % chez ceux qui publient quotidiennement). Pour ceux et celles qui ont une telle liste sur leurs blogues, elle contient moins de 10 adresses dans 43 % des cas, entre 10 et 49 adresses pour 29 % d’entre eux, et plus de 50 adresses pour 18 % des blogueurs.
Un peu moins de la moitié des répondants (46 %) disent que leur blogue figure sur la liste des liens proposés sur un autre blogue, alors que 34 % dit n’être référencé sur aucun autre blogue, et que 20 % dit ignorer s’il le sont ou non. De ceux et celles qui se disent référencés, 29 % le serait sur entre 10 et 49 blogues, 27 % sur moins de 10, et 19 % sur plus de 50.
Les flux d’actualisation RSS sont offerts par 18 % des blogueurs (le double de la proportion estimée par le Pew en juin 2005). Ce qui est étonnant c’est que 59 % n’offrent pas cette possibilité, et que 23 % ignorent s’ils ont ou non un flux RSS. Je dis étonnant car le mythe du blogueur bidouilleur en prend un sérieux coup, comte tenu de la facilité d’installation d’un ou plusieurs flux RSS.
Autre résultat inattendu, 47 % des blogueurs n’ont aucune idée de l’achalandage sur leur blogue, malgré la disponibilité d’outils gratuits de mesure de fréquentation ou de l’inscription sans frais à des «palmarès» blogues qui tiennent compte de l’achalandage. Un peu plus d’un blogueur sur cinq (22 %) dit accueillir moins de dix visiteurs par jour, 17 % entre 10 et 99, et 13 % plus de 100, bien que dans cette dernière catégorie on trouve des sites à très fort achalandage.
Commençons par une bonne nouvelle. En février 2004, le Pew estimait que 17 % des abonnés au réseau lisaient des blogues. Or, cette plus récente enquête révèle que c’est maintenant 39 % des utilisateurs aux États-Unis qui consultent les blogues, soit 57 millions d’adultes.
Autre bonne nouvelle pour certains, ceux et celles qui croyaient que les blogues n’étaient qu’une mode et que l’engouement allait s’estomper peuvent se raviser. Le Pew rapporte que 82 % des blogueurs croient qu’ils blogueront toujours dans un an.
L’enquête déconstruit le mythe selon lequel la blogosphère étasunienne serait largement dominée par le discours politique. Pourtant, les chercheurs ont établi que 37 % des blogueurs citaient comme thème principal de leur blogue leurs «vies et expériences». Par contre, plus de la moitié (55 %) publie sous un pseudonyme ou un nom d’emprunt. De plus, seulement 34 % croit que leur blogue est une forme de journalisme.
La politique et les affaires publiques arrivent au deuxième rang avec 11 %, suivi du divertissement (7 %), des sports (6 %), de l’actualité générale (5 %) et du commerce et des affaires (5 %), de la technologie (4 %), des questions religieuses (2 %).
Le ratio hommes/femmes est équilibré chez les auteurs de blogues, mais plus de la moitié (54 %) ont entre 18 et 30 ans, 30 % s’inscrit dans le créneau 30/50 ans, 14 % dans celui de 50/64 ans, et 2 % dans celui des 65 ans et plus.
Même si seulement 11 :% des blogueurs écrivent sur la politique, ils n’en sont pas moins des consommateurs voraces d’information en ligne: 95 % s’informent en ligne, 72 % cherchent de l’information en ligne sur la politique et les campagnes électorales, 55 % sont abonnés à des listes de diffusion par courriel, et 47 % disent puiser leur information dans les blogues (26 % sur une base quotidienne).
Si le titre de l’enquête fait allusion à ces «nouveaux conteurs» que sont les blogueurs, c’est peut-être que 62 % d’entre eux n’avaient pas de site Web ou de page perso avant de bloguer, et que 54 % n’avaient jamais vu un de leurs textes publié en ligne ou autrement.
Parmi les éléments clés qui constituent un blogue «réussi», selon diverses recettes à la mode, figurent la spécialisation dans un sujet et la fréquence de publication. La théorie veut que la première fidélise le lectorat qui s’intéresse au sujet, la seconde qu’elle influence l’achalandage car les lecteurs savent qu’ils peuvent consulter un blogue chaque jour et y trouver du contenu «frais». Cette théorie est cependant ignorée par un majorité de blogueurs car seulement 13 % publient chaque jour et que 64 % disent aborder une variété de sujets.
Tous âges confondus, 87 % des blogueurs permettent la fonction commentaires sur les blogues, et 82 % ont déjà formulé un commentaire sur un autre blogue que le leur. Pour ce qui est d’une liste de liens vers d’autres blogues (blogroll), 41 % disent en avoir une (70 % chez ceux qui publient quotidiennement). Pour ceux et celles qui ont une telle liste sur leurs blogues, elle contient moins de 10 adresses dans 43 % des cas, entre 10 et 49 adresses pour 29 % d’entre eux, et plus de 50 adresses pour 18 % des blogueurs.
Un peu moins de la moitié des répondants (46 %) disent que leur blogue figure sur la liste des liens proposés sur un autre blogue, alors que 34 % dit n’être référencé sur aucun autre blogue, et que 20 % dit ignorer s’il le sont ou non. De ceux et celles qui se disent référencés, 29 % le serait sur entre 10 et 49 blogues, 27 % sur moins de 10, et 19 % sur plus de 50.
Les flux d’actualisation RSS sont offerts par 18 % des blogueurs (le double de la proportion estimée par le Pew en juin 2005). Ce qui est étonnant c’est que 59 % n’offrent pas cette possibilité, et que 23 % ignorent s’ils ont ou non un flux RSS. Je dis étonnant car le mythe du blogueur bidouilleur en prend un sérieux coup, comte tenu de la facilité d’installation d’un ou plusieurs flux RSS.
Autre résultat inattendu, 47 % des blogueurs n’ont aucune idée de l’achalandage sur leur blogue, malgré la disponibilité d’outils gratuits de mesure de fréquentation ou de l’inscription sans frais à des «palmarès» blogues qui tiennent compte de l’achalandage. Un peu plus d’un blogueur sur cinq (22 %) dit accueillir moins de dix visiteurs par jour, 17 % entre 10 et 99, et 13 % plus de 100, bien que dans cette dernière catégorie on trouve des sites à très fort achalandage.
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