10.9.04

Un an après

Septembre 2002

Septembre 2002, l’exposition World Press Photo est de passage à Montréal. Dans la grande salle de la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, c’est l’«État du monde» en photographie qui s’étale. Dans un coin, quatre photos des tours du World Trade Center en flammes, et devant ces photos un couple qui passe de longues minutes à regarder en silence.

Soulignons que l’édition 2004 de l’exposition World Press Photo se tient cette année du 10 septembre au 3 octobre à la Maison Frontenac, 2550, rue Ontario est (872-7882).
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Le pourriel a eu dix ans en avril

Publié le 1er mai 2001 dans
Les Chroniques de Cybérie

On nous demande souvent de préciser l'origine du mot «spam» pour désigner le courrier électronique commercial non sollicité.  Eh bien voici.

En 1937, la société américaine Hormel Foods lance sur le marché un produit de jambon épicé en conserve qui porte le nom de «Spiced Ham».  Le succès commercial est immédiat, mais Hormel cherche alors à attribuer un nom distinctif au produit.  Elle organise un concours à l'échelle nationale, et choisit la proposition «SPAM», contraction de «spiced» et «ham».  Pour cette brillante trouvaille, l'auteur et gagnant du concours reçoit 100 $.  Au fil des ans, SPAM devient une marque très connue et, malgré de nombreuses imitations, maintient une part dominante sur le marché des viandes préparées en conserve.

Le 5 octobre 1969, un groupe de cinq comédiens britanniques entame une série d'émissions de télévision satiriques sur les ondes de la BBC, le «Monty Python Flying Circus».  Jusqu'en décembre 1974, ils produiront une série d'émissions composées de sketches humoristiques, et le Flying Circus deviendra rapidement une série culte.  Par la suite, il y aura production de quelques films, dont le plus célèbre sera certainement «Monty Python and the Holy Grail» (1975), version loufoque de l'histoire du roi Arthur qui part, accompagné de ses preux chevaliers, à la recherche du Saint Graal.

Dans un des sketches de la série télévisée, intitulé «SPAM» et diffusé le 15 décembre 1970, un couple entre dans un café où est assis un groupe de vikings coiffés de leurs casques cornus (c'était le genre de l'émission...).  Le couple demande à la serveuse ce qu'il y a au menu : des oeufs, du jambon, de la saucisse, du spam...  et les Vikings se mettent alors à scander en crescendo spam, spam, spam, spam, spam, spam, spam, spam, spam...  bref, ils gênent de manière irrémédiable la tenue de toute autre conversation.

L'expression «spam» pour décrire un comportement gênant la communication en réseau, ou encore un verbiage excessif, fait son apparition dans l'argot Internet autour de 1993.  Il décrit pour les utilisateurs de MOOs, les environnements multiusagers orienté objet, le défilement trop rapide de texte à l'écran de sorte que le message est illisible.  Le chercheur Charles J. Stivale parle d'hétéroglossie et d'une forme de harcèlement qui peut prendre son origine dans trois intentions : ludique, ambiguë ou pernicieuse.

Mais la transposition au courrier électronique et aux forums de discussion de l'expression «spam» se fait surtout en 1994 à la suite de l'affaire Canter/Siegel.  Le 12 avril 1994, Martha Siegel et Laurence Canter, un couple d'avocats de Phoenix (Arizona) qui se spécialise dans les questions d'immigration, inondent 8 000 forums de discussion avec 4 000 messages identiques.  L'opération, qui ne prend que 90 minutes, vise à promouvoir les services juridiques de Canter/Siegel qui proposent, moyennant 95 $ par personne (ou 145 $ par couple) de remplir les formulaires du tirage au sort annuel des permis de travail pour étrangers, les fameuses «green cards».  Ce que Canter/Siegel négligent de dire, c'est que les candidats peuvent remplir eux-mêmes, sans frais, ces formulaires.  Le couple n'a pas eu l'ombre d'un remords ce qui a mis les utilisateurs de l'époque en furie.  Quelques semaines plus tard, Canter et Siegel publient un livre intitulé «How To Make A Fortune On The Information Superhighway» (comment faire une fortune sur l'autoroute de l'information), guide pratique du parfait petit «spammeur».

Hormel Foods a d'abord mal réagi à l'adoption du mot «spam» pour décrire le courrier électronique commercial non sollicité, mais a dû se résigner : l'expression était consacrée.  Sur son site Web, Hormel déclare être contre la pratique des envois non sollicités, mais s'objecte à l'utilisation de son image de marque en association avec le terme (pratique fréquente constatée sur de nombreux sites Web).  En outre, Hormel suggère d'écrire «spam» tout en minuscule lorsqu'on parle du pourriel, et «SPAM» tout en majuscule quand on parle de son produit.
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Le courriel a trente-trois ans

Publié le 2 octobre 2001 dans
Les Chroniques de Cybérie

Comme le temps passe.  On ne peut attribuer de date précise à la naissance du courriel, mais on s'entend pour parler de l'automne 1971.  La messagerie électronique arrive avec Ray Tomlinson, un diplômé du MIT à l'emploi de la société Bolt Beranek and Newman (BBN), un sous-traitant du gouvernement américain pour le projet ARPANET.  Tomlinson met au point un petit programme, SNDMSG (send message - envoyer un message) qui fonctionne localement sur un ordinateur.  Avec SNDMSG, les chercheurs qui travaillent sur un même ordinateur peuvent s'y laisser des messages dans des répertoires désignés.  SNDMSG, comme d'autres programmes du genre à l'époque, n'est en fait rien de plus qu'un pigeonnier, un babillard pour les chercheurs qui se partagent l'utilisation d'une même machine.

Tomlinson travaillait parallèlement sur un protocole de transfert de fichier, le CPYNET à l'aide duquel on pouvait copier simultanément un fichier sur les quinze ordinateurs interconnectés qui composaient alors ARPANET.  C'est alors que l'idée vint à Tomlinson : si on pouvait échanger des fichiers entre ordinateurs, pourquoi pas adresser des messages en texte?

Adresser, certes, mais à quelle «adresse»? Tomlinson retient alors l'arobase, @, pour séparer le nom du destinataire de celui de l'ordinateur sur lequel il est inscrit.  Les avantages sont manifestes.  D'une part, l'@ ne fait pas partie des noms communs ou propres et ne peut donc, sur le plan de la syntaxe, porter à confusion.  D'autre part, il comporte une puissante symbolique car @, en anglais, se prononce «at», c'est-à-dire «chez» ou «à» en français.  C'est ainsi que tomlinson@bbn-tenexa devint la première adresse de courrier électronique de l'histoire : BBN pour le nom de l'employeur de Tomlinson, tenexa en raison du système d'exploitation Tenex qu'utilisait alors BBN.  Notons l'absence de suffixe de domaine (.com, .net, ou autre) qui ne devait apparaître que quelques années plus tard.

En modifiant légèrement le programme SNDMSG, Tomlinson se créa donc deux boîtes aux lettres électroniques sur deux ordinateurs situés côte-à-côte chez BBN et réussit à «adresser» un message d'un ordinateur à un autre.  Et le contenu de ce premier courriel de l'histoire? «QWERTYUIOP», soit la deuxième rangée des touches sur un clavier anglais.

Jerry Burchfiel, un collègue de Tomlinson chez BBN confiait en entrevue à la revue Forbes, en 1998, que l'inventeur du courrier électronique se voulait discret sur ce qu'il venait de mettre au point.  «Lorsqu'il me l'a montré, il m'a dit “n'en parle à personne, nous sommes censés travailler sur autre chose”» raconte-t-il.

Mais les craintes de Tomlinson furent vite dissipées lorsque Larry Roberts, un des directeurs de la DARPA (organisme gouvernemental de tutelle d'ARPANET) adopta le courrier électronique pour toutes ses communications officielles avec les chercheurs.  Ces derniers, tributaires de Roberts et de la DARPA pour leurs budgets de recherche, n'eurent d'autre choix que de se mettre au courrier électronique.  Deux ans plus tard, une étude révélait que le courrier électronique représentait 75 % du trafic sur ARPANET.

Il faudra attendre 1975 pour que John Vittal conçoive MSG, le premier logiciel intégré de gestion du courrier électronique à inclure les fonctions d'envoi, de réponse, de renvoi et de classement des messages.  La première liste d'échange (modérée) voit aussi le jour cette année là, MsgGroup, ainsi que la première liste de discussion «non technique», SF-Lovers, qui traite de science-fiction.

Autour de ce trente-troisième anniversaire, pour les férus d'histoire, rappelons notre texte de septembre 1999, «Internet a trente ans, biographie sommaire».  Bruno Giussani nous proposait en début d'année «L'histoire secrète du signe @», un texte fort intéressant sur l'origine de l'arobase et ses diverses significations culturelles.  Enfin, comme toujours, le site @robase, tout sur le courrier électronique, et en français.
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Internet a trente-cinq ans, biographie sommaire

Publié le 14 septembre 1999 dans
Les Chroniques de Cybérie

On ne s'entend pas sur sa date de naissance précise.  Certains ont célébré l'événement le 2 septembre, d'autres attendront au 20 octobre.  Le 2 septembre 1969, l'équipe de Leonard Kleinrock, professeur à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), réussissait à mettre en connexion un ordinateur et un routeur, élément essentiel du dialogue entre machines.  Mais ce n'est que le 20  octobre de la même année que l'équipe de Kleinrock put établir une connexion entre un ordinateur depuis l'UCLA avec un autre ordinateur, celui-là situé au Stanford Research Institute (nord de la Californie).

On attribue à Kleinrock une grande responsabilité dans la mise sur pied d'Internet.  En effet, il a été l'auteur en 1961, alors qu'il était au MIT, du premier document traitant de ce qui était alors la «théorie» de la transmission de données par paquets (Information Flow in Large Communication Nets).

C'était le début d'Internet, alors connu sous le nom d'Arpanet (Advanced Research Project Agency Network).  L'agence de recherche avancée avait été mise sur pied par le ministère américain de la Défense et subventionnait généreusement des projets de recherche en tous genre, dont celui des équipes de UCLA et de Stanford.

Kleinrock relatait il y a quelque temps, non sans une certaine nostalgie, cette première transmission de données par paquets entre deux ordinateurs.  Un technicien, muni d'un casque de téléphoniste était en communication téléphonique vocale avec un autre technicien, celui-là à Stanford.  Assis devant leurs ordinateurs respectifs eux-mêmes «interconnectés» sur ligne dédiée, ils procédèrent alors à une expérience déterminante.

Le professeur Jean-Claude Guédon, auteur du livre «La planète cyber : Internet et cyberespace» nous apporte quelques précisions.  «Le 2 septembre, on a réussi à mettre en liaison un Honeywell DDP 516 (le IMP, Interface Message Processor, qui n'est pas exactement un routeur et qui fut mis au point par BBN) avec l'ordinateur de UCLA, un Sigma-7 de Scientific Data Systems.  Voir le livre de Katie Hafner et Matthew Lyon, "Where Wizards Stay UP Late" qui a été traduit en français, incidemment.  Pour les nouvelles lectures, il ne faut pas oublier le livre récent de Janet Abbate, "Inventing the Internet", même si Vint Cerf n'est pas d'accord avec certaines de ses interprétations.  T.P. Hughes parle aussi d'Arpanet dans son ouvrage "Rescuing Prometheus".  Ce fut le directeur de thèse de Janet Abbate.

Toujours est-il que le technicien de UCLA devait écrire «log» et celui de Stanford compléter par «in», le mot «login» devant s'afficher sur les écrans des deux ordinateurs.  Le technicien de UCLA entra la lettre «L», celui de Stanford confirma vocalement au téléphone la réception.  Puis, selon Kleinrock, quand le technicien de UCLA entra la lettre «O», tout le système s'effondra.  Cette version est cependant contredite par l'historien du Net Robert Hobbes Zakon qui affirme que le crash survint à la lettre «G».  Quoiqu'il en soit, de cet embryon fragile allait naître le réseau.

Il serait trop long ici de reprendre la multitude de faits marquants ayant jalonné l'évolution du réseau, mais allons-y de quelques dates importantes.

En 1974, Vint Cerf et Bob Kahn publient un ouvrage qui détaille un nouveau protocole de transmission par paquets, le Transmission Control Program (TCP).  Le courrier électronique naît, pour ainsi dire, en 1975 quand John Vittal conçoit MSG, le premier logiciel intégré de gestion du courrier électronique à inclure les fonctions d'envoi, de réponse, de renvoi et de classement des messages.  La première liste d'échange (modérée) voit aussi le jour, MsgGroup, ainsi que la première liste de discussion «non technique», SF-Lovers, qui traite de science-fiction.

En 1976, la reine Elizabeth II envoie un message de courrier électronique depuis les laboratoires du Royal Signals and Radar Establishment (RSRE).  Puis en 1977, Larry Landwebber de l'Université du Wisconsin met sur pied THEORYNET, un réseau d'échange par courrier électronique reliant une centaine de chercheurs en informatique.  On travaille à la normalisation des protocoles de courrier avec le «RFC 733 Mail specification».  Le maillage prend de l'ampleur.

Puis, tout s'accélère.  En 1979 arrivent les forums d'échange (newsgroups) sur USENET et les MUD (Multi-User Dungeon).  Le 12 avril, un chercheur du nom de Kevin MacKenzie transmet un message sur MsgGroup et suggère de communiquer des sentiments et des émotions avec le médium assez froid qu'est le courrier électronique.  Il propose d'utiliser des signes typographiques conventionnels pour «dessiner» des physionomies qu'on regardera en se penchant la tête à gauche, comme :-) ou :-( exprimant un sourire ou une mine déconfite.  Cette proposition est chahutée par les puristes sur le forum d'échange, on connaît la suite (=_=).

En 1981, on monte le réseau BITNET (Because It's Time NETwork), et le Minitel se déploie en France.  En 1982, la notion de «réseau de réseaux» s'établit, et on «définit» Internet comme étant «un ensemble de réseaux interconnectés, spécifiquement ceux qui utilisent le protocole TCP/IP».  Le ministère américain de la Défense annonce que le protocole TCP/IP sera désormais la norme.

Le «Name Server» est mis au point à l'Université du Wisconsin en 1983, évitant ainsi d'avoir à connaître et à écrire le parcours exact entre serveurs des messages ou fichiers qu'on transmet.  Aussi en 1983, FidoNet est mis au point par Tom Jennings, le système verra ses heures de gloire sur les babillards électroniques (BBS).

L'année 1984 ne voit pas la matérialisation des craintes de George Orwell, mais William Gibson publie le livre culte «Neuromancer».  Le système des noms de domaines est mis en place, il y a un millier d'ordinateurs interconnectés; l'URSS se branche à USENET.

Première communauté virtuelle en 1985, le «Whole Earth 'Lectronic
Link
» (WELL).  Le 15 mars, on attribue le premier nom de domaine commercial à un fabricant de matériel informatique, Symbolics.Com.  Toutes les universités canadiennes sont branchées à Internet.  En 1986, la National Science Foundation (NSF) met sur pied une dorsale à 56Kbps, et Cleveland est doté d'un premier Freenet (libertel).

En 1987 se tient la première conférence sur l'interopérabilité TCP/IP, un premier message est envoyé de Chine, le millième RFC (Request for comment) est publié, BITNET compte mille ordinateurs sur son réseau, et Internet 10 000.

Le 2 novembre 1988, premier «ver» informatique, 6 000 des 60 000 ordinateurs constituant Internet sont infectés, la DARPA met sur pied un organisme d'intervention, le Computer Emergency Response Team (CERT).  Jarkko Oikarinen met au point l'Internet Relay Chat (IRC).

Décloisonnement en 1989, MCI et CompuServe deviennent les premiers réseaux commerciaux à offrir une passerelle relais de courrier électronique de leurs réseaux à Internet.  Le nombre d'ordinateurs constituant l'Internet atteint 100 000.

En 1990, on dissout l'ArpaNet.  Peter Deutsch, Alan Emtage et Bill Heelan de l'Université McGill (Montréal) mettent au point Archie, un service permettant de rechercher des fichiers dans Internet.  Premier fournisseur d'accès commercial «pur Internet», The World, à offrir l'accès par ligne téléphonique commutée; formation de CA*net par dix réseaux régionaux constituant la dorsale canadienne.  À une conférence sur l'interopérabilité, on fait la démonstration d'un grille-pain activé à distance grâce au protocole SNMP ((Simple Network Management Protocol).

Grand déblocage commercial en 1991, la Commercial Internet eXchange (CIX) Association est formée après que la National Science Foundation ait levé les restrictions sur l'utilisation commerciale d'Internet.  Les outils de recherche WAIS et Gopher font leur apparition, de même que le logiciel de protection des données PGP (Pretty Good Privacy) de Philip Zimmerman, pendant qu'en Suisse, au CERN, Tim Berners-Lee conçoit le World Wide Web.

En 1992, l'Internet Society (ISOC) obtient sa charte constituante; le nombre d'ordinateurs reliés à Internet atteint le million, Veronica, un outil de recherche gopher vient rejoindre son petit ami Archie.  L'expression néologique «surfing the Internet» est introduite par Jean Armour Polly; Brendan Kehoe publie «Le Zen et l'art de l'Internet».

Puis, en bref, 1993 marque l'arrivée de la Maison Blanche en ligne, de même que celle des Nations Unies.  Aux États-Unis on adopte la Loi sur l'infrastructure de l'information, le fureteur Mosaic fait son apparition, et le Web explose avec un taux annuel de croissance de 341 634 %.

Enfin, en 1994, les dix domaines les plus importants sont .com, .edu, .uk, .gov, .de, .ca, .mil, .au, .org et .net.  La première station de radio «pur Net» arrive, ainsi que les premières galeries commerciales.  Canter & Siegel, un cabinet d'avocats de l'Arizona effectue la première campagne de spam d'envergure.  Et par un froid matin d'automne, les Chroniques de Cybérie voient le jour.  Le premier numéro est envoyé par courrier électronique à quelque cinq «abonnés».

Pour Jean-Claude Guédon, le phénomène le plus significatif récemment est la montée des logiciels libres, «ossature fondamentale d'Internet, sans lesquels Internet serait tout autre.  Linux constitue le symbole le plus visible de tout cela, mais Apache, Free BSD et tout le mouvement FSF et GNU se tient derrière ce vaste mouvement.»

Pour ce qui est du livre de Jean-Claude Guédon, «La planète cyber : Internet et cyberespace» publié chez Gallimard, la première édition est épuisée.  Mais, bonne nouvelle, l'auteur nous a dit être en train de mettre la dernière main à la deuxième édition.  À surveiller.

Voilà donc une biographie très sommaire du réseau que vous utilisez.  Par contre, ceux et celles qui souhaitent en savoir davantage peuvent consulter, sur le site de l'Internet Society, les nombreux textes de la section consacrée à l'histoire d'Internet, de même que le site de l'UCLA sur le 30e anniversaire d'Internet.
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