5.11.04

À propos de luminothérapie

Ce n’est que le début de l’automne, mais déjà certaines personnes de mon entourage me parlent de trouble affectif saisonnier (TAS), et de luminothérapie dont ils me savent adepte. C’est que, depuis trois ans, durant les mois d’hiver, j’utilise une lampe à haute intensité lumineuse qui reproduit le spectre de la lumière solaire. Je l’utilise comme lampe de travail dans mon bureau, et j’ai constaté des effets très positifs dès les premiers jours d’utilisation. Ceci n’est pas une réclame, mais j’utilise une SADelight du fabricant montréalais Northern Light Technologies.

Qu’est-ce que le TAS? Northern Light Technologies le définit ainsi  «La dépression saisonnière ou "trouble affectif saisonnier" est une forme de dépression qui se manifeste surtout en automne et en hiver, quand les jours raccourcissent et que la luminosité diminue. Une des caractéristiques de cette forme particulière de dépression est son aspect saisonnier. Dans les nombreux articles qui traitent de ce sujet, on retrouve aussi parfois les expressions "déprime hivernale", "winter blues" ou "bleus de l'hiver".» Certaines études ont révélé que la luminothérapie peut convenir comme traitement pour 80 % des personnes affectées par le TAS.

J’avouerai que ces lampes ne sont pas données, mais qu’il y a de fortes chances qu’elles pourraient vous aider à combler la carence lumineuse qui accompagne l’hiver sous nos latitudes.

Si vous voulez en savoir davantage sur la luminothérapie, le fabricant finlandais d’appareils de luminothérapie Valotaina Oy a une section d’information bien étoffée, et en français, sur son site Web, sans oublier le dossier très complet du Réseau Proteus.

On y apprend, entre autres, le fonctionnement du «simulateur d’aube», autre arme dans l’arsenal de lutte à la déprime hivernale. «Cet appareil reproduit les conditions d'un lever de soleil, et sert de réveille-matin. Plutôt que d'être tiré du sommeil brusquement par une alarme ou la radio, l'appareil vous éveille en douceur en commençant à éclairer progressivement la chambre, à une heure préprogrammée. Par exemple, pour un lever à 7 h, la lumière pourra s'allumer doucement dès 6 h ou 6 h 30, et atteindre son maximum d'intensité à 7 h.»

Lux Fiat!
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