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Salutations à tous les Cybériens et
Cybériennes!
Cette Chronique n'est optimisée ni pour
Netscape, ni pour Internet Explorer, elle l'est pour ses lecteurs et lectrices.
Cette semaine
POUDRE AUX YEUX
Visite à Washington de Jean
Chrétien. Pendant que le premier ministre
canadien et le président Bill Clinton
discutaient des grands dossiers bilatéraux et
mondiaux, il fallait bien divertir la galerie.
Internet à la rescousse. Aline
Chrétien et Hillary Clinton ont visité
une école d'un quartier noir
défavorisé de la ville de Washington,
où elles ont eu droit à une
démonstration de l'application des nouvelles
technologies en milieu scolaire. Sur place,
à l'école primaire Burrville, elles ont
pu constater de visu le grand intérêt
porté par les élèves d'une classe
de sixième jumelée dans le cyberespace
à une classe de même niveau à
Ottawa. Antenne parabolique sur le toit de
l'école, huit grands écrans reliés
à des ordinateurs multimédias, on vantait
le mérite pédagogique des inforoutes, on
semait le germe de la prochaine
génération de négociateurs des
différends Ottawa/Washington. Sauf que
tout était de la frime, un coup de manipulation
médiatique monté par l'ambassade
canadienne. L'antenne parabolique est un don de
la société américaine Hughes
Electronics. Les huit écrans géants
et les ordinateurs? Loués pour l'occasion
par l'ambassade canadienne. En fait,
l'école Burrville ne dispose que d'un seul
ordinateur, désuet au point de ne presque pas
pouvoir permettre l'accès aux inforoutes.
Sitôt les premières dames reparties dans
leurs limousines noires, sitôt le contingent de
la presse remonté dans les autocars de service,
des équipes de techniciens de l'entreprise de
location sont venues récupérer le
matériel. Avant-goût des
stratégies de communication du premier ministre
canadien en cette période pré-
électorale? Détails dans le Globe
and Mail.
Par contre, on vient d'apprendre que cette histoire a
remué les bons sentiments d'un groupe
d'employés canadiens de
téléphonie, à la retraite.
Ils auraient alerté leur ancien employeur,
Northern Telecom, qui fera don sous peu de
matériel informatique à l'école
Burrville. Ironique : un groupe de
retraités et une société
privée canadienne viennent à la rescousse
d'une école d'un quartier pauvre du pays le plus
riche du monde. Traducteurs traduisez.
C'est probablement des situations du genre qui donnent
à l'étranger cette image un tantinet boy
scout ou Florence Nightingale des Canadiens, selon un
sondage Angus Reid mené auprès de 5 700 adultes dans une
vingtaine de pays. Par exemple, aux États-Unis, 90 % des répondants trouvent les
Canadiens polis, gentils, amicaux, mais seulement
50 % les trouvent «sexy».
PREMIERS PAS SUR SIDEWALK
Ouverture attendue par plusieurs, crainte par d'autres,
c'est le concept Sidewalk de Microsoft, qui a pris
forme avec un premier site pour la région du
grand Seattle.
Sidewalk, qui avait d'abord porté le nom de
CityScape, est un projet de chaîne de sites Web
régionaux à vocation
arts/culture/divertissement. Microsoft entend
déployer des sites Sidewalk dans une quinzaine
d'agglomérations métropolitaines en
Amérique d'ici un an, dont
Montréal. Sans conteste, si Sidewalk
Seattle doit servir de modèle aux autres sites
de la chaîne, le produit est bon.
Équipe rédactionnelle de premier niveau,
réalisation soignée, on y trouve toute
l'information sur les sorties spectacles, le
cinéma, les restaurants, les
événements de la région. Si
l'arrivée de Sidewalk fait des remous, c'est que
Microsoft entend rentabiliser chacun des sites en
s'accaparant une part du marché publicitaire
régional, ce qui pourrait nuire aux quotidiens
et hebdomadaires régionaux ainsi qu'aux
diffuseurs Web. Quand on considère la
timidité des publicitaires sur le Web dans des
marchés comme Montréal, on se demande
quel sera, à terme, l'impact de Sidewalk sur la
concurrence.
Toujours aux États-Unis, c'est au tour de la
chaîne NBC d'envisager des contenus
régionaux sur le Web. Déjà
associée à Microsoft dans la chaîne
et service Web MSNBC, NBC
lancera d'ici la fin de l'année NBC Interactive
Neighborhood, service Web qu'elle arrimera à ses
stations locales affiliées, à Sidewalk,
à MSNBC, ainsi qu'à d'autres contenus
plus commerciaux comme les services immobiliers.
Les chaînes CBS et ABC envisageraient des
démarches similaires compte tenu de l'importance
des stations locales dans les stratégies de
services médias intégrés.
Détails dans Interactive Week.
DOSSIER PUB : VALIDATION DE FRÉQUENTATION
Entente tripartite pour fournir aux annonceurs du
mégarépertoire Yahoo! des données valides sur
la fréquentation du site. Yahoo! offrira
désormais des statistiques validées par
la firme de vérification Ernst & Young
avec l'expertise technique de la
société ABVS Interactive, filiale de la
société de mesure de tirage des
imprimés Audit Bureau of Circulation (ABC). En
décembre, Yahoo! enregistrait 20 millions de
pages vues par jour, et comptait une clientèle
de 550 annonceurs.
LE RAVAGE DU CHEVREUIL RÉFLÉCHI
Un de nos estimés confrères offre
maintenant ses articles et commentaires sur une page
tout à fait personnelle. Le chroniqueur du
journal Le Devoir, Benoît Munger
(Chevreu pour les
intimes) est à récupérer
graduellement les textes qu'il a produits pour le
journal entre juillet 1995 et janvier 1997
(diffusés sur Web sur le défunt site
«Sur l'inforoute»), et il ajoute à la
collection ses articles les plus récents, au fur
et à mesure de leur publication. Munger a
été un des premiers journalistes
québécois de la presse imprimée,
sinon le premier, à traiter
régulièrement des questions relatives à
l'Internet dans les pages du Devoir, et ce à un
moment où le mot était presqu'inconnu
ici. Si on peut se réjouir de la
vitalité du secteur multimédium et
Internet au Québec, il convient de souligner le
rôle de sensibilisation et d'analyse que Munger a
joué. Son opinion est toujours
respectée, même si, parfois, nous
n'abondons pas dans le même sens. Le
milieu, tant journalistique que des réseaux, lui
en est redevant. Ad multos anos.
INFOROUTES ET FRANCOPHONIE
La Conférence des ministres francophones
chargés des inforoutes se tiendra à
Montréal, du 19 au 21 mai 1997. On apprenait vendredi dernier que les 49 pays
membres de la Francophonie avaient adopté
à Genève, en préparation de la
conférence de Montréal, un plan d'action
pour favoriser la démocratisation de
l'accès aux inforoutes et le
développement solidaire du cyberespace
francophone.
Intéressant de voir, si peu de temps
après l'affaire Mygale, les ministères
parler de démocratisation d'accès et de
développement solidaire.
Et concernant Mygale, Arno*, le webmestre du
Scarabée et membre
du collectif uZine,
commente à sa manière le passage du
service Mygale chez Havas On Line, et nous
citons : «L'initiative d'un jeune
passionné, dans un tel système,
même si elle rencontrait parfaitement les
objectifs politiques du gouvernement (présence
francophone sur le réseau et initiation des
Français aux nouveaux médias), ne pouvait
se terminer que de façon privée :
refus de soutien par un organisme public et passage
obligé dans le secteur privé (Havas On Line) [...] la solution retenue, si elle permet
à Mygale de survivre, ne règle pas les
problèmes posés : simplement elle
les déplace». Analyse
intéressante d'un des acteurs du Web
indépendant.
PERSPECTIVES CANADIENNES
Vendredi dernier, réunion finale de la seconde
phase des travaux du Comité consultatif sur
l'autoroute de l'information (CCAI). Depuis sa
création en 1994, l'organisme a pour mandat de
conseiller au gouvernement une stratégie
relative aux inforoutes et à leur
développement. Selon son président,
David Johnston, il importe que le gouvernement mette
tout en oeuvre pour favoriser l'accès de la
société canadienne aux inforoutes, et
pour élaborer, avant la fin de 1997, une
stratégie visant la production, la distribution
et la promotion de contenus canadiens de qualité
en français et en anglais. En outre,
reconnaissant les mutations profondes
qu'entraînent les inforoutes sur le milieu de
travail, le Comité suggère au
gouvernement de moderniser les lois régissant
les normes de travail. Il
réitère donc les grands axes de son
document, publié l'an dernier,
«La société canadienne à
l'ère de l'information : Pour entrer de
plain-pied dans le XXIe siècle». Sur le plan juridique, le Comité dit que les lois actuelles sont
adéquates pour lutter contre les excès
commis par certains utilisateurs, mais que la
difficulté se situe dans l'application des
lois. Le rapport final sur les travaux du
Comité devrait être disponible en mai.
QUESTIONS JURIDIQUES
Autre indicateur des perspectives, et rassurant pour
ceux et celles qui craignent des actions
législatives «sur mesure» pour
l'Internet, le gouvernement fédéral
publiait le mois dernier, par l'entremise d'Industrie
Canada, le document intitulé «Étude
de la responsabilité relative au contenu
circulant sur Internet». On peut lire au chapitre
des conclusions que «les résultats de notre
étude indiquent qu'à ce jour, et dans la
plupart des cas, aucun problème manifeste n'a
été relevé qui justifie une
intervention à grande échelle du
législateur».
La solution à la répression de
l'utilisation illégale de l'Internet passerait-elle par une surveillance accrue des utilisateurs en
milieu de travail? C'est cette avenue qu'adopte
le ministère canadien de la
Défense. En décembre, un chercheur
du Centre de sécurité des
télécommunications (qui relève de
ce ministère) était accusé de
possession et de diffusion de pornographie
juvénile depuis son bureau au CST. La
semaine dernière, un deuxième
employé du ministère devait faire face
devant les tribunaux à des accusations
semblables. On apprenait alors, dans le Ottawa Citizen, que des techniciens du ministère
étaient à installer, à un
coût de 100 000 $, un système de
contrôle des accès ministériels
à l'Internet. On a restreint l'accès à
certains canaux d'échange IRC et à
certains forums, un filtre avertira les utilisateurs
s'ils ont accès à un site jugé
douteux, et toutes les opérations des
utilisateurs seront enregistrées dans une base
de données.
19 AVRIL : NERVOSITÉ
Certaines dates, en raison de ce qu'elles
évoquent, provoquent parfois des craintes de
répétition d'événements
tragiques. Waco, Texas, 19 avril 1993, 80 morts. Oklahoma City, 19 avril 1995, 168 victimes, des centaines de blessés. Verra-t-on, dans un cycle infernal biannuel, une autre
tragédie marquer le 19 avril 1997?
Selon la chaîne CNN
les autorités d'Atlanta, toujours à la
recherche des coupables dans l'affaire de l'attentat
à la bombe au Parc olympique l'été
dernier, s'inquiètent d'un lien possible entre
cette affaire et l'explosion d'autres bombes dans le
région au cours des derniers mois. En
février, une bombe explosait dans un bar gai de
la ville. Le mois précédent, deux
cliniques d'avortement étaient aussi la cible de
bombes. Selon les responsables, si on en croit
les lettres revendiquant ces attentats, ils seraient
attribuables au groupe Army of God. Les lettres laissent entendre qu'il y aura
d'autres attentats sous peu, d'où une vigilance
accrue de la part des autorités à
l'approche du 19 avril.
Déjà en 1995, la Feminist Majority
Foundation
faisait état de liens entre le mouvement
anti-avortement aux États-Unis et les milices
d'extrême-droite américaines.
À lire aussi, le profil de Shelley Shannon, une
des personnalités les mieux connues de cette
«armée de Dieu» qui ne craint pas le
recours au terrorisme pour mieux défendre la vie.
Pendant ce temps se poursuit le long processus de
sélection des jurés du procès du
principal accusé de l'attentat à la bombe
d'Oklahoma City, Timothy McVeigh. Le
procès, qui se tient à Denver, a
attiré un fort contingent de presse : 1 800
journalistes accrédités, 2 000 autres
attendus, au cours du procès, pour des
reportages ponctuels. Autres chiffres : le
FBI a mené 25 000 entrevues avec des
témoins et des suspects, les enquêteurs
ont passé au peigne fin 1 000 tonnes de
débris, analysé les rapports de 100 000
appels téléphoniques, obtenu les
détails sur 1 300 réservations de
chambres d'hôtel.
Quelques sites consacrés au procès, celui
du Denver Post Online, celui de
Digital City Denver, celui de la
chaîne MSNBC et celui de
CNN.
WEBS CONTROVERSÉS
L'affaire de la secte Heaven's Gate a soulevé le
voile tissé serré des sites Web dont le
contenu porte à controverse. Plus
récent épisode, la Anti-Defamation League
(ADL) américaine qui
reproche au fournisseur America On Line
d'héberger sur son serveur le site d'un de ses
cients, «The Knights of the Ku Klux Klan - Realm
of Texas».
Dans un communiqué diffusé le 7 mars
dernier,
l'ADL signale que, bien que le site ne contienne pas
d'appel explicite à la violence, il
véhicule néanmoins des concepts
troublants comme la haine et la vulgarité, et
prône la suprématie de la race
blanche. Le directeur national de l'ADL,
Abraham H. Foxman, se dit opposé à
la censure de l'Internet, mais voudrait que America On
Line se conforme à ses lignes directrices en
matière de contenus offensants. Selon un
porte-parole de America On Line, le fournisseur de
services a déjà exigé la fermeture
d'un site du KKK qui incitait à la violence,
mais n'entend pas sévir contre celui visé
par l'ADL car la situation est différente.
Le site «KKK Realm of Texas», selon le Nando Times, est l'oeuvre de Michael Douglas Lowe, un
menuisier de 48 ans de Waco au Texas (tiens tiens),
selon qui les informations diffusées sur son
site sont le fruit de recherches en histoire
menées à la bibliothèque de
l'Université Baylor non loin de chez lui.
Il nie être antisémite, anti-noir,
anticatholique, se disant simplement fier de sa culture
et de son patrimoine. En fait, le site de ce
chapitre texan du KKK est un reflet assez pâle du
site officiel du Klan qui,
lui, a fait l'objet de nombreuses dénonciations
de la part de l'ADL et du Centre Simon Wiesenthal, et
aussi de Steve Beikirch, lui aussi du Texas, avec sa
page Stop the Hate
et sa
collection de sites pour le moins bizarres sur les
milices, les groupes néo-nazis et autres
associations du genre.
LANGUES OFFICIELLES : ÉTAT DE LA SITUATION
Le Commissaire aux langues officielles du Canada,
Victor Goldbloom, a rendu public cette semaine le
26e Rapport annuel de son Bureau. Faut-il
se réjouir, faut-il se préoccuper?
Selon le Commissaire, «l'année 1996 n'a
été ni le meilleur ni le pire des
millésimes pour les langues
officielles». Le nombre de plaintes
déposées n'a guère varié au
cours des cinq dernières années, elles se
situent toujours entre 1 500 à 1 800; les
plaintes portant sur l'absence de services
fédéraux dans l'une ou l'autre des
langues officielles continuent de former plus des trois
quarts des plaintes recevables; la
«clientèle» du Commissaire se compose
cette année de 83 % de francophones et de
17 % d'anglophones. Côté
inforoutes, le rapport «La société
canadienne à l'ère de
l'information : pour entrer de plain-pied dans le
XXIe siècle», mentionné plus haut,
décrit la stratégie adoptée par le
gouvernement fédéral, mais n'a pas
grand-chose à dire au sujet de la dualité
linguistique ou de l'accès équitable
à l'autoroute de l'information en
français.
Mais si le Commissaire constate un statisme de la
situation, ce qui est constant pour le mouvement
Impératif français c'est le recul du
français au Canada, un dossier en quatre
parties, disponible depuis la page principal du site
Web.
Seulement au Québec, bien qu'elle ne
représente que 10 % de la population
québécoise, la communauté
anglophone attire à elle seule tout près
de 70 % des transferts linguistiques, une
situation qui a de quoi inquiéter.
Toujours sur la question de la langue, une entrevue de
Guy Bouthillier, auteur de «L'obsession
ethnique» et nouveau président de la
Société Saint-Jean-Baptiste, disponible
en texte et en RealAudio sur le site du journal VOIR. Vous aurez en prime, plus
bas sur cette page, l'article de Richard Martineau sur
le livre à controverse «Le Syndrome de
Pinocchio» du journaliste André Pratte.
LECTURES RAPIDES
Depuis quelque temps, le périodique
américain de réflexion contemporaine
Atlantic Monthly est présent sur le Web.
Dans le numéro courant (avril), l'essayiste et universitaire,Robert D. King, explore la question des lois
linguistiques aux États-Unis. Face
à la montée de l'immigration, l'anglais
perd peu à peu sa place dans certaines
régions américaines, ce que plusieurs
souhaiteraient contrer par des lois rendant l'anglais
seule langue officielle.
On apprenait samedi dernier le décès du
poète américain Allen Ginsberg.
Figure monumentale pour toute une
génération, nombreux sont ceux à
dire qu'on lui doit une bonne partie de la
liberté d'expression dont nous jouissons
aujourd'hui et que nous tentons de préserver. Une
biographie rédigée par un amateur de
Ginsberg, assortie d'une liste de liens
intéressants, puis une des dernières
entrevues de Ginsberg, propos recueillis par Steve
Silberman.
Nouvelle section du site Écran Noir
consacré au cinéma, «Autour de
Bertrand Tavernier». On y trouvera l'essentiel sur cet homme
orchestre du cinéma français
(réalisateur, scénariste, producteur,
acteur), ainsi qu'une entrevue où Tavernier
déborde largement du cadre qu'on lui
connaît habituellement.
HOP! Magazine est rafraîchissant dans sa présentation
d'initiatives artistiques et culturelles de toutes
sortes. Site parfois lent à charger, comme
bien des sites de France, mais l'attente vaut le coup.
BEAU DÉTOUR
Le Vietnam, la Chine, la Géorgie, la
Cisjordanie, un cimetière du Caire
transformé en ville. Haute en couleur et
en noir et blanc, la section Photographies du magazine
Atlas
qui vaut le voyage.
12/18
Il y a 12 mois, dans la Chronique du 12 avril 1996, les
amateurs de Formule 1 ont pris connaissance du site de
Patrick Beaulieu qui affiche décidement les
couleurs de Jacques Villeneuve. Dimanche
prochain, le Grand Prix d'Argentine.
Il y a 18 mois, dans la Chronique du 10 novembre 1995, deux
sites à vocation culturelle qui se portent fort
bien, soit Club Culture et Québec et
Montréal sur scène, pour ceux et celles
qui ne veulent pas attendre que Sidewalk se mette sur
le trottoir.
Bonne semaine à tous et à toutes,
jpc@cyberie.qc.ca
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