18.1.05

Florence Aubenas et Hussein Hanoun al-Saadi, mise à jour

«Interviewé hier par la chaîne satellitaire Al-Arabiya, le président irakien par intérim, Ghazi al-Yaouar, a mentionné, sans fournir le moindre élément susceptible de l'étayer, la piste crapuleuse. “Je ne pense pas qu'il y ait une partie politique qui aurait intérêt à enlever un Français. Je pense que l'affaire [Aubenas] pourrait être liée à une rançon ou quelque chose de ce genre”, a-t-il dit, tout en reconnaissant ne pas disposer à ce stade d'“information sur la journaliste”. Un silence motivé, selon lui, par la volonté des éventuels ravisseurs d'«accroître la tension avant de poser leurs conditions... Lors de sa visite à Paris, jeudi, Ghazi al-Yaouar avait promis de “tout faire” pour retrouver Florence Aubenas et son guide irakien. Dans un entretien avec la direction de Libération, il avait déjà évoqué un acte de brigandage sans pour autant écarter la possibilité d'un rapt politique.»

Source : Libération

Voir, aussi, le dossier complet de Libération., et notre billet initial (6 janvier).
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